mardi 31 août 2010

Reprise de l'entraînement

Entre les rétrogradations disciplinaires de Gôeidô et Toyohibiki, l’état de santé d’Iwakiyama, qui n’a plus combattu depuis mars mais se maintient en division jûryô et la promotion de Shironoryû, la Sakaigawa beya compte maintenant sept sekitori, tous en division jûryô. Ils ont repris l’entraînement aujourd’hui. Sans Gôeidô, dont la cuisse droite et le dos ne sont pas totalement rétablis. Et sans Iwakiyama, dont l’état de santé reste préoccupant. Une participation à l’Aki basho est-elle possible : "C’est comme pour les autres tournois, nous attendons le dernier moment pour décider.". L’ancien komusubi est en dernière position de la division jûryô et un nouveau forfait le ferait redescendre en makushita : "Je ne suis pas le seul concerné, j’ai une famille. Je dois suivre l’avis des médecins.".

A la Tomozuna beya, l'ôzeki Kaiô, qui à 38 ans fait face à son treizième kadoban, a lui aussi retrouvé la salle d'entraînement, sans trop forcer néanmoins. L'état de son épaule, blessée lors du Nagoya basho, a fait envisager une opération aux médecins. "Je ne peux pas du tout faire de sumô. Quand je bouge l'épaule, la douleur ressurgit et je n'ai pas de puissance." déclare-t-il en restant tout de même calme : "J'ai jusqu'au début du tournoi, je vais faire tout ce qui est possible.". En point de mire, il y a aussi le Kyûshû basho, chez lui, comme le rappelle Tomozuna oyakata : "Arrivé là où il est, je crois que ce serait bien qu'il fasse tout son possible pour être au Kyûshû bashô.".

La Miyagino beya du yokozuna Hakuhô est restée porte close. D'après un proche, Hakuhô s'est montré mais n'a pas participé à l'entraînement. D'ordinaire, le lendemain de la parution du banzuke, un léger décrassage marque la reprise des entraînements. Pas ce matin pour le yokozuna qui a plus tard présidé la rijikai de l'après-midi. "Beaucoup d'avis se sont exprimés. La question est de savoir comment la NSK va les recevoir." a-t-il déclaré, nullement préoccupé par sa condition physique.

Sanspo

Kotomitsuki, chronique d’une fin annoncée

M. OKUDA, très ému
La réunion de dissolution de l’association des supporters de Kotomitsuki de la ville natale de l’ancien ôzeki a eu lieu dans la soirée, comme l’annonce en avait été faite (ici). Comme on s’y attendait également, le héros déchu n’y a pas participé. Il a par contre fait transmettre une lettre d’excuses à ses fans : "Cette dissolution est entièrement ma faute.".
Images du bon vieux temps
A la lecture de cette lettre, par laquelle le désormais TAMIYA Keiji (田宮 啓司) exprime sa volonté de prendre la pleine mesure de son inconséquence et de se réformer afin de remercier tout le monde en montrant à l'avenir le visage d'un homme accompli, les 400 fans présents ont chaleureusement applaudi.
M. OKUDA Tsuneo (岡田 庸男, 78 ans), président de l’association, est revenu sur ses onze années d’activité : "Ca peut paraître long mais je n’ai pas vu le temps passer. Aujourd’hui nous n’avons plus de contacts mais si je le revoyais, je lui rendrais hommage pour tout ce qu’il a fait.".
Des images des heures de gloire de Kotomitsuki ont été diffusées sur écran géant, rappel nostalgique pour l’assemblée d’un temps désormais révolu.

Sanspo

Réunion des rikishi : Asashôryû revient au Kokugikan

Asashôryû, tout sourire
mais aussi nostalgique
Hakuhô salué par Takarafuji,
nouveau promu en jûryô et
pour qui c'était donc
la première rikishikai.
Les rikishi ont tenu réunion au Ryôgoku Kokugikan aujourd’hui et l’ancien yokozuna Asashôryû, vêtu des traditionnels haori et hakama, est passé dire bonjour aux anciens collègues. C’était la première fois depuis son intai officialisée le 4 février qu’Asashôryû revenait dans le temple de l’ôzumô. "Ca faisait longtemps que je n’étais pas venu au Kokugikan. On sent que le tournoi de septembre approche." a-t-il laissé percevoir une pointe de nostalgie. Le but de la visite était surtout de parler de sa cérémonie d’intai qui aura lieu le 3 octobre. D’après un proche, 70% des billets seraient vendus. Il est de coutume pour un rikishi retiré de demander la participation de ses collègues pour une telle occasion. Il avait été question que l’ancien yokozuna serait assisté pour son dernier dohyô-iri du yokozuna Hakuhô en tachimochi et de l'ôzeki Harumafuji en tsuyuharai (ici). Finalement, il semble que ce sera plutôt Harumafuji en tachimochi et Asasekiryû en tsuyuharai.
Asashôryû et Harumafuji sont très liés sur le plan personnel, le premier considérant le second comme un jeune frère. Quant à Asasekiryû, c’est le compagnon de toujours, le collègue de heya et celui avec lequel Asashôryû est arrivé au Japon encore adolescent pour intégrer le lycée puis le sumô professionnel. "Le 3 octobre, ce sera mes adieux au dohyô. Les préparatifs avancent normalement. Je n’arrive pas à imaginer à quoi je ressemblerai sans le mage." a résumé l’ancien yokozuna.

Par ailleurs, Hanaregoma rijichô a fait savoir que lors de la réunion des voix s’étaient élevées parmi les rikishi en faveur d’une cérémonie d’intai pour l’ôzeki Kotomitsuki. La NSK a précisé qu’il n’y avait aucun précédent de cérémonie d’intai our un rikishi licencié. "La décision ne m’appartient pas." s'est contenté d'ajouter Hanaregoma rijichô.
Hier au Kokugikan
Le rijichô a également exposé aux rikishi la teneur du "Manifeste pour la lutte contre le crime organisé" (暴力団等排除宣言) rendu public la veille par la NSK lors d’une cérémonie organisée au Ryôgoku Kokugikan. Y étaient présents les officiels de la NSK, le yokozuna et les ôzeki, les arbitres et des représentants des yobidashi (photo).
Enfin, le rijichô a confirmé que le yokozuna, les ôzeki et les san’yaku assisteraient au dohyô-matsuri de l’Aki basho. En juillet dernier, exceptés ceux qui étaient sous kinshin, tous les sekitori avaient assisté au dohyô-matsuri du Nagoya basho afin de présenter leurs excuses. Des membres de la NSK souhaitaient qu’il en soit de même pour l’Aki basho mais lors de la rikishikai de ce jour, les rikishi ont émis le désir qu’on s’en tienne aux plus haut gradés. Hanaregoma rijichô semble les avoir entendus.

Sanspo, Jijicom, Mainichi, Hochi

lundi 30 août 2010

Aki basho 2010 : mouvements dans le banzuke

Après les suspensions massives du Nagoya basho et les déclarations préalables de la NSK, on s’attendait à un banzuke largement remanié et inédit. A ce titre, le banzuke paru aujourd’hui ne surprend pas.
  • Le sort des anciens bannis
Nagoya bashoAki bashoDifférence
KotomitsukiO-O2LicenciéOn ne peut plus grande.
GôeidôE-M4E-J1-14
ToyonoshimaE-M5O-J1-13
MiyabiyamaO-M5E-J2-14
ToyohibikiO-M6O-J3-14
WakakôyûE-M8E-J6-15
OkinoumiO-M14E-J8-11
DaidôO-J2O-Ms1-13
KiyoseumiO-J4O-Ms4-14
ChiyohakuhôO-J6O-Ms5-13
KasuganishikiO-J10O-Ms10-14

Comme annoncé par la NSK, tous les rikishi impliqués dans les paris illégaux et placés sous kinshin sont rétrogradés en division inférieures. Il s’agit de six rikishi de division makuuchi qui descendent en division jûryô et de quatre rikishi de division jûryô qui descendent en division makushita.
Toyonoshima (Tokitsukaze, O-J1), qui fut sekiwake et n’a plus revu la division jûryô depuis 5 ans, a commenté le banzuke tout juste sorti des presses avec une pointe d’amertume : "Mon nom est écrit en caractères plus petits.". Mais là n’est pas le plus important, il le sait : "Je suis vraiment content de pouvoir continuer à combattre. Quand je pense à ce qui est arrivé à Kotomitsuki, je suis reconnaissant de pouvoir remonter sur un dohyô.". Pendant son kinshin, sa sœur cadette mi-juillet et sa sœur aînée début août ont toutes deux donné naissance à un garçon : "Mes sœurs ont été courageuses alors je dois l’être aussi. Je veux remporter le yûshô et remonter en makuuchi dès le prochain tournoi.".
Après Daiju (大受) au Natsu basho 1977, Miyabiyama (Musashigawa, E-J2) est le deuxième rikishi à avoir été ôzeki et qui retombe en division jûryô : "Psychologiquement c’est pénible mais je vais tenir bon en gardant en tête que je paie les conséquences de mes actes.".
"Je suis toujours en train de réfléchir à ce que j’ai fait." a déclaré Wakakôyû (Ônomatsu, E-J6), dont la moitié de la heya est impliquée et qui subit la plus forte chute.
On peut rappeler que le sort de Matsutani (Matsugane, E-J11) est entre les mains de la NSK et devrait être connu le 6 septembre. Impliqué dans les paris illégaux, n'ayant pas passé d'aveux spontanés, il est, comme son collègue de heya Wakarikidô, sous la menace d'une sanction pouvant aller jusqu'au licenciement.
  • Les promotions en division makuuchi
    Les neuf promotions ou retours en division makuuchi établissent un record pour l’ère Shôwa (1989-). Mais d’autres inédits et raretés se profilent derrière.
    et un peu surpris
    Kyokunankai heureux
    Kyokunankai, l’un des deux nouveaux promus, est le deuxième plus lent rikishi à atteindre la division suprême : il lui aura fallu 105 tournois depuis ses débuts en mars 1993. Devant lui on trouve Hoshiiwato/星岩涛 et ses 115 tournois. Il est le sixième plus lent rikishi si on tient compte de son parcours depuis son accession à la division jûryô il y a 31 tournois, au Nagoya basho 2005. Sa promotion, obtenue à partir d’une place d’O-J12 et d’un score de 10-5, n’aurait pas été possible sans les circonstances particulières créées par l’affaire des paris illégaux. Aucune promotion n’a eu lieu à partir d’un classement aussi bas. En fait, un makekoshi l’aurait même mis en danger de rétrogradation en makushita, et il le sait : "En cas de makekoshi, je serais descendu alors je n’avais que le kachikoshi en tête. Ma promotion, elle est venue par hasard.". A 32 ans et 8 mois, il est également le quatrième plus vieux rikishi à être promu depuis l’après-guerre. Au Hatsu basho 2008, il était redescendu en makushita mais sa femme attendait leur premier enfant et il n’y était resté qu’un tournoi. Début septembre, leur deuxième enfant, un garçon, doit naître : "La famille va s’agrandir, je dois faire pour le mieux.". Quant à ses débuts en division reine, il ne les appréhende pas trop : "Huit autres personnes ont été promues alors les adversaires ne changeront pas trop.".
    Tosanoumi (Isegahama, O-M16), qui lui retrouve la division après huit tournois d’une position d’O-J7 et un score de 8-7, a 38 ans et 6 mois et devient le plus vieux rikishi de l’ère Shôwa à faire un tel retour : "Je n’ai rien fait de mal mais je me sens un peu fautif quand même. Je me demande si ce record est une bonne chose.". Promotion qui le laisse partagé, mais n’est pas sans une pointe de fierté, celle d’avoir obtenu son kachikoshi le dernier jour : "Je me suis battu jusqu’au dernier jour, et voilà le résultat.". Et puis en avril, son premier enfant, une fille, est né : "Mon objectif est de rester dans la course. Je dois pouvoir subvenir aux besoins de ma fille.".
    A 36 ans, classé E-J11 et auteur d’un 8-7 au Nagoya basho, Toyozakura (Michinoku, E-M17) est aussi de ces vétérans dont le retour était plus qu’improbable. Depuis l’établissement du système à quinze journées en 1949, il est le rikishi le plus mal classé à être promu avec ce score.
    Sôkokurai et Arashio oyakata
    Sôkokurai (Arashio, O-M13), l’autre nouveau promu, inscrit aussi son nom dans l’histoire du sumô mais d’une autre façon : il est le premier Chinois à accéder à la division makuuchi. "Rien ne peut me rendre plus heureux que cette promotion parce qu’elle me permet de rester dans l’histoire.". Depuis ses débuts à l’Aki basho 2003, il lui aura fallu 42 tournois pour en arriver là et il se place en septième position parmi les étrangers. On l’attendait un peu plus tôt : "Sept ans, ça a été un peu long peut-être. J'ai atteint un de mes objectifs.". Arrivé au Japon avec l'expérience de la lutte mongole, il a eu du mal à prendre du poids : "Au début je ne pouvais même pas avaler un bol de riz. Je le mélangeais avec du lait.". Il est en fait originaire de la province autonome de Mongolie intérieure ("J’ai envie de combattre mes aînés mongols.") et est né dans une famille d'éleveurs de montons, bovins, chameaux et a vécu sous la yourte. A sept ans, il a commencé la lutte mongole avant de passer à la lutte à 14 ans. Il a été remarqué par Arashio oyakata venu en Chine pour recruter de nouveaux élèves. Pour l'oyakata, qui a repris en main la heya en 2002, c'est la premier de ses rikishi qui accède à la division supérieure et il ne cache pas sa joie : "Pour ce tournoi, je veux qu'il obtienne coûte que coûte le kachikoshi et qu'ensuite il devienne un rikishi capable de monter jusqu'aux meilleures places et de combattre le yokozuna et les ôzeki.".
    • Les nouveaux sekiwake
    Tochiôzan
    Tochiôzan (Kasugano, O-S) était classé E-M1 et a fini avec neuf victoires au Nagoya basho. Il a battu au passage les ôzeki Baruto et Harumafuji. Il fera donc ses débuts de sekiwake sans repasser par la case komusubi : "Au-dessus, il n’y a que les ôzeki et le yokozuna. C’est une position à responsabilités. J’en suis conscient et je veux montrer un bon sumô.". Il est le deuxième japonais de ce banzuke, après l'ôzeki Kaiô, qui est en situation de kadoban. Ses deux tournois en tant que komusubi se sont soldés par un makekoshi et son maître Kasugano oyakata ne l’oublie pas : "Sekiwake et komusubi, c’est différent. Il ne faudra pas être timide, même face au yokozuna. Il est une des étoiles japonaises sur qui on compte, il va devoir donner tout ce qu’il a. Il s’est stabilisé sur le plan psychologique.". Tochiôzan a un peu piétiné depuis son arrivée en makuuchi il y a plus de trois ans, mais il est motivé : "Je veux battre même le yokozuna.".
    Aran et Mihogaseki oyakata
    L’autre sekiwake fera aussi ses débuts à ce rang et ne sera pas non plus passé par la case komusubi : le russe Aran (Mihogaseki, E-S) est champion du monde amateur en toutes catégories et a fait ses débuts de professionnel il a trois ans et demi. Son maître Mihogaseki oyakata, ancien ôzeki Masuiyama/増位山, dit de lui : "Il a toujours été puissant. Dernièrement il adapté sa puissance au sumô et arrive à bousculer ses adversaires. Avec l’expérience il a développé un sumô porté vers l’avant.". C’est le premier sekiwake de cette heya fondée en 1984 et Mihogaseki oyakata est confiant : "Il a encore de la marge. Je veux qu'il dépasse son maître.". Aran a mis 22 tournois pour parvenir au rang de sekiwake. Deux de moins que Hakuhô. "Je suis très heureux. Mon sumô avance mieux. Je veux avant tout obtenir le kachikoshi.".



    Hakuhô bientôt en librairie
    De son côté, le yokozuna Hakuhô, actuellement troisième au nombre de victoires consécutives (47), court après Chiyonofuji et ses 53 victoires (possible dès le sixième jour). Il pourrait également remporter son quatrième zenshô yûshô consécutif : "Si je commence à penser aux yûshô, aux séries de victoires, je vais me perdre. Mon objectif c'est de faire pour le mieux, comme à chaque tournoi.". Devant ce banzuke particulier il déclare : "On s'y attendait, mais ça surprend quand même.". Bien qu'il n'ait pas été directement impliqué ni sanctionné, il sait que ce tournoi ne sera pas tout à fait comme les autres : "Ce sera un nouveau départ. Moi aussi je vais m'appliquer à être un yokozuna digne de ce rang. Pour certaines choses, les mots ne suffisent pas et pour regagner la confiance on ne peut compter que sur ce que l'on fait sur le dohyô.".
    Le yokozuna a profité de la traditionnelle conférence de presse pour présenter sa biographie "Sumô yo !" (相撲よ!) qui paraîtra le 8 septembre.

    Rappel des promotions en division jûryô

    Sanspo, Jijicom, Mainichi

    Aki basho 2010 : changements de shikona

    Changements de shikona annoncés le 30 août 2010 par la NSK :

    Aki basho 2010 : changements de shikona (30 août 2010)
    Ancien shikona Nouveau shikona Nom civil Débuts Heya Rang
    Fukudayama 福田山 Genkaihô 玄 海鵬 FUKUDA Tatsunori 03/2004 Ôtake O-Sd50
    Tateno 立野 Chiyozakura 千代桜 TATENO Masaru 03/2010 Kokonoe E-Sd51
    Ryûkiyama 龍樹山 Shiroryû 白龍 KIM Suyon/SHIMODA Jûei 05/1999 Hanakago O-Sd79
    Yûdai 勇大 Yûki 勇輝 YAMASAKI Yûdai 03/2005 Michinoku O-Sd100
    Kudô 工藤 Ganjôyama 厳城山 KUDÔ Daisei 03/2010 Sakaigawa E-Jd19
    Tagen 田元 Harimaumi はり磨湖 TAGEN Makoto 03/2007 Kitanoumi O-Jd24
    Nishitani 西谷 Ryûôzan 龍王山 NISHITANI Tsuyoshi 11/2001 Tamanoi O-Jd26
    Yukita 雪田 Yukitsugaru 雪津軽 YUKITA Satoshi 03/2010 Sakaigawa E-Jk22

    Trois d'entre eux concernent des recrues de mars 2010 et non des moindres. Chiyozakura (ancien Tateno) est issu de l'université Nittai et vient de remporter un zenshô yûshô en division jonidan au Nagoya basho après avoir fini à 6-1 au Natsu basho. Ganjôyama (ancien Kudô) est moins en évidence mais a deux kachikoshi (4-3 et 6-1) à son actif. C'est plus difficile pour Yukitsugaru (ancien Yukita) qui a terminé ses deux tournois avec 2-5. Un changement de shikona dont il attend sûrement qu'il fasse tourner sa chance.
    Rappel des résultats des recrues 2010

    Aki basho 2010 : banzuke

    Makuuchi :
    Est Rang Ouest
    Hakuhô
    Miyagino beya
    yokozuna
    Harumafuji
    Isegahama beya
    ôzeki Kotoôshû
    Sadogatake beya
    Baruto
    Onoe beya
    ôzeki Kaiô
    Tomozuna beya
    Aran
    Mihogaseki beya
    sekiwake Tochiôzan
    Kasugano beya
    Kisenosato
    Naruto beya
    komusubi Kakuryû
    Izutsu beya
    Tokitenkû
    Tokitsukaze beya
    maegashira 1 Wakanosato
    Naruto beya
    Hômashô
    Shikoroyama beya
    maegashira 2 Tochinoshin
    Kasugano beya
    Kotoshôgiku
    Sadogatake beya
    maegashira 3 Kyokutenhô
    Ôshima beya
    Tokusegawa
    Kiriyama beya
    maegashira 4 Aminishiki
    Isegahama beya
    Takamisakari
    Azumazeki beya
    maegashira 5 Hakuba
    Michinoku beya
    Môkonami
    Tatsunami beya
    maegashira 6 Asasekiryû
    Takasago beya
    Kitataiki
    Kitanoumi beya
    maegashira 7 Tosayutaka
    Tokitsukaze beya
    Kokkai
    Oitekaze beya
    maegashira 8 Masatsukasa
    Irumagawa beya
    Kimurayama
    Kasugano beya
    maegashira 9 Bushûyama
    Musashigawa beya
    Hokutôriki
    Hakkaku beya
    maegashira 10 Shimotori
    Tokitsukaze beya
    Kotokasuga
    Sadogatake beya
    maegashira 11 Yoshikaze
    Oguruma beya
    Kôryû
    Hanakago beya
    maegashira 12 Takekaze
    Oguruma beya
    Kasugaô
    Kasugayama beya
    maegashira 13 Sôkokurai
    Arashio beya
    Tochinonada
    Kasugano beya
    maegashira 14 Tamawashi
    Kataonami beya
    Gagamaru
    Kitanoumi beya
    maegashira 15 Kakizoe
    Musashigawa beya
    Kyokunankai
    Ôshima beya
    maegashira 16 Tosanoumi
    Isegahama beya
    Toyozakura
    Michinoku beya
    maegashira 17


    Jûryô :
    Est Rang Ouest
    Gôeidô
    Sakaigawa beya
    1 Toyonoshima
    Tokitsukaze beya
    Miyabiyama
    Musashigawa beya
    2 Wakatenrô
    Magaki beya
    Hôchiyama
    Sakaigawa beya
    3 Toyohibiki
    Sakaigawa beya
    Kaisei
    Tomozuna beya
    4 Tamaasuka
    Kataonami beya
    Shôtenrô
    Musashigawa beya
    5 Sadanoumi
    Sakaigawa beya
    Wakakôyû
    Ônomatsu beya
    6Tamanoshima
    Kataonami beya
    Jûmonji
    Michinoku beya
    7 Sakaizawa
    Onoe beya
    Okinoumi
    Hakkaku beya
    8 Sadanofuji
    Sakaigawa beya
    Tokushinhô
    Kitanoumi beya
    9 Hoshikaze
    Oguruma beya
    Asôfuji
    Isegahama beya
    10 Sagatsukasa
    Irumagawa beya
    Matsutani
    Matsugane beya
    11 Shironoryû
    Sakaigawa beya
    Nakanokuni
    Minato beya
    12Takarafuji
    Isegahama beya
    Tochinowaka
    Kasugano beya
    13 Yamamotoyama
    Onoe beya
    Ryûhô
    Michinoku beya
    14 Iwakiyama
    Sakaigawa beya

    Makushita (10 premiers rangs) :

    Est Rang Ouest
    Yoshiazuma
    Tamanoi beya
    1 Daidô
    Ônomatsu beya
    Fukao
    Kitanoumi beya
    2 Fujiazuma
    Tamanoi beya
    Masunoyama
    Chiganoura beya
    3 Tsurugidake
    Musashigawa beya
    Kanbayashi
    Hakkaku beya
    4 Kiyoseumi
    Kitanoumi beya
    Mochimaru
    Tatsunami beya
    5 Chiyohakuhô
    Kokonoe beya
    Takateru
    Oitekaze beya
    6 Nionoumi
    Kitanoumi beya
    Kotoyutaka
    Sadogatake beya
    7 Aoki
    Kitanoumi beya
    Satsumahibiki
    Sakaigawa beya
    8 Hoshihikari
    Hakkaku beya
    Masuraumi
    Onomatsu beya
    9 Aoiyama
    Tagonoura beya
    Hakiai
    Kitanoumi beya
    10 Kasuganishiki
    Kasugano beya
    ......


    Gras vert : nouveau promu
    Gras italique : de retour dans la division
    Italique : rétrogradé
    Orange : kinshin au Nagoya basho (rétrogradé)
    Orange italique : kinshin à l'Aki basho basho

    NSK

    vendredi 27 août 2010

    Aki basho 2010 : vers un retour à la normale ?

    M. Murayama, Hanaregoma rijichô
    et le ministre Kawabata
    Hanaregoma oyakata est allé se présenter en tant que nouveau rijichô au ministre de tutelle de la NSK, M. KAWABATA Tatsuo (川端 達夫). Après le passage au purgatoire du Nagoya basho, il a exprimé son désir de voir l’Aki basho reprendre la forme habituelle des tournois avec la diffusion en direct par la NHK et la remise de la Coupe de l’Empereur et des autres distinctions et récompenses indépendantes de la NSK. Lors du Nagoya basho, 22 avaient été supprimées. M. Murayama, le vice-rijichô, également présent, lui a fait écho. Le ministre a entendu la demande mais a rappelé que certaines mesures, concernant par exemple l’éradication des liens avec le crime organisé, devaient toujours être prises. Ces mesures doivent être annoncées par la NSK le 30 août et le 1er septembre le comité de lutte contre le crime organisé (暴力団等排除対策委員会) sera inauguré. Le 6 septembre, les sanctions à l’encontre des rikishi mis en cause depuis la fin du Nagoya basho (ici) devraient aussi être annoncées.
    Hanaregoma rijichô n'exclut pas la possibilité de faire le tour de l'ensemble des comités responsables des diverses récompenses afin de présenter ses excuses au nom de la NSK.

    Hochi, Jijicom, Nikkan

    Aki basho 2010 : le retour des sponsors

    Avec
    Sans
    Si la NHK n’a pas encore fait état de ses intentions concernant la diffusion de l’Aki basho, les sponsors commencent eux à annoncer leur retour et les kimono des yobidashi devraient reprendre leurs airs de panneaux publicitaires, comme c’était le cas depuis 1949.
    Pour Kibun Shokuhin (紀文食品), producteur de produits alimentaires, la décision est en bonne voie : "On peut constater que la NSK fait des efforts pour améliorer la situation.". De même, Sugiyo (スギヨ) et Kamakobo (鈴広), dans le même secteur d’activité que le premier, affichent une attitude plutôt positive : "Nous voulons apporter notre soutien aux rikishi et au monde du sumô qui font de leur mieux.". D’autres restent prudents, tel l’assureur Asahi seimei hoken (朝日生命保険).
    Pour sa part, Nagatanien, dont le retrait avait été parmi les plus remarqués (ici), a d’ores et déjà annoncé son retour sur le dos des yobidashi. La compagnie reste par contre plus circonspecte quant aux kenshô et veut évaluer sa participation au cas par cas et plus exactement au rikishi par rikishi.
    D’après un proche de la NSK, plusieurs sponsors ont pris contact à propos des kenshô. Au Nagoya basho 2010, leur nombre est tombé de 1033 à 242.

    Mainichi, Hochi

    Démission au yokoban

    On a appris que FUKUCHI Shigeo (福地 茂雄, 76 ans), directeur de la NHK, a quitté son poste au yokoban (横審, ou Comité de délibération des yokozuna/横綱審議委員会). Il en était membre depuis mars 2009. La démission a été présentée le 2 de ce mois à M. Murayama, qui occupait alors les fonctions de rijichô, et acceptée. D’après les dires de l’intéressé, les raisons de ce départ sont qu'il est trop occupé par ses responsabilités au sein de la NHK et n’ont rien à voir avec le Nagoya basho.
    Suite au scandale des paris illégaux, la NHK avait en effet décidé de ne pas diffuser en direct le Nagoya basho. Cette décision aurait été vivement critiquée par d’autres membres du yokoban lors d’une réunion du 26 juillet, le lendemain de la fin du tournoi.
    L’annonce de la démission devait être faite lors de la réunion extraordinaire du comité du 25 août mais des malentendus au sein de la NSK l’ont ajournée jusqu’à la prochaine réunion. Bien qu’effectivement démissionnaire, M. Fukuchi a donc simplement été déclaré absent. (Ndlr : ces derniers propos sont attribués tantôt à Hanaregoma rijichô, tantôt à Murayama fukurijichô…)

    Par ailleurs, à l'heure actuelle, rien n'a été annoncé concernant la diffusion en direct de l'Aki basho.

    Sanspo, Mainichi

    Sumô et crime organisé : suite mais probablement pas fin

    Au premier plan, les locaux mafieux,
    à leur gauche, ceux de la NSK
    Dans le grand ménage que la NSK a entrepris afin de couper tous les liens avec le crime organisé, la voici obligée de balayer devant sa porte au sens quasiment littéral.
    La NSK possède un terrain et des locaux à Ôsaka qu’elle utilise pour stocker les équipements du Haru basho qui y a lieu chaque mois de mars. Elle loue une partie inutilisée de ce terrain (80 centimètres sur onze mètres, soit environ huit mètres carrés) à une compagnie qui possède des bâtiments adjacents. Il a été établi par la police que ces bâtiments sont en fait des bureaux d’un gang japonais affilié au clan Yamaguchi, le plus important du Japon. Le terrain loué par la NSK a été utilisé pour la construction d’un escalier extérieur pour les bâtiments en question, ce après quoi le gang s’y est installé.
    Les faits ont été rendus publics le 26 août mais la NSK, qui officiellement l'ignorait jusqu'alors, a été mise au courant par la police au mois de juin. Des procédures légales afin de dénoncer le contrat établi en avril 1997 et de faire évacuer le terrain au plus vite ont été engagées.

    Il y a quelques jours, un hebdomadaire a mis en cause l'ôzeki Harumafuji qui aurait été pris en photo avec deux membres de gang lors d'une partie de golf organisée par sa heya et à laquelle de nombreuses personnes extérieures à la heya ont participé. La NSK a demandé au journal de lui fournir l'identité et le clan d'appartenance des deux hommes. Elle s'est vu opposer une fin de non recevoir et semble avoir décidé qu'il n'y avait pas matière à inquiéter l'ôzeki ou son entourage.

    Sanspo, Mainichi

    Visite médicale pour les rikishi

    Yamamotoyama
    Prise de sang pour Hakuhô
    Les rikishi ont passé une visite médicale organisée au Ryôgoku Kokugikan ce matin. Le yokozuna Hakuhô a gaiement devisé avec les ôzeki Kaiô et Harumafuji, convoqués en même temps que lui. Il a perdu cinq kilos et en pèse maintenant 149. "Avec les chaleurs de l’été mon appétit a diminué et j’ai maigri." a-t-il expliqué. Yamamotoyama a lui pris un kilo et porté son nouveau record à 266 kilos.
    A l’inverse, parmi les dix rikishi qui ont été placés sous kinshin, six ont maigri. Les chaleurs estivales ne sont pas à mettre en cause dans leur cas mais plutôt les effets psychologiques de leur situation et de l’incertitude quant à leur avenir. Toyohibiki a perdu sept kilos : "J’ai quand même repris du poids depuis le jungyô.". Miyabiyama a lui grossi de 8 kilos et passe de 180 à 188. Il était pourtant descendu à 170 au moment du jungyô (ici) : "Je devais absolument reprendre du poids donc je me suis gavé.".

    Sanspo, Nikkan

    lundi 23 août 2010

    Aki basho 2010 : programme

    Programme relatif à l'Aki basho 2010 publié par la NSK :
    • 30 août : publication du banzuke
    • 31 août : assemblée des rikishi
    • 3 septembre : shindeshi kensa 1 et 2
    • 4 septembre : keiko sôken (public et gratuit)
    • 10 septembre : comité d'organisation des combats
    • 11 septembre : dohyô matsuri
    • 12 septembre : premier jour (shonichi)
    • 26 septembre : dernier jour (senshûraku)
    • 27 septembre : réunion du yokoban
    • 29 septembre : comité d'organisation du banzuke du Kyûshû basho
    • 2 octobre : cérémonie d'intai de Chiyotaikai
    • 3 octobre : cérémonie d'intai d'Asashôryû
    • 4 octobre : tournoi du Japon (Zennihon rikishi senshiken taikai/全日本力士選士権大会)
    NSK

    vendredi 20 août 2010

    La NSK se dote d'un rijichô externe

    Les deux rijichô :
    Hanaregoma oyakata et M. Murayama
    L'éventualité en avait été évoquée au moment de la nomination de Hanaregoma oyakata comme rijichô, le Monbushô l'avait fortement encouragée, et c'est maintenant chose faite : un poste de vice-rijichô (副理事長/fukurijichô) a été créé et attribué à M. Murayama.
    La réunion extraordinaire des riji qui s’est tenue cet après-midi a également nommé Takanohana oyakata au poste de chef des juges (審判部長/shinpanbuchô) et Kokonoe oyakata au poste de responsable des jungyô (巡業部長/jungyôbuchô). Takanohana oyakata, 38 ans depuis quelques jours, est le deuxième plus jeune chef des juges après Dewanoumi oyakata (ancien yokozuna Sadanoyama/佐田の山) et ses 35 ans. L’ancien rijichô Musashigawa oyakata succède à Takanohana oyakata à la tête de centre de formation et Nishonoseki oyakata, responsable du Nagoya basho, prend la direction du service des relations publiques (広報部長/kôhôbuchô).

    Sanspo, Yomiuri

    Aki jungyô 2010 : en zone sinistrée

    Le comité d’organisation du Shôbara Satoyama basho, qui doit se tenir le 29 octobre dans le cadre de l’Aki jungyô, a fait savoir à la NSK qu’il apprécierait un geste de la part des rikishi. La ville de Shôbara, préfecture de Hiroshima (広島県庄原市), a en effet été victime des pluies diluviennes qui ont frappé la région en juillet. Les dégâts, dont les traces sont encore visibles, s'élèvent à plus d'un milliard de yen (environ 11 millions d'euros). Les billets, qui doivent être mis en vente le 1er septembre, les affiches et tracts sont en cours de production.
    "Ce serait un encouragement pour les zones sinistrées et les personnes qui ont été blessées que de recevoir une visite." a déclaré un responsable local du commerce de l’industrie et du tourisme. "Un nouveau responsable des jungyô doit être nommé mais nous coopérerons autant que possible." a répondu Hanaregoma rijichô, dont la nomination à la tête des riji a laissé vacant le poste de responsable des jungyô.

    Nikkan

    lundi 16 août 2010

    Kotomitsuki : tout doit disparaître

    A Okazaki, préfecture d’Aichi (愛知県岡崎市), la ville natale de l’ancien ôzeki, l’association des supporters de Kotomitsuki tiendra sa cérémonie de dissolution le 31 août. De 200 à 300 membres sont d’ores et déjà attendus. N’ayant aucun contact avec l’intéressé depuis son licenciement le 4 juillet, privée de danpatsushiki, les activités de l’association sont au point mort. Et il est plus que probable que Kotomitsuki ne fera pas le déplacement le 31.
    L’association a été créée juste avant le Kyûshû basho 1999 lors duquel Kototamiya était devenu Kotomitsuki et avait fait ses débuts en division jûryô. Elle avait atteint son nombre maximal de membres, 1200, au Nagoya basho 2007 où la promotion au rang d’ôzeki de l’enfant du pays s’était décidée. Le rideau tombera donc définitivement en fin de mois pour des fans qui ne cachent pas leur désolation.

    Nikkan

    vendredi 13 août 2010

    Des nouvelles de Wakakirin

    Suzukawa (droite) qui mime un
    tsuppari sur Jo Akira
    Hasards du calendrier qui rappellent d'autres affaires sombres du sumô, SUZUKAWA Shin’ichi/鈴川真一, ancien maegashira Wakakirin (若麒麟, 26 ans, Oguruma) fait parler de lui. Pour mémoire, Wakakirin, alors classé E-J3 et en progression, avait été contraint de quitter le sumô professionnel début 2009, convaincu d’avoir consommé de la marijuana.
    Le 11 août, le redevenu SUZUKAWA Shin’ichi s’est entraîné pour la première fois en public, dans un gymnase de Tôkyô. Obligé de se reconvertir, il prépare ses débuts en catch le 25 septembre. Il a perdu 20 kg (il en pèse maintenant 120) et a musclé son cou. Depuis deux mois et demi, il s’entraîne 6 jours par semaine, pendant 3 à 4 heures : "Les brise-chutes (ukemi/受け身) sont différents de ceux du sumô. Ce sont des brise-chutes pour tomber sur des tapis comme en jûdô. Vous devez les apprendre pour éviter les blessures.". Son entraîneur, MIYATO Yûkô/宮戸優光 est plutôt laudatif : "Il est meilleur que je ne le pensais. En très peu de temps, il est devenu capable de travailler sans s’arrêter pendant une trentaine de minutes.". Il ne les a pas montrées ce jour-là mais on dit que l'ancien rikishi a déjà des armes secrètes pour le combat.
    Après son exclusion, Antonio INOKI/アントニオ猪木 a accueilli le rikishi déchu dans sa fédération de catch (IGM, Inoki Genome Federation) : "Je dois lui revaloir. Je connais la date à laquelle je vais débuter alors je ne dois pas lésiner.".

    Sponichi, Daily Sports

    jeudi 12 août 2010

    Changement de rijichô à la NSK

    L'ancien rijichô
    Les riji, rassemblés en réunion extraordinaire au Ryôgoku Kokugikan cet après-midi, ont reçu et accepté la démission de Musashigawa rijchô, qui a invoqué son mauvais état de santé. Ils ont aussitôt procédé à un vote interne qui a désigné Hanaregoma oyakata, responsable des jungyô, comme onzième rijichô. Il a obtenu 8 voix contre 4 à Kitanoumi oyakata. Musashigawa rijichô, devenu riji pour la première fois en 2002, effectuait son deuxième mandat de rijichô. Il avait succédé en septembre 2008 à Kitanoumi oyakata, qui avait aussi traversé des scandales successifs, le dernier étant l’affaire Rôhô-Hakurôzan/usage de drogue, qui l'avaient finalement conduit à la démission. Même si ses problèmes de santé sont indéniables, Musashigawa rijichô est donc le deuxième rijichô  consécutif à renoncer à ses fonctions en raison de scandales à répétition.

    Quelques extraits de la conférence de presse du nouveau rijichô :

    Q : Comment envisagez-vous l'administration de la NSK ?
    Hanaregoma oyakata : Je suis un novice en la matière. Je vais essayer d'avancer pas à pas en prenant conseil auprès de plus personnes plus expérimentées.

    et le nouveau
    Q : Au Monbushô notamment, des voix s'élèvent en faveur de la nomination d'un membre extérieur au poste de rijichô.
    Hanaregoma oyakata : J'ai eu confirmation que ça n'avait rien d'obligatoire.

    Q : Pourrait-on voir un membre extérieur (M. Murayama) nommé à un poste tel que vice-administrateur par exemple ?
    Hanaregoma oyakata : Je suis très reconnaissant envers M. Murayama de ce qu'il a accompli pendant qu'il a exercé les fonctions de rijichô, et dont des membres internes comme nous n'aurions pas été capables. En ce qui concerne un poste de vice-administrateur, je préfère laisser la décision à l'assemblée des riji plutôt que de répondre moi-même.

    Q : Dans quel état d'esprit avez-vous accepter le poste ?
    Hanaregoma oyakata : Jusqu'au tout dernier moment j'ai hésité. Mais beaucoup de riji soutenaient ma candidature alors je me suis dit que je devais accepter. Maintenant que j'ai accepté, j'ai l'intention de faire tous les efforts dont je suis capable.

    Q : Pourquoi avez-vous tant hésité ?
    Hanaregoma oyakata : Je me suis interrogé sur ma capacité à occuper ce poste. Je n'étais pas vraiment confiant. Mais les encouragements de nombreux autres riji m'ont fait prendre ma décision.

    Q : Quelles sont les raisons de la démission de Musashigawa rijichô ?
    Hanaregoma oyakata : Sa santé est très mauvaise. Son médecin lui a dit qu'il ne devait pas faire d'imprudences et lui a demandé d'arrêter. Il n'a pas fait référence à la série de problèmes mais les anciens rijichô comprennent bien que ça a influencé sa décision.

    Q : La participation de nouveaux rikishi aux paris illégaux a été révélée.
    Hanaregoma oyakata : C'est regrettable. J'espère qu'il n'y en aura plus d'autres.

    Q : Quelles réformes souhaitez-vous mettre en oeuvre ?
    Hanaregoma oyakata : Plutôt que de mettre en oeuvre des réformes, il s'agit plutôt de régler rapidement les problèmes actuels. Le plus important est de faire en sorte que de tels problèmes ne se reproduisent plus à l'avenir.

    Hanaregoma rijichô est l’ancien ôzeki Kaiketsu (魁傑), en activité de septembre 1966 à janvier 1979. Issu du club de jûdô de Nichidai (日本大学) , il a interrompu ses études et a intégré la Hanakago beya. Il a été promu en division makuuchi à l’Aki basho 1971 et au rang d’ôzeki au Haru basho 1973. Suite notamment à des blessures, il a perdu ce grade au Hatsu basho 1976 puis l’a récupéré au Haru basho 1977, avant de le perdre définitivement au Kyûshû basho de la même année. Il a remporté deux yûshô (Kyûshû basho 1974 et Aki basho 1976) ainsi que plusieurs kinboshi et prix. En tant que maître, il a produit le 62ème yokozuna Ônokuni (大乃国, actuel Shibatayama oyakata/芝田山親方). Au sein de la NSK, il a été chef des juges et est en charge des jungyô depuis février.

    Sanspo, Mainichi, Jijicom

    Paris illégaux : deux rikishi de la Matsugane impliqués

    Le comité spécial (特別調査委員会) a annoncé que l’enquête menée par la police a mis à jour la participation aux paris illégaux sur le baseball de deux rikishi de la Matsugane beya : Matsutani (松谷, 26 ans, Matsugane, E-J8) et Wakarikidô (若力堂, 23 ans, Matsugane, sandanme). Les deux hommes n’ont pas passé d’aveux spontanés à la NSK et encourent donc une sévérité accrue, la possibilité du licenciement n’étant pas écartée. Matsutani avait été le seul promu en division jûryô du dernier Natsu basho (ici). Le comité spécial doit examiner leur cas ainsi que l’affaire des locaux loués pour les tournois à Ôsaka et qui seraient liés au crime organisé, dans laquelle Matsugane oyakata est impliqué. La décision du comité sera entérinée lors de la réunion du 6 septembre et communiquée aux riji.
    Matsugane, Matsutani, Wakarikidô
    C’est donc l’enquête de la police qui a découvert le pot aux roses et en a informé les deux rikishi le 28 juillet par l’intermédiaire de leur oyakata. Le 29, M. Murayama, rijichô par intérim, en a été informé et le comité a entendu les rikishi le 30. Matsugane oyakata s’est excusé, reprenant la formule standard désormais bien connue.
    Matsutani aurait été initié par Furuichi à l’occasion d’un entraînement extérieur organisé à l’Onomatsu en 2008. Lui-même aurait par la suite initié Wakarikidô. Les paris auraient eu lieu à partir du mois de mars et pendant environ cinq mois. Matsutani aurait parié à hauteur de 10.000¥ une quinzaine de fois,  et Wakarikidô à hauteur de 5.000¥ trois fois.
    Matsugane oyakata et ses deux rikishi se sont présentés dans la soirée devant la presse afin de s’expliquer et d’à nouveau s’excuser. Les deux rikishi n’ont pas pris conscience de la gravité de leurs actes, pensant que tout se déroulait entre amis. Concernant le fait qu’ils n’ont pas passé d’aveux à la NSK, ils allèguent la peur, notamment du crime organisé, dont ils auraient appris l’implication par la télévision. "Les mesures punitives seront décidées par les riji mais c’est très fâcheux." a déclaré Hanaregoma rijichô.

    Le comité spécial a également évoqué l'affaire Sanoyama (ici). Bien qu'en l'état actuel la balance penche plutôt dans la direction de l'innocence de l'ancien ôzeki Chiyotaikai, le comité poursuit ses investigations et souhaite obtenir des informations complémentaires du Shûkan shinchô avant de rendre ses conclusions.

    Mainichi, Nikkan, Hochi

    lundi 9 août 2010

    Démission d'Oshiogawa oyakata

    La NSK a annoncé la démission d’Oshiogawa oyakata (押尾川親方, 33 ans, ancien maegashira Wakatoba/若兎馬, vrai nom YAMADA Hiromi/山田 裕三). Devenu Oshiogawa oyakata après son intai en septembre 2007, il était resté à l’Oguruma beya comme oyakata rattaché. "Vers le mois de juin, il m’a parlé de son intention de démissionner pour des raisons personnelles. C’est dommage mais on n’y peut rien. Je ne sais pas exactement ce qu’il compte faire à l’avenir." a déclaré Oguruma oyakata.
    Le nom d’ancien Oshiogawa, qui a appartenu jusqu’en avril 2008 à l’ancien ôzeki Daikirin décédé la semaine dernière, revient maintenant à Takekaze, également de l’Oguruma beya.

    Sanspo, Yomiuri

    dimanche 8 août 2010

    Natsu jungyô 2010 : jours 1 à 3

    Programme du Natsu jungyô 2010
    Vendredi 6 août Minamiuonuma 南魚沼市 Niigata 新潟県
    Samedi 7 août Niigata 新潟市 Niigata 新潟県
    Dimanche 8 août Fukushima 福島市 Fukushima 福島県
    Mardi 10 août Akita 秋田市 Akita 秋田県
    Mercredi 11 août Kitaakita 北秋田市 Akita 秋田県
    Jeudi 12 août Aomori 青森市 Aomori 青森県

    • Jour 1 : Minamiuonuma, préfecture de Niigata, 6 août 2010
    Le Natsu jungyô a débuté le 6 août dans la ville de Minamiuonuma, préfecture de Niigata. Une fois encore, cette occasion de se rapprocher des populations provinciales est placée sous le signe de la contrition.
    Les excuses
    Le sermon
    A 8h30, avant le début de l’entraînement, Hanaregoma oyakata, responsable des jungyô, a réuni les sekitori et leur a adressé un sermon qui a duré une dizaine de minutes : "Vous devez tous avoir comme objectif de changer la situation dans laquelle se trouve le sumô. Je souhaite que vous vous donniez sans réserve afin de restaurer sa réputation perdue.". Les rikishi sont donc priés de se tenir à la disposition du public, de se livrer sur le dohyô comme sil s’agissait d’un tournoi officiel et de surveiller leur comportement même hors du dohyô. Avant que les combats des rikishi de makuuchi ne commencent, en tant que représentant de la NSK, Hanaregoma oyakata s’est également présenté devant le public et, du centre du dohyô, a présenté des excuses.
    Miyabiyama et Toyonoshima
    Les bannis de retour :
    Kasuganishiki, Chiyohakuhô, Daidô
    Miyabiyama, Gôeidô, Okinoumi
    Toyonoshima, Toyohibiki, Wakakôyû
    Neuf des dix rikishi placés sous kinshin et absents du Nagoya basho sont présents. Kiyoseumi est forfait pour cause de blessure et Gôeidô, blessé à l’entraînement le 3, est bien là mais n’a pu prendre part ni à l’entraînement ni aux combats. L’ancien ôzeki Miyabiyama, Toyonoshima ou encore Chiyohakuhô ont payé de leur personne.

    Le kinshin a donc pris fin mais pas la route vers la rédemption et ce jungyô s’en annonce comme une des étapes. Dans une ambiance où la tension nerveuse était palpable, Hakuhô a fait de Toyohibiki, un des disgraciés, son partenaire de kawaigari et l’a embarqué dans une séance des plus intenses, donnant dès le premier jour un ton plutôt musclé aux entraînements. Au septième combat, Toyohibiki s’est écroulé en arrière. Choqué, il a été momentanément incapable de continuer, avant néanmoins de revenir sur le dohyô, échevelé et hors d’haleine. Hanaregoma oyakata, qui observait tout ça du bas du dohyô, a approuvé : "Il s’est donné à fond.".
    Hakuhô : (A propos de la séance imposée à Toyihibiki, avec une pointe d’humour.) Il a participé aux paris illégaux sans prendre conscience que c’était répréhensible. Il a enduré le kinshin et participe au jungyô. C’est un honneur pour lui que d’avoir été choisi. (Il n’a apparemment pas fini d’aider les âmes égarées à retrouver le droit chemin.) Demain, ce sera peut-être Wakakôyû. Ce sera une bonne expérience pour eux. Je vais recommencer demain et après-demain.
    Toyohibiki : (Emu.) Je suis reconnaissant que le yokozuna se soit entraîné avec moi. Ca a été terrible mais je me sens bien après ça. (On a pu entendre Hakuhô l’encourager à tenir bon.) J’ai senti qu’il y avait de l’affection. (Au passage, un petit message au public.) Pour faire comprendre aux fans à quel point je me remets en question, il n’y a que les entraînements. (Il va très probablement se retrouver en division jûryô au prochain tournoi.) Je veux rapidement retrouver une position qui me permette d’affronter le yokozuna.

    En ce premier jour du jungyô, 60% des billets ont été vendus et on pouvait remarquer les sièges vides. Tout comme on pouvait remarquer la présence d’une vingtaine de policiers. Présence inhabituelle pour un jungyô mais sur celui-ci plane l’ombre de la présence du crime organisé comme le rappelle aussi la pancarte de l’entrée précisant que les lieux sont interdits à toute personne y étant liée.

    • Jour 2 : Niigata, préfecture de Niigata, 7 août 2010
    Toujours sous l’œil de la police, la deuxième journée du jungyô était organisée à Niigata, la ville, et 3000 personnes étaient venues remplir la salle. Comme il l’avait annoncé la veille, Hakuhô a pris soin de Wakakôyû en lui imposant le même traitement qu’à Toyohibiki. Neuf combats et du butsugarigeiko plus tard, il s’est à son tour retrouvé couvert de sable. Le prochain sur la liste devrait être Toyonoshima.
    Hakuhô : Wakakôyû a l’air déprimé. Je le serais aussi si j’avais été à sa place. C’est bien qu’il puisse se concentrer sur le sumô maintenant qu’il n’est plus sous kinshin.
    Wakakôyû : Je remercie le yokozuna de son intérêt. Ce n’est pas un partenaire avec lequel je m’entraîne d’habitude, je suis ravi qu’il m’ait choisi. J’ai l’occasion de pouvoir revenir et je vais faire de mon mieux.
    Hanaregoma oyakata : (A propos de l’attitude positive de Hakuhô.) Si les entraînements sont poussés jusqu’à l’épuisement, l’opinion du public sur les rikishi va changer.
    Toyonoshima : Si le yokozuna me choisit, je me donnerai aussi à fond.

    Un autre visage des jungyô :
    Shimotori et Takamisakari consolent
    un mini-partenaire d'un jour.
    En début de journée, Hanaregoma oyakata avait à nouveau réuni les rikishi et il s’est adressé en particulier à Miyabiyama et Toyonoshima. La veille, il les avait vus s’entraîner uniquement avec des rikishi de division jûryô. Bien que leur descente dans cette division soit acquise, il leur a dit ce qu’il en pensait : "Hier vous vous êtes entraîner avec les jûryô mais actuellement vous êtes en makuuchi. Comportez-vous comme tels. Si vous ne vous entraîner pas avec des rikishi de makuuchi, ça ne vaut rien. Soyez plus rigoureux. C’est évident, vous devez le faire de vous-même.". Obéissant, Toyonoshima a livré 14 combats contre des rikishi de makuuchi : "Avant l’entraînement, Miyabiyama et moi avons parlé et décidé de montrer notre détermination. Ce n’est pas un entraînement si vous ne livrez pas assez de combats.".
    Hanaregoma oyakata a aussi montré l’exemple en signant des autographes avant le début des combats de makuuchi. Le voyant répondre immédiatement aux sollicitations, les spectateurs se sont rapidement rassemblés en une longue file d’attente. "Ce serait bien si les sekitori faisaient la même chose." a déclaré le responsable des jungyô.
    Mais Hanaregoma oyakata n’en ferait-il pas trop ? Une de ses chevaux de bataille est de combattre l’absentéisme des rikishi pendant les jungyô. Il a donc "recommandé" à tous de rester autour du dohyô pendant la durée des entraînements. Jusqu’à présent, les rikishi allaient et venaient, sortant faire des shiko ou autres. Le résultat des nouvelles pratiques est une foule de rikishi qui s’entassent autour du dohyô. "Il y a trop de rikishi maintenant et on se demande si les spectateurs arrivent à voir quelque chose." a résumé la situation le vétéran Tosanoumi. Et de fait, certaines plaintes de fans se sont déjà faites entendre : "Je me suis approché vraiment près mais je n’ai rien pu voir.".

    Cette étape à Niigata a aussi été pour Shôhô (祥鳳, 29 ans, sandanme, Kasugayama), un des tsukebito du yokozuna Hakuhô, l’occasion de faire ses débuts de yumitori rikishi (弓取り力士). Très agité depuis le matin, il a néanmoins rempli sa mission sans faillir. Il a appris la veille qu’il débuterait ce jour : "J’étais très nerveux, mes jambes tremblaient. Je pensais qu’il ne fallait absolument pas que je fasse tomber l’arc.". L’actuel yumitori depuis l’intai d’Asashôryû en février est Chiyonohana (千代の花, 34 ans, sandanme, Kokonoe). Traditionnellement, cette fonction revient à un rikishi de la heya du yokozuna. Ce n’est pas le cas de Shôhô mais il appartient à la même ichimon et c’est donc lui que le sort a choisi. "Je ne sais pas encore quand je commencerai en tournoi officiel." a-t-il précisé. Ironie du sort justement, il a fait ses débuts le jour où Hakuhô, qui reste sur 47 victoires en tournois officiels, a perdu face à Baruto.

    Niigata, c’est aussi la ville natale de SAITÔ Takeshi (Tokitaizan), le jeune deshi mort en juin 2007 sous les sévices de certains de ses condisciples et de son maître, MASTUMOTO Jun’ichi, le Tokitsukaze oyakata d’alors. "Je veux oublier le monde du sumô autant que possible. Quand je pense à mon fils, je sens ma responsabilité de père. Le temps s’est arrêté il y a trois ans. Je revois mon fils revenu dans un cercueil et je ne peux pas m’empêcher de me demander pourquoi. Le regard de la société est différent mais le monde du sumô ne change pas du tout. Il y a des enfants qui veulent devenir professionnel. J’aimerais que les parents puissent les confier en toute tranquillité." a déclaré son père, qui avoue que les périodes de tournois sont particulièrement angoissantes. En mai dernier, MASTUMOTO Jun’ichi a été condamné à cinq ans de travaux forcés mais a fait appel. "Je veux qu’on en finisse le plus vite possible." a commenté M. Saitô.

    • Jour 3 : Fukushima, préfecture de Fukushima, 8 août 2010
    Toyonoshima, et de trois pour Hakuhô
    C’est au gymnase de la ville de Fukushima que la première partie du Natsu jungyô a été clôturée devant 2800 spectateurs. Homme de parole, Hakuhô a traîné dans le sable Toyonoshima, ravi de son sort et qui lui aussi a senti l’affection du yokozuna s’exprimer à travers cette séance intense de neuf combats et trois minutes de butsugarigeiko. "Seuls ceux qui l'ont vécu comprennent." a-t-il assuré.
    Kisenosato le héros
    Hakuhô : Pendant ces trois jours, nous avons été encouragés de façon plus chaleureuse que je ne l’avais imaginé. Une nouvelle fois, j’ai senti l’importance des fans.
    C’est le sekiwake Kisenosato qui s’est fait remarqué en remportant 17 combats d’affilée. Il a commencé par Kakizoe, a ensuite battu Toyonoshima quatre fois, Tochiôzan et Wakakôyû trois fois chacun, Hakuba, Kotoshôgiku, Takamisakari, Takekaze, Hômashô et Okinoumi une fois chacun. Il s’est finalement incliné devant l’ôzeki Baruto. "Je suis plutôt en forme. Je vais aussi essayer d’améliorer la qualité de mon sumô. Si l’occasion se présente, j’aimerais bien rencontrer le yokozuna et les ôzeki." a-t-il fait part de ses désirs pour les deux dernières journées.
    Par ailleurs, Toyohibiki et Okinoumi étaient parmi les rikishi qui ont participé à la séance de poignée de mains quotidienne.
    Comme depuis le début, la police locale était présente mais aucun problème n’a été signalé jusqu'à présent. La troupe itinérante du sumô a pris la route pour la préfecture d’Akita où le jungyô reprendra le mardi 10.

    Sanspo, Mainichi, Hochi, Yomiuri, Jijicom, Nikkan, Asahi