jeudi 3 mars 2011

Paris illégaux : fin de l'enquête

Toyonoshima, Miyabiyama
Dans l'affaire des paris illégaux sur le base-ball, la brigade de lutte contre le crime organisé de la police métropolitaine de Tôkyô a déféré trente personnes. 26 sont suspectées de pari simple (1) tandis que 4 sont suspectées d'organisation (2). Parmi les 26, 22 sont membres de la NSK et 16 rikishi en activité. Presque toutes les 40 personnes ayant reconnu leur implication ont été déférées. Ainsi se clôt l'enquête de la police.
Les noms cités par le Mainichi Shimbun
1- ancien ôezki Kotomitsuki, ancien oyakata Ôtake, Toyonoshima, Gôeidô, Miyabiyama, Takenawa oyakata, Chiyohakuhô, Kiyoseumi, Tokoike (coiffeur/tokoyama)
2- SHIGYÔ Minoru (執行 稔, entraîneur), Azusayumi (梓弓, YAMAMOTO Shunsaku, ancien makushita)

L'affaire du yaochô relève uniquement de la NSK mais l'affaire des paris illégaux relève-t-elle également de la justice. Néanmoins, les charges contre les 26 pourraient être abandonnées. En effet, les éléments à charge sont insuffisants et la police n'a notamment pas pu faire la preuve du lien avec le crime organisé (principalement en raison de la mort d'un des parrains). Les allégations concernant des paris sur des combats de sumô n'ont elles pas abouti.

Le 14 février, 9 personnes, dont les rikishi de jûryô Shironoryû et Daidô, avaient déjà été déférés. Fin janvier, quatre personnes dont la famille Furuichi (l'aîné, le cadet et la mère) avait été inculpés. Le 28 février, Kotomitsuki a témoigné dans le procès contre FURUICHI Mitsumoto (l'aîné) pour chantage sur l'ancien ôzeki. Kotomitsuki, qui avait intenté une action en justice pour être réintégré, a par ailleurs été débouté.

Mainichi

Haru basho 2011 : shindeshi kensa

Novembre 2008 :
SAKUMA Takayuki
yokozuna universitaire
Les inscriptions pour le shindeshi kensa qui aura lieu après-demain 5 mars ont été clôturées aujourd'hui. Trente candidats se présenteront, soit, avec les six candidats qui ont déjà passé le shindeshi kensa n°2, un total de 36 pour ce shindesji kensa, traditionnellement le plus fréquenté. C'est le nombre le plus bas depuis que le système actuel a été mis en place en 1973. Mars 2011 détrône donc mars 2009 qui détenait jusqu'à maintenant le record avec 41 candidats. A l'inverse, le record d'affluence a été établi au plus fort de l'ère Waka-Taka(nohana) avec 160 candidats. 1999 est la dernière année où la centaine a été dépassée. L'an dernier, 52 candidats s'étaient présentés.
Au-delà des scandales successifs, le fait de ne pas savoir quand les tournois reprendront et donc quand ils pourront faire leurs débuts a probablement découragés certains postulants. D'après un proche de la NSK, c'est le cas de SAKUMA Takayuki (佐久間 貴之), étudiant de quatrième année à la Nichidai/日大, yokozuna universitaire il y a trois ans et finaliste battu par MEIGETSUIN Hidemasa l'an dernier (ici), qui a reporté son entrée à la Kitanoumi beya. "Il n'y aurait rien eu de surprenant à n'avoir aucun candidat. C'est même formidable d'en avoir 36. Faire entrer des shindeshi alors qu'il n'y aura pas de tournoi est étonnant de la part de la NSK." a déclaré le responsable d'un important club de sumô lycéen. Hanaregoma rijichô fait une analyse différente : "C'est peut-être aussi dû aux scandales mais depuis quelques années, en raison notamment de la baisse du taux de natalité, le nombre de gens qui choisissent le sumô professionnel diminue.".

Sanspo, Yomiuri