mardi 7 septembre 2010

Nouvelle affaire de violences ?

26 mars 2008 : Daiyûbu promu jûryô
avec Shibatayama oyakata
Daiyûbu (大勇武, 27 ans, Shibatayama, DAVAADORJI Undrah), rikishi d’origine mongole qui s’est retiré en juin 2010, réclame 70.000.000 ¥ (environ 630.000 €) à la Shibatayama beya et à la NSK. L’ancien rikishi de division jûryô déclare avoir été poussé à l’intai par les actes de violence subis de la part de son maître Shibatayama oyakata et a déposé plainte le 31 août.
D’après maître MARUYAMA Kazuya, qui représente le plaignant et a dévoilé les faits en conférence de presse ce jour, le 4 juin, Daiyûbu aurait été frappé à mains nues et à coup de pantoufles. Les blessures causées, entorse du cou et contusions au visage, auraient nécessité 10 jours de convalescence. Le rikishi aurait alors annoncé sa décision d'arrêter, ce à quoi Shibatayama oyakata aurait répondu : "J'espérais que tu me dirait ça.". La responsabilité de la NSK est mise en cause en tant qu'employeur. Toujours d'après maître Maruyama, depuis son arrivée à la heya en 2001, Daiyûbu aurait été quotidiennement victime de violences et de vexations de la part de Shibatayama oyakata.
Daiyûbu a débuté au Haru basho 2001. Après sa victoire en sandanme au Haru basho 2008, il a été promu en division jûryô, devenant le premier sekitori de la heya, mais n’y est resté qu’un tournoi.
Hanaregoma rijichô, de la même ichimon que Shibatayama oyakata, est bien entendu embarrassé par cette possible nouvelle affaire et a demandé des précisons à l'oyakata. Celui-ci a déclaré que, devant la mauvaise conduite de son rikishi, il l'avait renvoyé. Une main aurait en effet malencontreusement atteint Daiyûbu. "Après le Natsu basho, Daiyûbu m'a rendu vite à la heya pour m'annoncer son départ et tout était normal. Il avait encore son mage. On m'a dit qu'il s'est teint les cheveux quelques jours plus tard. Quant aux actes en question, il ne s'agit pas de violence, il font partie de la formation d'un rikishi. Ce ne sont pas des actes destinés à blesser. On a exagéré cette histoire. Si tous les rikishi qui ont arrêté ressortent ce genre de choses, on n'a pas fini." a-t-il déclaré.
De son côté, Shibatayama oyakata, s’en remettant à son avocat, s’est refusé à tout commentaire public.