mardi 29 juin 2010

Nagoya basho 2010 : début des entraînements

Avec la certitude que le Nagoya basho aura lieu, les entraînements ont repris dans les différentes heya.
A la Tokitsukaze, dont l'oyakata est menacé de "rétrogradation ou plus" et dont une des têtes d'affiche, Toyonoshima, est suspendue pour le tournoi et kinshin, on a prié pour le repos de l'âme de SAITÔ Takashi (Tokitaizan), le jeune deshi mort tragiquement suite à des sévices subies à la heya en juin 2007. "C'est un évènement terrible. Et il n'y a pas d'excuse au fait que nous soyons à nouveau dans les problèmes. Jusqu'à ce que la NSK ne donne ses directives, je vais m'occuper des entraînements comme d'habitude." a déclaré Tokitsukaze oyakata, qui était présent ainsi que Toyonoshima.





A la Miyagino, dont un des rikishi de makushita et tsukebito du yokozuna Hakuhô est kinshin, on a célébré le dôhyô-matsuri à partir de 8h du matin. Les jeunes deshi se sont ensuite entraînés alors que Hakuhô se contentait d'un décrassage à base de shiko et suriashi, avant de répondre aux sollicitations des fans. A l'aube bien confuse de ce Nagoya basho, Kumagatani oyakata, le maître du yokozuna, a déclaré : "La préparation va être difficile pour toutes les heya. Mais nous devons faire ce que nous avons à faire."



On s'est entraîné aussi à la Sadogatake, sous l'oeil du maître confiné mais présent et pour qui l'entraînement s'est passé "comme d'habitude".
A la Musashigawa (gauche), le maître était absent mais Miyabiyama présent. Les médias aussi étaient là et l'isolement de mise. Atmosphère stressante pour les rikishi et frustration pour les fans.
La Michinoku (droite) aussi était en activité mais privée de son maître.

Mainichi, Sanspo

Paris illégaux : du concept de kinshin

Le comité spécial a explicité ce que recouvrait la sanction de kinshin (謹慎).
Les sanctionnés ne peuvent se trouver qu'à leur domicile où sur le lieu d'entraînement (pour certains la heya dans les deux cas). Les déplacements ne peuvent se faire qu'entre ces lieux et en cas de nécessité un hôpital.
A l'origine, le confinement impliquait de rester à Tôkyô et donc de ne pas se rendre à Nagoya. Le comité a revu sa position sur ce point en se basant sur les habitudes de la NSK. Les oyakata peuvent donc aller à Nagoya et continuer à "garder un oeil" sur leurs rikishi.

Sources: Nikkan, Yomiuri