jeudi 4 mars 2010

L'Ôshimabeya passe à l'orange

Debout : Kyokunankai et Kyokutenhô,
assis au centre : Olle Overbosch

L'Ôshima-beya accueille jusqu'au 10 des membres de l'équipe de sumô des Pays-Bas. Il est très rare qu'une heya reçoive des lutteurs étrangers et leur donne la possibilité de partager les entraînements. Le responsable de l'équipe, Stephen Gadd, mesure d'ailleurs leur chance : "C'est une expérience inestimable et nous en sommes très reconnaissants.". Trois athlètes ont fait le déplacement au Japon, dont Olle Overbosch (25 ans) qui a remporté le titre dans la catégorie -85kg aux championnats d'Europe 2009 qui se sont tenus à Renens en Suisse. C'est l'entremise de M. SANO Takeshi, ancien makushita mongol Kyokutenzan de l'Ôshimabeya qui appartient actuellement à l'encadrement de l'équipe d'Allemagne, qui a permis à l'évènement de se concrétiser.
M. SANO a précisé que les lutteurs européens ne s'entraînant pas sur de vrais dohyô mais sur des tapis, Stephen Gadd tenait absolument à faire connaître à ses athlètes l'expérience d'entraînements en conditions authentiques. Kyokutenhô (E-M2) a observé avec attention les entraînements et apprécié le sérieux et l'énergie déployée par les Néerlandais.

Haru basho 2010 : shindeshi kensa

Baatarkhuu Turtuvshin
Les inscriptions pour le shindeshi kensa du Haru basho ont été clôturées aujourd'hui. Parmi les inscrits, la presse mentionne FUKUOKA Shôki (15 ans, né le jour du tremblement de terre de Kôbe) et TATENO Masaru et souligne particulièrement la présence de SUGIMOTO Naomitsu (quelle que soit la carrière qui attend ce dernier, il aura réussi à éclipser un temps TATSU Ryôya, le géant de 15 ans en qui on voit volontiers un futur yokozuna). On apprend également la présence du Mongol Baatarkhuu Turtuvshin de la Nishonosekibeya, dont il va devenir l'étranger après la naturalisation de Ryûtei. A en juger par le site de la heya, Baatarkhuu Turtuvshin y serait présent depuis quelques temps déjà, probablement bloqué par la présence de Ryûtei, chinois jusqu'à récemment. Un autre étranger, dont ni l'identité ni la nationalité ne sont précisées, est inscrit.
En raison du calendrier scolaire japonais, mars est généralement le temps fort du recrutement des shindeshi. Huit garçons ont passé le shindeshi kensa n°2 et quatre d'entre eux sont identifiés. Concernant ceux qui vont passer le shindeshi kensa n°1, ils sont au nombre de 44 et neuf noms sont connus (dans ces pages en tout cas).
Shikona Nom civil Heya Taille/poids Né le (âge) De
Shindeshi kensa n°1 (6 mars)

Baatarkhuu TurtuvshinNishonoseki1,85/10419/07/1992 (17)Mongolie

KUDÔ Daisei Sakaigawa 1,82/140 (18) Aomori

NAGAO Genki Kasugano 1,73/125 (18) Gifu

NAMBA Yûki Sadogatake 1,76/100 (14) Hiroshima

ONO Shôta Tokitsukaze 1,79/148 (18) Miyagi

ÔSHIMA Shô Tamanoi 1,73/127 (18) Fukushima

SUGIMOTO NaomitsuKasugano1,78/9408/08/1991 (18)Kyôtô

TATENO MasaruKokonoe
22Tôkyô

TATSU Ryôya Takadagawa 1,93/145 (15) Ishikawa
Shindeshi kensa n°2 (12 février)
TerutsuyoshiFUKUOKA ShôkiIsegahama1,67/89(15)Hyôgo

HASHIMOTO Ryôsuke Kasugano 1,68/154 (18) Tôkyô

MUKAI Ryôta Hakkaku 1,72/110 (18) Shimane

SATÔ RyôjiHakkaku1,67/95(18)Hokkaidô

Les jeunes gens qui ont passé la première partie du shindeshi kensa n°2 le mois dernier vont subir les examens internes après-demain, avec leurs camarades du shindeshi kensa n°1. Ce sont donc 52 postulants qui se présenteront à l'hôpital de la police d'Ôsaka. C'est onze de plus qu'au printemps dernier, où le recrutement avait battu le record de non affluence.

Haru basho 2010 : Kaiô à l'Azumazeki

Kaiô va passer son centième tournoi en makuuchi là où il a commencé le sumô professionnel, il y a 22 ans : "A Ôsaka, il y a quelque chose de nostalgique dans l'atmosphère. Passer le cap des cent tournois ici c'est bien.".
Aujourd'hui, l'ôzeki de tous les records est allé s'entraîner à l'Azumazekibeya. Il y a livré une trentaine de combats contre des rikishi de divisions makushita et inférieures. "J'ai seulement joué avec les enfants." a-t-il plaisanté.
Au Hatsu basho, c'est sur sa défaite contre lui que Chiyotaikai a quitté les dohyô. Moment critique et propice aux doutes pour Kaiô. Ce sont les lettres de fans de sa génération qui lui ont permis de repartir : "Les gens de ma génération (la quarantaine approchante), nous sommes tous à un moment difficile de notre vie, coincés entre différentes choses. Recevoir des encouragements de telles personnes, ça m'a réconforté. Pour l'instant j'ai encore le cœur qui bat pendant les tournois. Quand je ne sentirai plus cette nervosité, ce sera la fin.".