vendredi 10 juin 2011

Sôkokurai remet le mawashi blanc

Depuis son éviction de la NSK, Sôkokurai (蒼国来, 27 ans, Arashio) a toujours pu compter sur le soutien de son maître Arashio oyakata et avait continué à participer à la vie de la heya, aidant à l'occasion à l'entraînement des jeunes. Ce 10 juin, au lendemain de l'annonce de l'accord provisoire passé avec la NSK, il était à l'entraînement, vêtu du mawashi blanc des sekitori. Dans la salle, son nom figure toujours avec le rang d'entraîneur assistant (師範代) : "J'ai été licencié, on ne peut pas laisser mon nom parmi les makuuchi. On en a parlé avec le maître et on a pris cette décision.".
Sôkokurai a réitéré ses critiques à l'égard de l'enquête et des conclusions du comité spécial, "Ils se sont basés uniquement sur le témoignage de Kasuganishiki. Un procès serait terrible aussi pour la NSK.", mais aussi de Hanaregoma rijichô : "C'est étrange que le rijichô n'ait assumé aucune responsabilité. Dans une entreprise normale, il aurait démissionné.". Il anticipe également les critiques dont Arashio oyakata pourrait être la cible pour le laisser s'entraîner malgré son conflit avec la NSK : "Je me sens responsable par rapport à mon oyakata, mais je persiste, je n'ai jamais participé au yaochô.".

Hochi

Soutien aux victimes du 11 mars : Takamisakari habille les enfants

M. SATOH Masaru, dont l'entreprise
a fabriqué les jinbei,
Azumazeki oyakata, Takamisakari
et le maire d'arrondissement
YAMAZAKI Noboru
Takamisakari (高見盛, 35 ans, Azumazeki) offre 270 jinbei (甚平) aux enfants victimes du 11 mars. Les tenues, constituées d'une veste et d'un bermuda et portées en été par les Japonais, ont été confectionnées dans le tissu qu'utilise le rikishi pour ses yukata. Elles se déclinent en quatre tailles, du bébé à l'écolier. "Je me suis demandé ce que je pouvais faire pour les enfants. Je voulais leur donner quelque chose que moi aussi je porte. Je veux qu'ils retrouvent l'énergie d'un sumôtori." a déclaré le plus populaire des rikishi, originaire d'Aomori, et qui prendra également à sa charge le transport des vêtements jusqu'à Kesennuma dans la préfecture de Miyagi où ils seront distribués via des institutions spécialisées.
Takamisakari a remis ses présents au bureau d'aide sociale de la mairie d'arrondissement de Kuroda (東京・墨田区). Sur un fond vert, sont stylisés le caractère "盛", qui figure dans le shikona de Takamisakari/高見盛, et un phoenix : "J'espère que le Tôhoku renaîtra, comme le fait un phoenix.".
Ce tissu est donc celui dans lequel Takamisakari faisait tailler ses yukata l'an dernier. Suite à l'annulation des jungyô, il lui en est resté et une de ses relations, M. SATOH Masaru, lui a suggéré d'en faire des vêtements pour enfants et a proposé de les fabriquer gratuitement.

Nikkan, Sanspo, Jijicom