jeudi 14 avril 2011

Yaochô : Hoshikaze parle

Hoshikaze et maître Kitamura
Hoshikaze a lui aussi donné une conférence de presse où, accompagné de son avocat maître KITAMURA Haruo/北村晴男, il a fait état d'intentions similaires à celles de Sôkokurai.

Q : Que souhaitez-vous dire en tout premier lieu ?
Hoshikaze : Je n'ai jamais participé au yaochô. Je m'en remets maintenant à la justice pour le démontrer.

Q : Allez-vous percevoir vos indemnités de départ ?
Maître Kitamura : Nous n'allons pas les recevoir en tant qu'indemnités de départ. Nous allons établir une déclaration écrite selon laquelle nous les recevons comme salaires des mois d'avril et mai.

Q : Le procès pourrait durer longtemps, comptez-vous remonter sur un dohyô ?
Hoshikaze : Je suis innocent alors je souhaite revenir rapidement sur un dohyô.

Q : Le témoignage de Chiyohakuhô reçu par les riji est-il considéré comme une preuve ?
Maître Kitamura : Il est très fréquent que des gens, soumis à la contrainte ou influencés, fassent des témoignages qui ne reflètent pas la réalité. Il est nécessaire de les vérifier.

Kyodo

Yaochô : Sôkokurai continue la lutte

Cet après-midi, Sôkokurai
en conférence de presse
Licencié avec paiement des indemnités de départ ce matin par la NSK, Sôkokurai a annoncé en conférence de presse cet après-midi qu'il continuait la lutte en justice. Il réclame la reconnaissance de son innocence et l'annulation de son licenciement. Les procédures, incluant une pétition réclamant son maintien provisoire en tant que rikishi, seront mises en route d'ici une à deux semaines. Décidément très en colère, Sôkokurai renonce aux paiement de ses indemnités, estimées à 5.290.000 yen (environ 50.000 euros) : "Je n'ai jamais participé au yaochô. Je le prouverai par les voies judicaires.".

Q : Avez-vous participé à des combats truqués (yaochô) ?
Sôkokurai : Depuis que je suis arrivé au Japon il y a huit ans, je n'ai jamais pratiqué ce genre de sumô. Je n'ai jamais participé à des combats truqués.

Q : Recevrez-vous vos indemnités de départ ?
Sôkokurai : Je n'ai pas l'intention de les accepter. Ce n'est pas le problème. Une fois de plus, ce que je veux c'est une enquête correcte.

Q : Qu'est-ce qui ne vous satisfait pas dans l'enquête ?
Entouré de ses avocats
Sôkokurai : A partir du deuxième entretien, on m'a reconnu coupable et on n'a pas écouté ce que j'avais à dire. Je n'ai même pas pu répondre. Je vais m'en remettre aux avocats pour que mon innocence soit établie.

Q : A propos d'un retour sur les dohyô ?
Sôkokurai : Bien sûr, c'est ce que je veux. Je n'ai pas l'intention de couper mon mage. Mais tout ceci est arrivé si vite que pour être honnête, en ce moment je ne sais pas quoi penser.

Q : Comment allez-vous vivre maintenant ?
Sôkokurai : Comme j'habite à la heya, je serais reconnaissant si l'oyakata veut bien continuer à m'accueillir.

Kyodo, Sanspo

Yaochô : licenciés mais payés

Ce matin,
Hoshikaze
et Sôkokurai,
informés de leur
licenciement.
Comme prévu, les riji ont prononcé ce matin une sanction de licenciement contre Sôkokurai et Hoshikaze. Les deux hommes recevront néanmoins l'intégralité de leurs indemnités de départ. Chose surprenante dans le cadre d'un licenciement, qui donne du grain à moudre à la polémique sur la façon dont cette crise a été gérée et de quoi avoir des regrets à ceux qui se sont soumis.

Sanspo, Mainichi