vendredi 30 avril 2010

Natsu basho 2010 : fortunes diverses

Les entraînements ont diversement souri aujourd'hui.
Tochiôzan, de retour parmi les san'yaku, s'est entraîné à domicile et a livré 31 combats, notamment face à Tochinoshin, et a montré des attaques variées : "Je m'efforce d'aller vers l'avant.".
L'an dernier, il n'avait pas réussi à conserver son rang de komusubi. Il risque de rencontrer le yokozuna Hakuhô dès le premier jour du Natsu basho : "Si je redescends encore aussi rapidement, tout ça n'aura aucun sens. Donc le premier jour est important et je vais me battre pour gagner.".

La journée a été moins bonne pour l'ôzeki Harumafuji. En déplacement à la Sadogatake, il a affronté à 24 reprises les ôzeki Kotoôshû et Kotomitsuki. Il a néanmoins interrompu à plusieurs reprises les combats en raison d'une blessure au genou contractée la veille lors du keiko sôken : "J'ai eu mal face à Kisenosato. Et j'ai eu à nouveau mal en me levant ce matin.".
Ce genou, déjà blessé par le passé, était solidement bandé et il a fait en sorte de le ménager : "Ca n'a pas l'air d'aller. Je vais aller à l'hôpital.".

Source : Sanspo

jeudi 29 avril 2010

Natsu basho 2010 : keiko sôken


Le keiko sôken du Natsu basho, public et gratuit, a eu lieu ce matin au Ryôgoku Kokugikan devant le comité de délibération des yokozuna. Quelque 5575 personnes avaient fait le déplacement, soit 500 de plus que l'an dernier.
Baruto, le plus encouragé, était loin de son 14-1 du Haru basho. Il a livré 20 combats, avec autant de défaites que de victoires. Il a été particulièrement pâle face au sekiwake Kisenosato, contre qui il a perdu trois fois de suite (photo du haut). Face à Hakuhô, il a perdu deux fois et gagné une. "J'étais nerveux. Je n'ai pas réussi à me mettre en route. J'ai manqué de résolution. Je suis fatigué.". a expliqué celui qui participait à son premier sôken en tant qu'ôzeki et qui a été très sollicité depuis sa promotion. Musashigawa oyakata s'est montré rassurant : "Il était à bout de souffle mais les vrais entraînements vont commencer à partir de maintenant.".
Le yokozuna Hakuhô a affronté les cinq ôzeki (photo. : Baruto, Kotomitsuki, Kaiô et Kotoôshû regardent Hakuhô mettre Harumafuji à terre) Sur les 17 combats, il en a gagné 11, sans défaites consécutives. Il n'a néanmoins pas semblé au maximum de ses capacités : "Ca va venir, ma forme va s'améliorer.".
Kaiô a prouvé qu'il était toujours là,. Alors que lors des derniers sôken il se contentait de 5 ou 6 combats, il en livré 14 aujourd'hui. Il a magnifiquement projeté l'ôzeki Kotoôshû et sorti le yokozuna Hakuhô en l'attaquant frontalement : "L'un dans l'autre, mon corps s'est bien déplacé. Je suis blessé donc j'y vais à mon rythme comme toujours.". Takanohana oyakata, dont c'était le premier sôken en tant que riji, a élogieusement commenté : "On ne dirait pas qu'on a le même âge. Il est vraiment un exemple à citer pour tous.".
Quant à Kisenosato, de retour au rang de sekiwake après trois tournois, il a enthousiasmé le public en se frottant aux ôzeki après avoir mis Baruto en déroute : "Je suis honoré des espoirs qu'on place en moi. Je dois absolument obtenir de bons résultats.".

Source : Sanspo, Mainichi, Yomiuri, Sponichi

mercredi 28 avril 2010

Natsu basho 2010 : entraînement général

Le yokozuna Hakuhô a participé à l'entraînement collectif de la Tatsunami ichimon organisé à la Tomozunabeya. Il a affronté l'ôzeki Harumafuji à 18 reprises. Contenant son adversaire, il s'est fait remarquer pour ses attaques et a clairement fait sentir la différence de puissance : "Ca faisait longtemps que je n'avais pas participé à un entraînement collectif mais c'était bien, non ?".
Demain aura lieu le sôken devant le comité de délibération des yokozuna et il a laissé entendre qu'il comptait en découdre avec le nouvel ôzeki Baruto.
L'ôzeki Kaiô était lui aussi à la Tomozunabeya (photo). Il a combattu 21 fois, notamment contre le sekiwake Aminishiki, et n'a été battu que trois fois : "Il y a un moment que je n'avais pas eu un aussi bon entraînement collectif. J'y arrive en me demandant de faire chaque fois un peu plus.". Il n'est cependant pas au mieux de sa forme. Il souffre entre autres de névralgie dorsale : "Je sais que je ne dois pas en faire trop. Je garde en tête d'éviter de me blesser.".

Tochiôzan, le komusubi ouest, a lui pris part à l'entraînement collectif de la Dewanoumi ichimon et y a montré une belle ardeur. Il a livré 29 combats et en a remporté 24.
Il y a un an, il était komusubi pour la première fois mais n'avait gagné que 6 fois. Au Haru basho, on l'a vu reprendre des couleurs et empocher 11 victoires : "J'ai pris confiance en moi. Je suis impatient de voir ce que je peux faire parmi les premiers du classement.".

A la Tokitsukazebeya, c'était entraînement collectif pour la Tokitsukaze ichimon. Etaient présents, entre autres, Toyonoshima, Kakuryû et Hômashô.
Toyonoshima, redescendu de sekiwake à E-M1, qui n'a livré que 6 combats, manquait de vivacité et semblait préoccupé par son coude gauche, très bien protégé et dont il s'est activement occupé dès la fin de l'entraînement : "La douleur a commencé dès la fin du dernier tournoi. Je n'ai pas d'autre choix que de ne pas trop forcer.".

Baruto, conversation entre étrangers

Baruto a donné une conférence de presse devant l'Association des correspondants étrangers au Japon. Le maître de cérémonie l'a présenté comme "le prochain yokozuna" et il a été très applaudi.
La première question fut : "Quand allez-vous devenir yokozuna ?" et Baruto a répondu avec l'espièglerie qui le caractérise : "Cette année. Sinon, l'année prochaine. Je ne sais pas quand.".
A propos de ce qu'il faudrait faire pour protéger la tradition du sumô : "Je crois que ce serait bien d'enseigner le sumô dès l'école primaire.".
A propos du peu de rikishi japonais dans les rangs les plus hauts du banzuke : "Pour un étranger, avec du bon ou du mauvais sumô, ce qui compte c'est la victoire. Si vous ne gagnez pas ça n'a aucune valeur.".
Mise en contraste de la combativité parfois excessive d'Asashôryû et de son caractère plutôt gentil : "J'ai traversé des moments très difficiles à cause de mes blessures. Alors c'est très important pour moi de ne pas blesser mes adversaires.". "Nous avons tous notre caractère. J'espère que cette gaieté et cette gentillesse ne disparaîtront pas." a confirmé Onoe oyakata.

Source : Sanspo, Mainichi

Natsu basho 2010 : Iwakiyama kyûjô

Iwakiyama (34 ans, Sakaigawa), classé E-M5 dans le nouveau banzuke, a déclaré forfait pour le Natsu basho. Il souffre d'un infarctus du cervelet (小脳梗塞). Il n'envisage pas l'intai mais doit dans l'immédiat se consacrer à son traitement. Il n'est prévu ni hospitalisation ni intervention chirurgicale.
Le diagnostic a été posé à la mi-mai dans un hôpital de Tôkyô et confirmé aujourd'hui par un hôpital d'Ôsaka. Les médecins lui ont recommandé de ne pas remonter sur le dohyô. "Moi, je veux remonter sur le dohyô. Je veux combattre dans les limites que me permettra mon corps." a déclaré Iwakiyama qui continue à s'entraîner légèrement pour se maintenir en forme.
Au printemps 2007, l'ôzeki Tochioazuma avait dû mettre fin à sa carrière à 30 ans suite à des problèmes cérébraux. "Une maladie cérébrale fait peur. Sa vie est en question alors nous resterons prudents. Mais dans le mesure du possible, nous allons réfléchir à un moyen de poursuivre sa carrière.".
Iwakiyama pratique un sumô de pousée puissant, qui l'a conduit au rang de komusubi au Kyûshû basho 2003. A ce jour, il a combattu 43 tournois en division makuuchi.
Le mot de la fin lui revient : "Il faudra peut-être que je me résigne finalement à l'intai. Mais avant, je me mets au repos et je vois comment les choses évoluent. J'ai eu une période difficile mais dernièrement je revenais progressivement en forme.".

Source : Sanspo

mardi 27 avril 2010

Natsu basho 2010 : shindeshi à la Mihogaseki - NAKASHIMA Yukinori

Juin 2009 : battu par Sakai
NAKASHIMA Yukinori a passé le shindeshi kensa n°2. Il mesure en effet 1,68m. Originaire de la préfecture de Saga (Kyûshû) il a commencé le sumô en troisième année à l'école primaire Kurokawa d'Imari et a participé plus tard aux championnats nationaux collégiens. En 2009, en première année au lycée Keitoku, il se classe deuxième aux compétitions départementales lycéennes de juin, battu en combat subsidiaire par SAKAI, élève de troisième année. Il quitte néanmoins le lycée avant les compétitions nationales, désireux de travailler. Ouvrier dans le bâtiment, il n'oublie pas le dohyô et décide de devenir professionnel en mars dernier.
Novembre 2005, avec sa classe
NAKASHIMA a intégré la Mihogaseki beya, qui n'a pas recruté depuis l'arrivée d'Aran en janvier 2007. Il rêve de devenir sekitori et a pour modèle Chiyotaikai, lui aussi originaire de Kyûshû. Une aspiration déjà ancienne puisqu'en novembre 2005, en dernière année d'école primaire, interrogé avec ses camarades sur ses projets d'avenir, il déclarait à un journal local : "Je veux entrer dans le sumô professionnel et devenir un très bon rikishi. Mon but c'est de devenir yokozuna.".

DailySports, SagaShimbun

Natsu basho 2010 : shindeshi à l'Ôtake - MORI Masataka

Présenté comme le Chiyotaikai II, MORI Masataka (17 ans,1,75m/153kg) qui rejoint l'Ôtake beya, fait partie de ceux qui ont passé le shindeshi kensa.
A l'époque du collège, où il pratiquait le karate et le jûdô, MORI passait le plus clair de son temps à se bagarrer et était connu comme "le plus mauvais garçon" de Kyûshû.
A l'entrée à l'école primaire, il pesait déjà 47kg et par la suite : "Comme mes parents sont petits, ça doit être une mutation. Tous les ans je prenais 10kg.". Il a été repéré par Ôtake oyakata (ancien sekiwake Takatôriki) en troisième année de collège mais il ne s'intéressait pas au sumô. Impliqué dans des bagarres, il s'est retrouvé interné dans un centre de détention pour mineurs. "Si tu entres dans le sumô, je t'aiderai à te racheter." lui propose alors Ôtake oyakata, en vain. Sorti du centre de détention et le collège terminé, plutôt que d'entrer au lycée, il passa deux ans à ne rien faire, aux frais de ses parents. Et puis, au dernier Hatsu basho, il voit Chiyotaikai, qui se retire : "J'avais entendu dire qu'il avait été ce genre de mauvais garçon à Kyûshû. J'ai réalisé qu'il y avait quelque chose qui me reliait au sumô.". Il a téléphoné à l'oyakata en personne et est entré à la heya au début de ce mois.
"J'ai causé beaucoup de problèmes mais mes parents ne m'ont jamais laissé tomber. Je veux qu'ils me voient devenu quelqu'un de bien. Je veux être comme Chiyotaikai.". Avec le sumô de poussée dont Chiyotaikai était spécialiste, le fils terrible veut exprimer toute sa reconnaissance envers ses parents. Le sumô comme voie vers la rédemption.

Sponichi

Solidarité entre gyôji...

La NSK a révélé aujourd'hui qu'une pétition, signée par l'ensemble des gyôji, avait été présentée à Musashigawa rijichô afin de demander l'indulgence envers le gyôki KIMURA Rinnosuke (ici). D'après un membre de la NSK, les deux gyôji les plus haut-gradés, les tategyôji KIMURA Shônosuke et SHIKIMORI Inosuke, sont à l'origine de cette pétition et l'ont présentée le 19 avril. La NSK réserve sa décision tant qu'un jugement n'a pas été prononcé. En attendant, le gyôji ne participe plus aux tournois officiels.
"C'est une affaire domestique alors c'est très délicat. Mais je pense que les gyôji ont voulu exprimer leur solidarité en tant que collègues." a déclaré Dewanoumi oyakata, responsable de la heya à laquelle KIMURA Rinnosuke est rattaché.

Natsu basho 2010 : histoire de shikona et de poisson

Parmi les changements de shikona annoncés avec le nouveau banzuke, celui de Notononami (27 ans, Chiganoura, E-Jd5), par ailleurs tsukebito de Baruto, et qui s'appelera dorénavant Burinosato (鰤の里), ne passe pas inaperçu.
Le père du rikishi, Fumio (58 ans), est pêcheur de sériole (鰤 buri en japonais) à Nanao, dans la préfecture d'Ishikawa (ville d'origine de Tatsu, le shindeshi géant du Haru basho). Lors de la fête de clôture du Hatsu basho, il en a apporté.  Une conversation sur le sujet s'est engagée et, l'alcool aidant, Chiganoura oyakata (ancien sekiwake Masudayama) a proposé : "On pourrait l'appeler Burinosato, non ?".
L'intéressé reconnaît : "Au début, je l'ai pris comme une plaisanterie mais maintenant que c'est décidé, je veux en profiter pour progresser dans le banzuke avec Baruto.". Ce dernier a beauoup ri en apprenant le changement. A la heya, on a déjà pris l'habitude de l'appeler Burisan et non plus Nossan.
Makekoshi au Haru basho, Burinosato est redescendu en jonidan. Il a débuté au Hatsu basho 2001 et a atteint le rang maximal de O-Sd24. Un changement de shikona peut être l'occasion d'un nouveau départ, mais pour lui il s'agit du quatrième : il fut Kinoshita (son nom de famille) puis Tochinonami, puis Ônami, puis Notononami et maintenant Burinosato.
Le buri est un poisson dont le nom change au cours de la croissance. Buri est en fait le nom ultime, celui de l'aboutissement. Et son entourage se demande s'il a fait le bon choix et n'aurait pas dû attendre d'avoir atteint un vrai objectif : "Tout le monde me dit que j'aurais dû choisir un nom intermédiaire.". Son père aussi aimerait bien qu'il évolue encore un peu.
Burinosato aime beaucoup les buri mais n'a jamais participé une seule fois à une pêche. Il est également très mauvais nageur : "Si je me baignais en mer maintenant, je me noierais. Je n'ai pas nagé depuis l'école primaire.".

Sponichi, Chunichi

Natsu basho 2010 : shindeshi à la Matsugane - IMAFUKU Jun'ya

IMAFUKU Jun'ya a 19 ans, mesure 1,75m et pèse 112kg. Il vient du club de rugby du lycée Rakuhoku de Kyôto, où il était pilier, et a participé au Kokutai d'Ôita en 2008. Après le lycée, il a tenté deux fois les examens d'entrée des prestigieuses universités Dôshisha de Kyôto et Keiô de Tôkyô mais a échoué. Il s'est donc décidé pour le sumô : "Ma mère est une grande fan de Matsugane oyakata (ancien ôzeki Wakashimatsu), c'est pour ça que je l'ai choisi. On ne peut pas toujours dépendre de ses parents. Je veux devenir un rikishi comme Toyonoshima, qui est petit mais peut battre même des grands.".

Sanspo, Mainichi

Natsu basho 2010 : shindeshi kensa

ÔHARA Yûki
Les shindeshi kensa 1 et 2 du Natsu basho ont eu lieu aujourd'hui. Neuf jeunes garçons ont passé le n°1 (1,73m/75kg) dont IMAFUKU Jun'ya qui a rejoint la Matsuganebeya. MOTOYAMA Tatsuya et ÔHARA Yûki avaient également été annoncés par la presse régionale. La présence du second est confirmée par la Takadagawa beya, avec un poids de 100kg et une taille de 1,85m.
Huit candidats ont passé le n°2 (1,67m/67kg) dont et NAKASHIMA Yukinori qui a rejoint la Mihogaseki beya.
Ceci donne un total de 17. C'est le nombre le plus élévé pour un Natsu basho depuis 2003 où 20 postulants s'étaient présentés.
La liste définitive des candidats retenus sera publiée le premier jour du Natsu basho, après obtention des résultats des examens internes.

Sanspo, Mainichi

Natsu basho 2010 : Hiyonoyama revient

La présence de Hiyonoyama, la mascotte lancée par la NSK fin 2009, avait été un succès lors du Hatsu basho (photo de gauche). A l'occasion du Natsu basho, la campagne est relancée. La NSK a présenté aujourd'hui deux éventails (photo de droite), l'un jaune à l'effigie de Hiyonoyama, l'autre rouge à l'effigie de son rival Akawashi. Chaque jour du Natsu basho, à partir de 14h (13h le dernier jour), des oyakata, dont le riji Michinoku oyakata (ancien ôzeki Kirishima) et Fujishima oyakata (ancien ôzeki Musôyama), se relaieront pour distribuer ces éventails aux 100 premiers arrivés. "Nous espérons ainsi rendre Hiyonoyama encore plus familier à tout le monde." a expliqué un membre de la NSK.

Les éventails publicitaires sont extrêment répandus au Japon où ils sont distribués littéralement à tous les coins de rues. Et fort appréciables en période estivale.

Source : Sanspo

lundi 26 avril 2010

Natsu basho 2010 : changements de shikona

Liste des changements de shikona pour ce Natsu basho 2010 :

Natsu basho 2010 : changements de shikona (26 avril 2010)
Ancien shikona Nouveau shikona Nom civil Début Heya Rang
Dairaidô 大 雷童 Raidô 雷童 YAMAGUCHI Satoshi 03/1996 Takadagawa O-Ms12
Mizakura 望 櫻 Kôbô 光法 KONDÔ Masahiro 03/2000 Miyagino E-Ms53
Ikedo 池戸 Komatsukasa 駒司 IKEDO Akira 03/2004 Irumagawa E-Sd82
Kishi Chiyosakae 千代栄 KISHI Eita 01/2009 Kokonoe O-Sd87
Notononami 能 登ノ波 Burinosato 鰤の里 KINOSHITA Tsuyoshi 03/2001 Chiganoura E-Jd5
Kirikoma 霧 駒 Takamine 高峰 ISHIHARA Masanobu 11/2007 Michinoku E-Jd23
Enami 江並 Kinpôzan 金峰山 ENAMI Makoto 03/2008 Shikoroyama E-Jd79
Kotoômura 琴 大村 Kotodairyû 琴大龍 ÔMURA Ryô 03/2009 Sadogatake O-Jd85
Kiya 木 谷 Tochinobori 栃登 KIYA Minoru 03/2009 Kasugano O-Jd92
Asahyûga 朝日向 Asaryûhô 朝龍峰 MITSUI Yûki 01/2009 Takasago E-Jd102
Hisainoue 久井上 Aonoshô 碧の正 INOUE Kenta 03/2009 Tagonoura E-Jd106
Mizuta 水田 Hisasengan 久千貫 MIZUTA Takahiro 05/2009 Tagonoura O-Jd114
Mikitenshô 美喜天 翔 Barikimaru 刃力丸 TOMISHIMA Shôichi 03/2005 Shikoroyama E-Jk4
Kotoyûta 琴悠太 Kotoômura 琴大村 ÔMURA Yûta 03/2010 Sadogatake E-Jk27
Sakamoto 坂本 Hisasakamoto 久坂本 SAKAMOTO Shôma 03/2010 Tagonoura O-Jk28
Chô Wakashôji 若勝獅 CHÔ Ano 03/2010 Magaki O-Jk31

Parmi les changements, trois concernent les shindeshi du Haru basho, qui sont classés pour la première fois. CHÔ Ano, le Chinois de la Magaki devient Wakashôji. Et petit tour de passe-passe entre ÔMURA Ryô et ÔMURA Yûta de la Sadogatake, originaires d'Onga dans la préfecture de Fukuoka. L'aîné (à gauche) devient Kotodairyû et transmet son ancien shikona, créé à partir de son nom de famille, au cadet (à droite) qui devient donc le nouveau Kotoômura.
Si le changement de shikona est parfois un espoir de renouveau, c'est sûrement le cas pour Barikimaru. Anciennement Mikitenshô, il n'a combattu qu'une fois durant les trois derniers tournois.

NSK, Sadogatake

Natsu basho 2010 : banzuke - interview Baruto

Le toujours nouvel ôzeki Baruto a donné une conférence de presse après la publication du banzuke du Natsu basho 2010. Voici ce que la presse en a rapporté.

Q : Que ressentez-vous en regardant le banzuke ?
Baruto : Je suis vraiment content que mon nom soit dans la section des ôzeki.

Q : Vous vous sentez ôzeki ?
Baruto : Je n'ai pas vraiment la sensation d'être devenu ôzeki. Je me sens comme les autres jours de parution du banzuke. Je suppose que ça va changer quand le tournoi commencera.

Q : Quel est votre état d'esprit actuel ?
Baruto : Ca commence dans deux semaines. Actuellement je ne pense plus qu'au tournoi.

Q : Lors du dernier tournoi, on a remarqué la qualité de vos frappes et poussées (tsuki et oshi) et vous avez reçu le prix de la technique pour la première fois.
Baruto : J'avais vraiment confiance en pratiquant ce genre de sumô. Je ne pensais pas moi-même que je pourrais atteindre ce niveau mais ça a bien marché.

Q : On parle beaucoup de vous en Estonie.
Baruto : A chaque tournoi j'ai davantage de fans et le sumô professionnel (ôzumô) est en train de devenir très populaire.

Q : Vous êtes-vous senti sous pression quand vous avez été en position de devenir ôzeki ?
Baruto : Il y a eu plus de pression pendant les tournois où j'étais en course pour la promotion. Au Kyûshû basho de l'an dernier, je ne pensais qu'à ça et ça m'a raidi. Au Haru basho, j'avais de l'expérience alors j'ai uniquement pensé à pratiquer mon sumô.

Q : Vos objectifs pour le Natsu basho ?
Baruto : D'abord le kachikoshi. Si je ne me blesse pas et que j'arrive à pratiquer mon sumô sans me contracter, les résultats suivront.

Q : En tant qu'ôzeki vous avez aussi pas mal d'obligations en dehors du dohyô.
Baruto : Il y a beaucoup de choses auxquelles je ne peux échapper mais c'est bien d'être occupé, non ?

Q : Pendant le Haru jungyô, vous avez été très encouragé par le public.
Baruto : Je n'étais pas en tête. (Il compte sur ses doigts) Takamisakari, ... J'étais deuxième. (rire)

Q : Qu'est-ce qu'il vous faut pour remporter le tournoi ?
Baruto : Différentes choses. C'est terrible avec le yokozuna qui enchaîne les victoires pendant quinze jours. Ca va être vraiment fort de gagner.

Sources : Sanspo, Sankei

Natsu basho 2010 : mouvements dans le banzuke

Makuuchi :
La grande nouvelle de ce banzuke, c'est l'arrivée de Baruto chez les ôzeki. Pour les autres, statu quo, si ce n'est que Kotomitsuki, qui a échappé à un kadoban, passe de l'ouest à l'est et devance ainsi Kaiô qui fait la translation inverse.
Kisenosato et Aminishiki montent de komusubi à sekiwake tandis que Toyonoshima perd sa place parmi les san'yaku. Kotoshôgiku et Tochiôzan y reviennent, respectivement comme komusubi est et komusubi ouest. C'est le sixième tournoi consécutif sans nouveau san'yaku.
Quatre rikishi montent de la division jûryô à la division makuuchi : Kimurayama, Tochinonada, Kôryû et Wakakôyû. Ce sont tous des revenants, il n'y a donc pas de nouveaux promus.
Hômashô, qui a obtenu deux kachikoshi à 9-6 consécutifs, est passé en deux tournois de E-M12 à E-M2, soit un gain de 19 places. Mais il y a bien longtemps qu'il n'a pas eu de bons résultats à ce niveau.
En ce qui concerne les nouveaux promus du Haru basho, Okinoumi passe de E-M12 à O-M10 et Tokusegawa passe de O-M13 à O-M11.
Quant à Asasekiryû, il a très bien assumé son rôle de leader  de la Takasago après le départ d'Asashôryû : il a signé un 10-5, score inédit pour lui depuis janvier 2008, et passe de E-M11 à O-M4.

Jûryô :
Trois montées en jûryô mais un seul nouveau promu, Matsutani. Les deux autres, Hoshikaze et Kanbayashi, font leur retour dans la division.
Trois arrivées aussi par la voie descendante de makuuchi à jûryô : Sagatsukasa, Kasugaô et Bushûyama. Sagatsukasa n'aura passé qu'un tournoi en makuuchi et est le seul des trois nouveaux promus du Haru basho à être rétrogradé.
Finalement, et malgré ce que la presse avait tenu pour acquis (ici), Kaihô garde sa place en division jûryô mais, bon dernier de la division, n'a pas le droit à l'erreur.
Futen'ô (30 ans, Dewanoumi), qui à l'exception du Hatsu basho 2005 est resté en makuuchi de mars 2003 à septembre 2009, va passer son quatrième tournoi consécutif en jûryô et continue sa descente. Il est maintenent O-J12, autant dire dans une zone où un makekoshi le renverrait en makushita.

Makushita :
Deux descentes de jûryô à makushita : Masuraumi, après seulement un tournoi en jûryô, et Shirononami, qui s'est blessé pendant le Haru basho.

Le banzuke du Natsu basho ici.
Rappel des résultats du Haru basho 2010 ici.

Natsu basho 2010 : banzuke

Makuuchi :
Est Rang Ouest
Hakuhô
Miyagino beya
yokozuna
Harumafuji
Isegahama beya
ôzeki Kotoôshû
Sadogatake beya
Kotomitsuki
Sadogatake beya
ôzeki Kaiô
Tomozuna beya

ôzeki Baruto
Onoe beya
Kisenosato
Naruto beya
sekiwake Aminishiki
Isegahama beya
Kotoshôgiku
Sadogatake beya
komusubi Tochiôzan
Kasugano beya
Toyonoshima
Tokitsukaze beya
maegashira #1 Miyabiyama
Musashigawa beya
Hômashô
Shikoroyama beya
maegashira #2 Tochinoshin
Kasugano beya
Kakuryû
Izutsu beya
maegashira #3 Wakanosato
Naruto beya
Kitataiki
Kitanoumi beya
maegashira #4 Asasekiryû
Takasago beya
Iwakiyama
Sakaigawa beya
maegashira #5 Hakuba
Michinoku beya
Tokitenkû
Tokitsukaze beya
maegashira #6 Kokkai
Oitekaze beya
Tamawashi
Kataonami beya
maegashira #7 Kyokutenhô
Ôshima beya
Kakizoe
Musashigawa beya
maegashira #8 Toyohibiki
Sakaigawa beya
Tosayutaka
Tokitsukaze beya
maegashira #9 Gôeidô
Sakaigawa beya
Aran
Mihogaseki beya
maegashira #10 Okinoumi
Hakkaku beya
Môkonami
Tatsunami beya
maegashira #11 Tokusegawa
Kiriyama beya
Takekaze
Oguruma beya
maegashira #12 Kimurayama
Kasugano beya
Yoshikaze
Oguruma beya
maegashira #13 Takamisakari
Azumazeki beya
Tochinonada
Kasugano beya
maegashira #14 Hokutôriki
Hakkaku beya
Wakakôyû
Ônomatsu beya
maegashira #15 Shimotori
Tokitsukaze beya
Kôryû
Hanakago beya
maegashira #16 Tamanoshima
Kataonami beya


Jûryô :
Est Rang Ouest
Sagatsukasa
Irumagawa beya
#1 Gagamaru
Kise beya
Shôtenrô
Musashigawa beya
#2 Kotokasuga
Sadogatake beya
Kasugaô
Kasugayama beya
#3 Chiyohakuhô
Kokonoe beya
Tamaasuka
Kataonami beya
#4 Sôkokurai
Arashio beya
Masatsukasa
Irumagawa beya
#5 Bushûyama
Musashigawa beya
Asôfuji
Isegahama beya
#6 Tosanoumi
Isegahama beya
Toyozakura
Michinoku beya
#7 Tokushinhô
Kise beya
Daidô
Ônomatsu beya
#8 Sakaizawa
Onoe beya
Kasuganishiki
Kasugano beya
#9 Kyokunankai
Ôshima beya
Kiyoseumi
Kise beya
#10 Hoshikaze
Oguruma beya
Wakatenrô
Magaki beya
#11 Yamamotoyama
Onoe beya
Matsutani
Matsugane beya
#12 Futen'ô
Dewanoumi beya
Kirinowaka
Michinoku beya
#13 Kanbayashi
Hakkaku beya
Sadanofuji
Sakaigawa beya
#14 Kaihô
Hakkaku beya

Kaiô officiellement distingué

En cet après-midi di 26 avril, le premier ministre japonais M. HATOYAMA Yukio a reçu l'ôzeki Kaiô afin de le récompenser officiellement pour le record de cent tournois en division makuuchi établi au Haru basho. "Il a surmonté de nombreuses difficultés et a accompli des choses exceptionnelles. Il a contribué à la promotion du sport dans notre pays." lui a-t-il rendu hommage. Il a également exprimé des encouragements aussi bien pour l'ôzeki que pour lui-même : "J'espère qu'il pourra encore continuer. Je vais moi aussi faire en sorte de pouvoir continuer encore un peu.".
Après la cérémonie, Kaiô, très heureux, s'est adressé aux journalistes : "Maintenant que j'ai reçu cette récompense, ce serait bien que je continue encore un peu à bien faire dans le sumô.".
Le banzuke du Natsu basho 2010 a été publié par la NSK ce matin et Kaiô, s'il perd une place dans le classement et est devancé par Kotomitsuki, reste parmi les meilleurs en tant que O-O2.

Source : Sanspo

dimanche 25 avril 2010

Natsu basho 2010 : shindeshi à la Tamanoi - MOTOYAMA Tatsuya

Tamanoi oyakata, M. Sakurai,
MOTOYAMA Tatsuya
Le 2 avril, Tamanoi oyakata (ancien ôzeki Tochiazuma) s'est rendu à l'hôtel de ville de Minamisoma, dans la préfecture de Fukushima, pour officialiser auprès du maire, M. SAKURAI Katsunobu, l'intégration de sa nouvelle recrue, MOTOYAMA Tatsuya.
A 15 ans, MOTOYAMA Tatsuya mesure 1,81m et pèse 93 kg. Il commencé le sumô en première année d'école primaire sous la direction de son grand-père, Zenzô, 71 ans, qui dirige un restaurant. A partir de la quatrième année, il a participé à des compétitions de wampakuzumô. Il a également pratiqué le jûdô. La Tamamoibeya a un camp d'entraînement dans la région de Soma et il l'a régulièrement fréquentée. Son style est le sumô de poussée, il aime les yokozuna Asashôryû et Hakuhô et souhaite devenir un rikishi gentil et puissant. Bien entendu son grand-père est son premier supporter : "Mon petit-fils est un très gentil garçon mais il a été élevé strictement. J'espère qu'il prendra tous ses combats au sérieux.".
Tamanoi oyakata voit lui à long terme : "C'est un garçon costaud et facile à vivre. Il lui faudra encore trois ans pour se construire physiquement.". Il a rappelé ses liens avec la région : "Ma famille est liée à cette région alors je serais ravi d'accueillir beaucoup d'élèves qui en viennent.". Après ÔSHIMA Shô, recruté pour le précédent tournoi, c'est pour l'instant le deuxième de l'année. M. SAKURAI a confié ses espoirs à Tamanoi oyakata : "Nous serions ravis que vous produisiez un sekitori originaire de Minamisoma.".
Comme ÔHARA Yûki, MOTOYAMA Tatsuya passera le shindeshi kensa du 27 avril et fera son maezumô au Natsu basho. Un article du Hochi du 14 avril faisait par ailleurs allusion à l'arrivée de shindeshi à la Miyaginobeya de Hakuhô, sans autre confirmation à ce jour.

Fukushima minpô

Natsu basho 2010 : shindeshi à la Takadagawa - ÔHARA Yûki

A gauche : Takadagawa oyakata et
ÔHARA Yûki
Le 23 avril, ÔHARA Yûki (15 ans) a intégré la Takadagawabeya. Le jeune garçon est originaire de Fuchû dans la préfecture de Hiroshima, dont vient également Takadagawa oyakata (ancien sekiwake Akinoshima). Fraîchement diplômé du collège, ÔHARA Yûki mesure 1,84 m et pèse 98 kg. Il a pratiqué le kendô et le base-ball mais est novice en matière de sumô. Bien bâti, il est aussi puissant. C'est par une de ses relations, M. TASAKA Yasushi, grossiste en fruits et légumes, qui voit en lui un grand espoir, qu'il est entré en contact avec Takadagawa oyakata, grâce à un mail envoyé fin mars à partir de la page web de la heya.
Une rencontre a eu lieu aussitôt après, alors que Takadagawa oyakata était rentré au pays pour une visite funéraire. Dès le 4 avril, le jeune homme s'est rendu à la heya afin de faire sa première expérience. "Jusqu'à maintenant je ne me suis jamais consacré sérieusement à quelque chose. Ca ne peux pas durer." a-t-il fait le bilan de sa jeune vie et décidé d'entrer dans le monde du sumô professionnel.
Dans la soirée du 22 avril, une réunion de soutien, qui a rassemblé les parents, frère et soeur et grands-parents du garçon, a eu lieu dans un restaurant de Hiroshima. Etaient également présents M. TASAKA et bien sûr Takadagawa oyakata, qui a déjà décidé du shikona de sa nouvelle recrue : ce sera Akinoryû (安芸乃竜). A sa famille qui l'encourageait à avoir comme objectif de devenir yokozuna, le dorénavant Akinoryû a bien sûr promis : "Je consacrerai toute mon énergie à m'entraîner.".

Chûgoku Shimbun

Matsutani reçoit sa garde-robe de jûryô

Matsutani, le seul nouveau promu en division jûryô du Natsu basho (ici et ), a fêté aujourd'hui son arrivée chez les sekitori dans un hôtel de Tôkyô. Environ 300 personnes étaient de la partie, dont M. ISHII, le président de l'université Komadai, et Tamanoi oyakata (ancien ôzeki Tochiazuma).
Comme c'est souvent le cas, Matsutani a reçu de son ancienne université un keshomawashi et un mawashi bleu-violet, couleur emblématique de Komadai. "Je veux pratiquer un sumô percutant qui va vers l'avant. Je vais monter dans le banzuke, étape par étape." a-t-il remercié en promettant d'obtenir le kachikoshi.
Matsutani a fait ses débuts il y a quatre ans, au Haru basho. "Je pensais qu'il arriverait en jûryô en deux ans mais ça a pris plus de temps. Quand il aura pris 5 ou 6 kg, il pourra monter en makuuchi." a déclaré son maître Matsugane oyakata (en photo avec son nouveau sekitori).

samedi 24 avril 2010

Haru jungyô 2010 : Hadano - jour 6

Le Haru jungyô 2010 a vécu. Pour sa dernière étape, il était aujourd'hui à Hadano, dans la préfecture de Kanagawa. A l'entraînement matinal, le yokozuna Hakuhô a livré 10 combats et en a gagné 9. Les ôzeki Harumafuji, Kotoôshû et Baruto ont livré respectivement 10, 13 et 10 combats et n'ont pas été vaincus. Rien n'est précisé à propos de Kotomitsuki ou de Kaiô mais Hanaregoma oyakata était satisfait de son avant-garde : "Le yokozuna et les ôzeki ont conscience de leur rang. Ils se sont entraînés avec sérieux, comme c'est leur devoir.".
Le même Hanaregoma oyakata, qui au début du jungyô avait rassemblé ses troupes afin de les exhorter à plus d'assiduité et d'engagement, n'a pas caché son mécontentement à propos des autres rikishi : "J'aimerais que les autres soient plus présents aux entraînements. Ils n'assument pas suffisamment leurs responsabilités.". Particulièrement visé, Kisenosato, le toujours espoir japonais, qui ne s'est pas montré aux entraînements de ce jour : "On ne sent pas d'ambition chez lui. On se demande s'il souhaite vraiment devenir ôzeki. S'il pouvait au moins livrer 10 combats.". Le mauvais élève a tenté de s'excuser : "Je suis en bonne forme mais je n'étais pas dans le rythme.".
Bilan d'assiduité mitigé donc pour ce qui aurait dû être le jungyô du renouveau après le départ d'Asashôryû.

jeudi 22 avril 2010

Takanohana père honoré

La mémoire de l'ancien ôzeki Takanohana (貴ノ花), qui fut surnommé le "prince du sumô" et qui en tant que maître (Futagoyama oyakata) fit de ses fils les yokozuna Wakanohana III et Takanohana (貴乃花), sera honorée le 5 décembre à l'occasion du jungyô de Tagawa, préfecture de Fukuoka. D'après la NSK, il est très rare qu'un jungyô prenne une forme commémorative. Les supporters locaux sont les initiateurs principaux de l'évènement et Takanohana oyakata, fils cadet et héritier de la heya de son père, s'y est associé.
Takanohana était très lié à la ville de Tagawa. Il s'était notamment lié d'amitié avec M. IMAMIYA, sponsor du Tagawa jungyô de 1975. Trois ans plus tard, la ville avait vu s'ouvrir le seul restaurant de chanko du Japon autorisé à utiliser le shikona de l'ôzeki, et qui est devenu le quartier général des supporters locaux. Après la mort de Takanohana père, M. IMAMIYA a continué à soutenir le heya reprise par Takanohana fils.
Depuis la disparition de Takanohana père, il y aura cinq ans le 30 mai prochain, l'envie d'organiser un tel évènement commémoratif n'a fait que croître, et Takanohana fils, membre du comité d'organisation des jungyô jusqu'en février dernier, a beaucoup oeuvré pour que Tagawa puisse l'accueillir. C'est chose faite, le comité exécutif est formé depuis le 13 avril et a pu se mettre concrètement à la préparation.
Le jour même, des panneaux ont été placardés au gymase de Tagawa où se déroulera la journée et un autel  y a été érigé. Il est prévu que les rikishi viennent s'y recueillir. Par ailleurs, la veille de cette journée commémorative, les anciens de la Fujishimabeya (heya fondée par Takanohana après sa retraite et qui a fusionné avec la Futagoyamabeya de son frère aîné, le yokozuna Wakanohana I, quand celui-ci  fut atteint par la limite d'âge) se réuniront au restaurant de chanko Takanohana, où est également dressé un autel, pour une cérémonie funèbre. "Je crois que ce jungyô sera en parfaite communion avec les sentiments si chaleureux que les gens d'ici ont pour mon père." a déclaré Takanohana oyakata, le fils.

Source : Mainichi

mardi 20 avril 2010

La parade de Baruto

L'ôzeki Baruto s'est rendu en compagnie de son oyakata à la mairie d'arrondissement d'Ôta où il a été accueilli par le maître des lieux, M. MATSUBARA Tadayoshi. L'Onoebeya étant située dans cet arrondissement depuis août 2006, l'actualité de l'une est aussi l'actualité de l'autre et Baruto a de nouveau été félicité pour sa promotion au grade d'ôzeki : "C'est un honneur aussi pour l'arrondissement d'Ôta." a déclaré le maire. "Vous avez forci." a-t-il ajouté, ce à quoi Baruto a répondu : "C'est que la nourriture d'Ôta est bonne.".
Le maire a également assuré le nouvel ôzeki du soutien de toute la communauté locale. Evidemment, on espère de et pour lui d'abord un yûshô puis une promotion au rang de yokozuna. "Nous avons parlé avec Onoe oyakata de la possibilité de l'organisation d'un défilé en cas de yûshô." a révélé un proche de la mairie. Il y a environ trois kilomètres entre la gare de Kamata, où se trouve la mairie, et le quartier d'Ikegami, où se trouve la heya. Comme à son habitude, Baruto a répondu sur le ton de la plaisanterie : "Dans ce cas, il faudra transformer la voiture de l'oyakata en décapotable.". Il a aussi évoqué plus sérieusement le prochain tournoi, son premier en tant qu'ôzeki : "Je n'ai pas encore bien réalisé que je suis ôzeki mais je compte faire de mon mieux.".

La fin annoncée puis désannoncée de la Tatsunami ichimon

Les élections des riji du 1er février n'en finissent pas de faire des vagues. La Tatsunami ichimon va perdre sa pièce maîtresse. Tatsunami oyakata (41 ans, ancien komusubi Asahiyutaka, photo de droite) a en effet été identifié comme étant l'un de ceux qui ont votés, contre l'avis de leur ichimon, pour Takanohana oyakata lors des élections des riji du 1er février. L'ichimon s'est réunie en urgence en mars et a décidé de son excommunication. L'annonce officielle devrait être faite pendant le Natsu basho. Avec la dispartion de sa heya principale et éponyme (photo : le siège de la Tatsunamibeya, à Tsukubamirai dans la préfecture d'Ibaraki) dont est issu l'incomparable yokozuna Futabayama aux 69 victoires consécutives, la Tatsunami ichimon perdra aussi son nom (le nom d'Isegahama ichimon est évoqué). Quant à la Tatsunamibeya, elle risque certainement de se retrouver sans affiliation. C'est la plus importante crise qu'elle traverse depuis sa fondation en 1916.
D'après un proche de l'ichimon, celle-ci s'est réunie en urgence à Ôsaka le 22 mars, neuvième jour du Haru basho et a donc décidé de l'explusion de Tatsunami oyakata. Actuellement, et en attendant l'annonce officielle, il n'y a aucun contact entre l'ichimon et l'oyakata.
Lors des élections du 1er février, la Tasunami ichimon devait soutenir les candidatures de Tomozuna oyakata et Ôshima oyakata (Tatsuami oyakata appartenait à l'Ôshimabeya quand il était rikishi). Avec 20 voix, soit 10 pour chaque, ils étaient assurés d'être élus. Mais, sur les 20 voix prévues, deux sont allées à Takanohana oyakata, et Ôshima oyakata, avec seulement 8 voix, a perdu son siège.
Devant cette situation innatendue, l'ichimon s'est lancée après les élections à une chasse aux rebelles dans ses rangs. Le 2 février, Ajigawa oyakata s'est publiquement dénoncé. Les recherches pour identifier le second félon ont mis à jour le nom de Tatsunami oyakata qui a alors démenti : "J'ai voté pour Ôshima oyakata !". La thèse de sa trahison n'en a pas moins été retenue par l'ichimon et la voie à l'excommunication ouverte.
Il y a déjà eu des signes avant-coureurs de cette explusion. Tatsunami oyakata était en effet chargé à l'origine responsable de la deuxième journée du Haru jungyô (Tsu, préfecture de Mie, lundi 5 avril) mais il a été remplacé pendant le Haru basho par Kumagatani oyakata (Miyaginobeya, Tatsunami ichimon). D'après un proche, le sponsor de la journée est un supporter d'Ôshima oyakata et il ne tenait pas qu'un traitre en soit responsable. L'exclusion était dès lors acquise.
"J'ai eu vent de l'excommunication mais aucune décision officielle n'a été prise. Si je suis exclu de l'ichimon, je ne pourrai rien y faire." a déclaré Tatsunami oyakata.

[Alors que Sanspo publiait l'information traduite ci-dessus à l'aube de ce jour (5h au Japon, 22h en France), le même Sanspo, ainsi que Hochi, présentait en soirée (19h30 au Japon, 12h30 en France) ce qui ressemble à un démenti.]
Tatsunami oyakata continue à démentir la trahison dont on l'accuse : "J'ai voté pour Ôshima oyakata, je n'ai donc aucune intention de quitter l'ichimon. Il n'y a pas non plus de raison de m'exclure.". Tomozuna oyakata confirme : "Il n'est pas prévu de convoquer Tatsunami oyakata et ce qu'a rapporté la presse est totalement faux.". Takanohana oyakata reste lui prudent : "Je ne suis pas au courant des détails alors je ne peux rien dire actuellement.".

La Tastsunamibeya a été fondée en 1916. Elle a produit notamment les yokozuna Futabayama (né le 09/02/1912, en activité de mars 1927 à novembre 1945) et Haguroyama (né le 18/11/1914, en activité de janvier 1934 à septembre 1953) et l'ôzeki Nayoroiwa (né le 27/09/1914, en activité de mai 1932 à septembre 1954). Les trois hommes établiront la propérité de la heya et seront appelés "le triumvirat Tatsunami". Par la suite, les heya Isegahama, Takashima et Asahiyama l'ont rejointe pour constituer l'union Tatsunami-isegahama (Tatsunami-isegahama rengô) puis la Tatsunami ichimon, qui compte maintenant 10 heya.
[photo : le triumvirat Tatsunami et "dohyôiri team" du yokozuna Futabayama (au centre), le tsuyuharai Haguroyama (à gauche) et le tachimochi Nayoroiwa (à droite)]


Sources : Sanspo, Hochi, SumoReference

lundi 19 avril 2010

La NSK et les noms d'ancien

La NSK étant en réunion extraordinaire aujourd'hui et a annoncé son intention de réformer le règlement relatif à l'acquisition et à l'héritage des noms d'ancien afin de le rendre plus strict. Le nouveau règlement devrait être sitipulé lors de la réunion régulière des riji qui se tiendra après le Natsu basho.
Actuellement, outre les yokozuna et ôzeki, peuvent prendre un nom d'ancen les rikishi ayant été san'yaku au moins un tournoi ou makuuchi et/ou jûryô au moins 30 tournois. Sont pris en compte les résultats et la qualité des performances en tournois officiels mais aussi la contribution aux jungyô et autres manisfestations plus ou moins sportives comme le hanazumô, ainsi que la capacité à assumer le rôle de leader. Ces critères seront endurcis et l'attitude sur le dohyô et dans la vie privée sera également considérée. "A partir de maintenant on n'admettra plus quelqu'un simplement parce qu'il a les titres." a déclaré un de ceux qui ont participé à la réunion.

Source : Hochi

Dessine-moi un rikishi

La NSK a fait savoir aujourd'hui que dans le cadre de sa volonté de repopulariser le sumô auprès des enfants, un manga présentant l'histoire du sport national était en cours d'élaboration. L'ouvrage devrait être terminé d'ici septembre et sera distribué gratuitement au public de l'Aki basho.
C'est Ôyama oyakata (ancien makuuchi Daihi), qui enseigne depuis vingt-six ans au centre de formation du sumô, qui supervise alors que l'ancien rikishi sandanme Kototsurugi, dessinateur de son état, est en charge de l'illustration. Le livre s'intitulera "Histoire et culture du sumô" et il est prévu qu'il soit distribué également aux rikishi, avec une traduction dans leur langue maternelle pour ceux qui sont d'origine étrangère.
"Nous voulons expliquer de façon simple des choses comme la raison pour laquelle les rikishi font des shiko." a expliqué Ôyama oyakata. "C'est formidable pour améliorer l'implantation du sumô. Nous voulons faire comprendre, en particulier aux enfants, ce qu'est culturellement la voie du sumô (sumôdô) de notre pays." confirme Takanohana oyakata, directeur du centre de formation.

Source : Sanspo

dimanche 18 avril 2010

Haru jungyô 2010 : Iruma - jour 5

Pour sa cinquième et avant-dernière journée, le Haru jungyô faisait étape à Iruma, dans la préfecture de Saitama. Une fois encore, Baruto a été très acclamé et a porté dignement son nouveau rang d'ôzeki. A l'entraînement, il a livré douze combats, notamment contre Tochinoshin, Kisenosato et Tochiôzan, et les a tous remportés. Il a balayé Tosayutaka dès le tachiai, enflammant l'assistance. "Je suis en excellente forme, ça a été un très bon entraînement. J'aimerais que les jeunes soient un peu plus combatifs." a-t-il commenté l'attitude de Kisenosato et Tochiôzan.
Il a également facilement battu par oshidashi l'ôzeki Kotomitsuki et mis à mal l'ôzeki Harumafuji grâce à une projection. Par contre, il s'est incliné face au yokozuna Hakuhô.
Baruto a aussi évoqué sa rencontre de la veille avec le premier ministre : "Je lui ai serré la main. Il faisait froid mais ça a été très intéressant.".

Pour Hômashô (29 ans , Shikoroyama) et quelques autres, le son de cloche est quelque peu différent. Ils se sont en effet fait avertir par Hanaregoma oyakata en raison de leur manque de participation aux entraînements : "Je ne suis absolument pas satisfait. Ce sont toujours les mêmes qui participent à l'entraînement. Je crois qu'il va falloir que je continue à harceler les autres.".
Pour l'instant, et même si les récalcitrants sont régulièrement avertis depuis plusieurs années, l'attitude volontaire du nouveau responsable des jungyô n'a pas changé grand chose par rapport à l'époque de l'ancien responsable, Ôshima oyakata. Si la situation perdure, la NSK pourait prendre des mesures disciplinaires.

Source : Sanspo, Nikkan, Sponichi

La coupe Hakuhô en Mongolie

Après son entraînement du 16, le yokozuna Hakuhô a révélé qu'une coupe portant son nom sera organisée dans la capitale mongole. C'est la première fois qu'un rikishi en activité donne son nom à une compétition organisée hors du Japon.
L'an dernier, des enfants mongols étaient venus faire l'expérience du sumô dans sa heya et, depuis, l'envie du yokozuna de faire découvrir les merveilles du sumô aux enfants de son pays n'a fait que croître. Il souhaite aussi faire de cette compétition une occasion de contribuer à l'amitié entre le Japon et la Mongolie.
La compétition se déroulera à partir du 1er mai et durera un mois. Elle s'adressera à des garçons entre neuf et seize ans et on en attend 1000 venant de tout le pays. Trois compétitions par tranches d'âge seront organisées. Les finales auront lieu le 1er juin et Hakuhô sera présent à la remise des prix et ceindra les vainqueurs de la tsuna. Par ailleurs, une confrontation avec les yokozuna écoliers désignés par le  "Wanpaku zumô" (compétition nationale pour les écoliers japonais) organisé tous les étés est prévue pour le mois de décembre.
Asashôryû et la victorieuse
équipe de Mongolie

Fin août 2009, le yokozuna Asashôryû avait organisé une "Coupe Asashôryû" au Ryôgoku Kokugikan. Douze équipes y avaient participé et c'est l'équipe mongole qui l'avait emporté. Tournoi de bienfaisance, l'entrée en était gratuite. C'était la première fois qu'un yokozuna en activité organisait une telle manifestation.

Hochi

samedi 17 avril 2010

Baruto, le premier ministre et les cerisiers en fleurs

Continuant à voguer sur la vague de la popularité, le nouvel ôzeki Baruto était convié ce matin par le premier ministre HATOYAMA Yukio à admirer les cerisiers en fleurs du parc impérial Shinjuku gyôen. Outre l'ôzeki estonien, quelque 10.000 personnes, issues des milieux politico-financier, sportif ou artistique, ont participé à la "sakura o miru kai" (rassemblement pour admirer les cerisiers en fleurs).
Le temps, lui, n'était pas de la partie. Il avait neigé jusqu'à l'aube, le froid était hivernal et la pluie glaciale, symbolisant la difficulté de la période que traverse le pouvoir politique japonais. Pendant le discours de salutation du premier ministre, la pluie s'est atténuée et le soleil a finalement dardé ses rayons. "Nous traversons actuellement des temps difficiles. Mais nous éspérons que notre volonté de réforme nous propulsera vers l'avant. Nous voulons faire éclore des fleurs de cerisiers dignes de cette nouvelle ère." a déclaré M. HATOYAMA Yukio qui s'est promené pendant environ une heure trente dans le jardin impérial.

Source : Hochi

vendredi 16 avril 2010

Kotoôshû à l'université

L'ôzeki bulgare Kotoôshû a tenu sa première conférence devant 1200 étudiants de première année de l'université internationale Jôsai (Jôsai kokusai daigaku) sur le campus de Tôgane dans la préfecture de Chiba près de Tôkyô. Le rikishi a parlé pendant un quart d'heure sur le thème "De l'Europe au monde du chanko". "C'était la première fois alors j'étais nerveux." a déclaré Kotoôshû, trempé de sueur. Il a par ailleurs été étonné et ravi de recevoir un renfort qu'il n'attendait pas. Profitant de la conférence, un fan club a en effet été constitué, regroupant 40 étudiants. Le président de l'association, un étudiant chinois de troisième année, veut aller plus loin : "J'aimerais rassembler une centaine de personnes et que nous allions à chaque tournoi.". "C'est la première fois qu'une chose aussi agréable et gentille m'arrive." a remercié Kotoôshû les yeux brillants.

Source : Mainichi

jeudi 15 avril 2010

Takanohana, son clan, ses idées

Takanohana oyakata continue à constituer son clan. Des entraînements collectifs seront organisés entre les heya qui ont fait sécession pour se rallier à lui. Dès avant le Natsu basho, ils auront lieu à la Magakibeya et incluront également l'Ônomatsubeya et l'Ôtakebeya. "Nous organisons les premiers chez Magaki oyakata (ancien yokozuna Wakanohana II), le plus ancien d'entre nous. Ensuite, ce sera à tour de rôle dans chaque heya." a déclaré Takanohana oyakata.

Le jeune oyakata-riji a également exposé pour la première fois publiquement certaines des idées réformatrices dans l'espoir desquelles il a été élu en février. En tant que responsable du centre de formation du sumô, il a expliqué son plan en faveur de l'aide à la reconversion des anciens rikishi. Il l'a fait alors que, dans le cadre de la promotion du sumô, il visitait des écoles primaires d'Iruma, dans la préfecture de Saitama (photo).
"Nous n'en sommes encore qu'à la mise en forme du projet, mais si le centre de formation pouvait servir de marchepied pour leur seconde vie, ce serait bien. Ca concerne tous les rikishi." a-t-il déclaré tout en donnant quelques exemples concrets. La première idée de Takanohana s'inscrit dans une réforme plus large du Ministère de l'Education nationale japonais qui va rendre obligatiore à partir de 2012 l'enseignement de disciplines japonaises traditionnelles (budô) au collège. Le sumô étant une de ces disciplines, il aimerait former des instructeurs certifiés par la NSK qui participeraient à l'enseignement et, dans l'idéal, développeraient une vraie vocation de professeur de sumô. Il envisage en outre une formation de cuisinier pour ceux qui voudraient travailler notamment dans des restaurants de chanko.
Un pour cent des rikishi devient sekitori et atteint donc les divisions salariées. Beaucoup prennent leur "retraite" dans leur vingtaine, certains ayant arrêté leur scolarité avant le lycée et leur reconversion est un réel problème. "S'il y a une vraie possibilité de vie après le sumô, les parents seront rassurés et confieront plus facilement leurs enfants au milieu du sumô." a conclu Takanohana oyakata, indiquant que le but de ses réformes était aussi d'accroître le nombre de recrues.

Sources : Sanspo, Yomiuri

mercredi 14 avril 2010

Hakuhô, ceux qui arrivent, ceux qui partent

Hakuhô a des états d'âme et des sentiments mitigés. D'une part il se réjoui de l'arrivée de shindeshi (nombre et identités inconnus pour l'instant) pour la première depuis le Haru basho 2009 et l'intégration de Hakkairyû : "En tant que leader de la heya, je veux servir de guide.".
D'autre part, il est attristé par le départ d'Ajigawa oyakata qui s'est occupé de lui depuis son arrivée à la heya. Si le changement de nom d'ancien de ce dernier est entériné par la NSK, il quittera la heya. Dans le cas contraire, il pourrait finalement démissionner : "C'est comme un grand frère et j'espère pouvoir continuer à le voir.".

Source : Hochi

Harumafuji fête ses 26 ans

Harumafuji a eu 26 ans ce 14 avril. Après l'entraînement, il a reçu des cadeaux de la part de fans venus y assisté. Souriant et de bonne humeur, il a également signé des autographes (photo).
L'ôzeki mongol de l'Isegahama a bien sûr eu droit à son gateau, et même à plusieurs depuis quelques jours. Il souhaite bien sûr mettre à profit cette année.


Source : Nikkan

Ajigawa oyakata reste mais déménage

Ajigawa oyakata est l'un des félons qui ont voté pour Takanohana oyakata lors des dernières élections des riji (ici). Il avait dans un premier temps envisagé de démissionner mais il a finalement entamé la procédure pour pouvoir changer de nom d'ancien et rejoindre le groupe de Takanohana et plus précisément l'Ôtakebeya.
Il a déposé aujourd'hui sa demande auprès de la NSK afin de prendre le nom d'ancien Nishikijima qui  appartient à Shimotori (Tokitsukazebeya et ichimon) et est actuellement emprunté depuis mai 2007 par l'ancien maegashira Zaonishiki.
L'affaire se complique en raison des circonstances dans lesquelles Shimotori a acheté le nom, au moment où l'actuel Tokitsukaze oyakata a repris la heya après que son prédécesseur ait été révoqué puis condamné suite à la mort d'un de ses shindeshi. Au final, la NSK ne serait pas en possession du certificat de ce nom d'ancien, ce qui contrarie l'aboutissement de la demande d'Ajigawa oyakata.

mardi 13 avril 2010

Okinoumi, retour triomphal

Okinoumi (隠岐の海,24 ans, Hakkaku), premier natif des îles Oki et premier natif de la préfecture de Shimane depuis 88 ans à avoir atteint la division makuuchi (ici), et qui a obtenu le kachikoshi pour son premier tournoi dans cette division, est retourné dans sa région natale pour la première fois depuis sa promotion. Il s'est rendu à son ancien lycée, le lycée maritime Oki (Oki suisan kôtô gakkô), et au centre culturel d'Okishima , où il a été accueilli avec enthousiasme par la population. Okinoumi a de son côté promis d'être encore meilleur au Natsu basho.
Okinoumi au lycée,
Au lycée environ 200 personnes, lycéens et personnel enseignant, s'étaient rassemblées dans le gymnase et ont salué l'entrée du rikishi par des applaudissements très nourris. "La réussite d'Okinoumi apporte du rêve, de l'espoir et de la confiance à nos élèves." a déclaré M. TAKAGI Hironobu, le directeur de l'établissement.  M. YOSHIYAMA Osamu, qui l'a entraîné pendant ses trois années de lycée, s'est montré confiant : "Obtenir le kachikoshi lui a sûrement donné confiance. Ca ira pour la suite.". TAKAMIYA Oai, 17 ans, en troisième année, président de l'association des élèves et membre du club de sumô, a exhorté son aîné : "Quel que soit l'adversaire, attaquez le de front. Nous sommes tous unis et solidaires pour vous soutenir alors nous espérons que vous créerez la sensation dans le monde du sumô.". "Dans la première partie du tournoi, je n'étais pas en forme et j'ai eu des pensées pénibles. Mais à la fin, j'ai réussi à obtenir le kachikoshi, coûte que coûte. Mon objectif pour le prochain tournoi est d'obtenir un prix.". a répondu Okinoumi aux élèves, qui lui ont remis un bouquet de fleurs et posé des questions. "Ce qui vous permet de devenir plus fort ? Croire avant tout à la devise des rikishi shingitai (esprit, technique, physique)." "Ce qui vous aide dans les moments difficiles ? Le soutien de mes parents et de gens de mon entourage."
et au centre culturel.
Le soir, une réunion en l'honneur de sa promotion et de son premier kachikoshi était organisée par l'association des supporters des rikishi d'Oki au centre culturel. 500 personnes étaient présentes. "Nous vous adressons les encouragements de tous les îliens et des habitants de la préfecture de Shimane pour l'avenir." a salué M. FUJIMURA Kazuo, président de l'association. "C'est grâce à votre soutien que j'ai pu obtenir les huit victoires." a remercié le rikishi. Il a associé son cadet de sandanme Okinofuji (22 ans, Hakkaku également, originaire d'Okishima également, qui combattait jusqu'au Hatsu basho sous son nom Takedani, ici) à ses espoirs : "Je veux revenir et que Takedani soit jûryô et moi san'yaku.".
Dans la journée Okinoumi a également été reçu par M. le maire MATSUDA Kazuhisa. Dès le 14, il sera de retour à Tôkyô pour continuer le jungyô.

Sources : Saninchuo, Asahi

Baruto reprend l'entraînement à la maison

Après les premières journées du Haru jungyô passées entre les préfectures de Saitama et Kanagawa, l'ôzeki Baruto a repris l'entraînement dans sa heya aujourd'hui, avec quelques légers exercices uniquement. Il attaquera les choses sérieuses en entraînement à l'extérieur : "Ce sera mon premier tournoi depuis que je suis devenu ôzeki alors je serai sûrement nerveux et tendu. Mais j'ai l'intention de faire de mon mieux.". Comme souvent il a plaisanté : "J'irai m'entraîner à la Tetsuko no heya (talk show animé par la très célèbre KUROYANAGI Tetsuko). Sinon, peut-être à la Kasuganobeya.".
Comme tout yokozuna et ôzeki, Baruto a maintenant droit à son bentô (repas prêt à emporter) qui sera mis en vente à partir du Natsu basho au prix de 1050 ¥. Le responsable de la commercialisation lui a rendu visite et Baruto a goûté et approuvé (photo). Au menu, des sardines, que l'ôzeki affectionne depuis son enfance en Estonie, et d'autres mets qu'il a appris à apprécier au Japon, comme les takoyaki (boulettes de pâte fourées de poulpe, spécialité d'Ôsaka) et le menchikatsu (croquette) de thon.

Source : Nikkan