La décision du yokozuna Kakuryû/鶴竜, reportée d'une journée, a été annoncée ce matin par son maître Michinoku oyakata. C'est par un coup de fil hier soir de Kakuryû que lui-même l'a apprise : l'état de son dos ne lui permet pas de participer au tournoi de janvier. Michinoku oyakata a par ailleurs confirmé que le prochain tournoi sera décisif pour Kakuryû et qu'un nouveau forfait ou un tournoi insatisfaisant conduirait au retrait des dohyô du yokozuna. Kakuryû, dont la carrière de yokozuna ressemble à un certain fromage suisse, n'a pas combattu depuis le premier jour du tournoi de juillet 2020.
Avec le forfait du yokozuna Hakuhô/白鵬, ce tournoi de janvier sera donc le troisième consécutif à débuter sans yokozuna et la quatrième consécutif qu'aucun des deux n'aura terminé. Les deux hommes approchent des 36 ans et la transition générationnelle, sur les lèvres depuis quelques temps déjà et bien entamée par le départ récents de grands noms, pourrait être concrétisée par leurs retraits en 2021. Hakuhô et Kakuryû sont naturalisés japonais et pourront rester au sein de la NSK.
L'attention va donc plus que jamais se reporter sur les ôzeki. Si Takakeishô/貴景勝 (24 ans, E-O1) brandit à nouveau la coupe de l'empereur, il sera promu yokozuna. Il pourrait aussi l'être en cas de bon tournoi. Shôdai/正代 (29 ans, O-O1) et Asanoyama/朝乃山 (26 ans, E-O2), kadoban après leurs forfaits partiels en novembre, ont pour tâche première d'obtenir le kachikoshi afin de conserver leur rang. Mais la victoire finale est aussi dans leurs ambitions. Tout comme de celles du sekiwake est Terunofuji/照ノ富士 qui vise en plus un retour à son rang optimal passé d'ôzeki. Ce rang d'ôzeki que Mitakeumi/御嶽海 (28 ans, O-K) appelle également de ses voeux, lui à qui il a échappé de peu l'an dernier. Et n'oublions pas les autres rikishi qui, comme il est devenu coutumier maintenant, sortent du bois pour animer la course au trophée et dont l'un d'eux pourrait créer une belle surprise. Après tout, il y a un an, pour le dernier tournoi du monde pré-Covid, c'est Tokushôryû, dernier du classement de la division, qui l'avait emporté.
Hier le gouvernement japonais a proclamé l'état d'urgence dans les préfectures de Tôkyô/東京, Chiba/千葉, Kanagawa/神奈川 et Saitama/埼玉. La NSK suit cette actualité de près et l'ensemble des membres de la NSK, environ 900 personnes, va être testé ce jour. Le tournoi accueillera finalement un maximum quotidien de 5000 spectateurs, ce nombre devant initialement être augmenté à 5300 à partir du troisième jour. La vente de chanko à l'intérieur du Kokugikan est suspendue et les stands de souvenirs et autres marchandises vont être limités. Quant au sort des rikishi des heya infectées, il en sera décidé demain. De même, les combats des deux premiers jours, habituellement publiés le vendredi précédent le début du tournoi, ne le seront que demain.
Avec le forfait du yokozuna Hakuhô/白鵬, ce tournoi de janvier sera donc le troisième consécutif à débuter sans yokozuna et la quatrième consécutif qu'aucun des deux n'aura terminé. Les deux hommes approchent des 36 ans et la transition générationnelle, sur les lèvres depuis quelques temps déjà et bien entamée par le départ récents de grands noms, pourrait être concrétisée par leurs retraits en 2021. Hakuhô et Kakuryû sont naturalisés japonais et pourront rester au sein de la NSK.
L'attention va donc plus que jamais se reporter sur les ôzeki. Si Takakeishô/貴景勝 (24 ans, E-O1) brandit à nouveau la coupe de l'empereur, il sera promu yokozuna. Il pourrait aussi l'être en cas de bon tournoi. Shôdai/正代 (29 ans, O-O1) et Asanoyama/朝乃山 (26 ans, E-O2), kadoban après leurs forfaits partiels en novembre, ont pour tâche première d'obtenir le kachikoshi afin de conserver leur rang. Mais la victoire finale est aussi dans leurs ambitions. Tout comme de celles du sekiwake est Terunofuji/照ノ富士 qui vise en plus un retour à son rang optimal passé d'ôzeki. Ce rang d'ôzeki que Mitakeumi/御嶽海 (28 ans, O-K) appelle également de ses voeux, lui à qui il a échappé de peu l'an dernier. Et n'oublions pas les autres rikishi qui, comme il est devenu coutumier maintenant, sortent du bois pour animer la course au trophée et dont l'un d'eux pourrait créer une belle surprise. Après tout, il y a un an, pour le dernier tournoi du monde pré-Covid, c'est Tokushôryû, dernier du classement de la division, qui l'avait emporté.
Hier le gouvernement japonais a proclamé l'état d'urgence dans les préfectures de Tôkyô/東京, Chiba/千葉, Kanagawa/神奈川 et Saitama/埼玉. La NSK suit cette actualité de près et l'ensemble des membres de la NSK, environ 900 personnes, va être testé ce jour. Le tournoi accueillera finalement un maximum quotidien de 5000 spectateurs, ce nombre devant initialement être augmenté à 5300 à partir du troisième jour. La vente de chanko à l'intérieur du Kokugikan est suspendue et les stands de souvenirs et autres marchandises vont être limités. Quant au sort des rikishi des heya infectées, il en sera décidé demain. De même, les combats des deux premiers jours, habituellement publiés le vendredi précédent le début du tournoi, ne le seront que demain.
