En raison de l'annulation du Haru basho, le shindeshi kensa n°1 de mars aura lieu cette année à Tôkyô, le 5 mars. Les résultats des deux shindeshi kensa seront rendus publics le 14 mars.
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WATANABE Futoshi,
KUMAMOTO Daijirô et
MATSUKI Shûto |
La Takanohana beya va accueillir trois shindeshi.
WATANABE Futoshi (渡辺 太志), issu de la prestigieuse université privée Meiji (明治大学/Meiji daigaku ou 明大/Meidai), est le premier rikishi universitaire à intégrer la heya. Le collégien
KUMAMOTO Daijirô (隈本 大二郎) est âgé de 15 ans et est originaire de la préfecture de Nagasaki (長崎県). Il n'a aucune expérience du sumô mais peut compter sur son physique (1,80m/120kg) : "
J'adore le sumô et je veux devenir fort.".
Takanohana oyakata se réjouit aussi : "
Quand des nouveaux arrivent, c'est un regain de vitalité pour toute la heya. C'est aussi une bonne stimulation pour les aînés.".
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MATSUKI Shûto |
MATSUKI Shûto (松木 柊斗), également 15 ans, arrive précédé d'une tradition familiale. Le cousin de sa mère est MATSUKI Yasutarô/松木安太郎, ancien footballeur membre de l'équipe nationale et commentateur populaire. Son arrière-grand-père, MATSUKI Kiichirô/松木喜一郎 fut rikishi pendant l'ère Taishô (大正時代, 1912-1926). Sous le shikona d'Aoiryû/葵龍, il a atteint la division jûryô et y a disputé six tournois.
Un cousin sélectionné en équipe nationale de football et un prénom comme le sien (Shûto/shoot) crée un environnement prédisposé au football mais le jeune garçon a choisi le sumô depuis l'école primaire. En quatrième année, il a participé à une compétition municipale et l'a remportée. S'il a essuyé des défaites par la suite, son amour pour le sumô ne s'est jamais démenti. Même les scandales qui se sont succédé ces dernières années ne l'ont pas fait fléchir. Le 19 février, il a intégré officiellement la Takanohana beya, Avec le soutien de sa mère Miyo/美代 : "
Je lui fais confiance et je n'avais pas d'objections particulières.".
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Mon grand-père a été rikishi. C'est la famille et je suis ravi qu'après trois générations un autre rikishi soit né. Le sumô traverse des moments difficiles et j'espère que les jeunes vont construire un nouveau monde du sumô. J'espère qu'il en fera partie." déclare le cousin Yasutarô. "
Je lui suis très reconnaissant d'entrer dans le sumô en ce moment. Il est parent avec Yasutarô alors il sera probablement sous pression mais je veux le faire progresser en tant qu'être humain et en faire un esprit volontaire." ajoute Takanohana oyakata.
Le jeune Shûto a commencé à s'entraîner avec ses aînés de la heya et avoue : "
C'est clair, l'entraînement chez les pros c'est complètement différent.". Lui non plus ne sait pas quand il fera ses débuts mais "
J'espère monter très vite sur un dohyô. Je veux devenir sekitori.".