L'ôzeki Harumafuji, au centre de toutes les attentions car vainqueur du dernier tournoi et en lice pour une tsuna, a donné la traditionnelle conférence de presse d'après publication du banzuke et y est apparu affûté : "Je veux m'endurcir physiquement et mentalement et tout faire pour saisir ma chance. Le Nagoya basho est terminé et à partir de demain je vais me concentrer sur le tournoi à venir."
Lors des deux précédentes occasions, Harumafuji a gâché ses chances de promotion au rang suprême dès le début du tournoi : "A l'époque, je me suis trop précipité. Je veux faire bon usage de mon expérience. Si je fais sérieusement ce que j'ai à faire, les résultats suivront. Pour le reste, je m'en remets au destin.". Isegahama oyakata confirme : "Bien sûr que je place mes espoirs en lui. Avant, il a été trop excité lors de plusieurs combats. Cette fois, je veux qu'il prenne les combats un par un et qu'il pratique son sumô.".
Après son zenshô yûshô au Nagoya basho, Harumafuji est allé en camp d'entraînement avec sa heya à Hokkaidô et a participé au Natsu jungyô, avant de s'accorder tout de même quelques jours de repos et de soins en Mongolie. A la pesée du 21 août, il a atteint son poids record, 133 kg : "J'ai pris chaque jour au sérieux, j'ai mangé, j'ai dormi et je me suis entraîné. Atteindre un tel poids pour la première fois me donne confiance.".
Les statistiques sont également de son côté puisque sept des huit ôzeki qui ont remporté un zenshô yûshô depuis l'instauration des tournois à quinze journées en 1949 sont devenus yokozuna : "Il reste deux semaines avant le début du tournoi. C'est en m'entraînant que je prends confiance alors je vais me concentré là-dessus.".
Quand on lui demande quelle image il a d'un yokozuna, il reste à court de mots. Mais, si on lui demande s'il a l'impression de s'en être rapproché il répond par l'affirmative.
Outre son travail, Harumafuji s'inspire aussi du proverbe japonais "三度目の正直" (la troisième fois est la bonne) : "En Mongolie, nous avons un proverbe similaire. Je veux tout faire pour répondre aux attentes et prendre les combats l'un après l'autre.".
Si l'adage se confirme, on connait aussi le style de dohyô-iri pour lequel le yokozuna Harumafuji optera : ce sera le traditionnel style shiranui de la Kasugayama-ichimon, celui de son maître Isegahama oyakata. C'est aussi le style de Hakuhô et ce serait la première fois que deux yokozuna contemporains auraient ce style. Ce serait aussi la fin d'une période de disette inédite depuis le début de l'ère Shôwa : s'il échoue, l'Aki basho sera en effet le trentième tournoi consécutif sans nouveau yokozuna.
Lors des deux précédentes occasions, Harumafuji a gâché ses chances de promotion au rang suprême dès le début du tournoi : "A l'époque, je me suis trop précipité. Je veux faire bon usage de mon expérience. Si je fais sérieusement ce que j'ai à faire, les résultats suivront. Pour le reste, je m'en remets au destin.". Isegahama oyakata confirme : "Bien sûr que je place mes espoirs en lui. Avant, il a été trop excité lors de plusieurs combats. Cette fois, je veux qu'il prenne les combats un par un et qu'il pratique son sumô.".
Après son zenshô yûshô au Nagoya basho, Harumafuji est allé en camp d'entraînement avec sa heya à Hokkaidô et a participé au Natsu jungyô, avant de s'accorder tout de même quelques jours de repos et de soins en Mongolie. A la pesée du 21 août, il a atteint son poids record, 133 kg : "J'ai pris chaque jour au sérieux, j'ai mangé, j'ai dormi et je me suis entraîné. Atteindre un tel poids pour la première fois me donne confiance.".
Les statistiques sont également de son côté puisque sept des huit ôzeki qui ont remporté un zenshô yûshô depuis l'instauration des tournois à quinze journées en 1949 sont devenus yokozuna : "Il reste deux semaines avant le début du tournoi. C'est en m'entraînant que je prends confiance alors je vais me concentré là-dessus.".
Devant le Skytree, prêt à recevoir la tsuna. |
Outre son travail, Harumafuji s'inspire aussi du proverbe japonais "三度目の正直" (la troisième fois est la bonne) : "En Mongolie, nous avons un proverbe similaire. Je veux tout faire pour répondre aux attentes et prendre les combats l'un après l'autre.".
Si l'adage se confirme, on connait aussi le style de dohyô-iri pour lequel le yokozuna Harumafuji optera : ce sera le traditionnel style shiranui de la Kasugayama-ichimon, celui de son maître Isegahama oyakata. C'est aussi le style de Hakuhô et ce serait la première fois que deux yokozuna contemporains auraient ce style. Ce serait aussi la fin d'une période de disette inédite depuis le début de l'ère Shôwa : s'il échoue, l'Aki basho sera en effet le trentième tournoi consécutif sans nouveau yokozuna.
Aki basho 2012 : promotions jûryô vers makuuchi (27/08/2012) | ||||||||
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Shikona | Heya | Nom | Âge | De | Débuts | Nagoya 12 | ||
Asasekiryû | 朝赤龍 | Takasago | BADARCH Dashnyam | 31 | Mongolie | 01/2000 | E-J1 | 9-6 |
Tenkaihô | 天鎧鵬 | Onoe | MINAMI Takayuki | 27 | Kumamoto | 01/2007 | E-J2 | 9-6 |
Asahishô | 旭日松 | Tomozuna | MATSUSHIMA Kôta | 23 | Chiba | 03/2005 | O-J4 | 10-5 |
Kimurayama | 木村山 | Kasugano | KIMURA Mamoru | 31 | Wakayama | 03/2004 | E-J3 | 9-6 |
Fujiazuma | 富士東 | Tamanoi | SHIBUYA Kazuyoshi | 25 | Tôkyô | 03/2003 | O-J5 | 10-5 |
Lui aussi devant le Skytree |
Transféré de l'Ôshima-beya vers la Tomozuna-beya au printemps, quand Ôshima oyakata a atteint la limite d'âge sans successeur et que la heya a fermé, il a été le tsukebito de Kyokutenhô et a ainsi eu maintes occasions de s'entraîner avec le yokozuna Hakuhô : "A vrai dire, il n'est pas dans une position qui me permet de vraiment parler avec lui mais il m'a toujours encouragé gentiment.". Yokozuna qu'il a hâte de combattre : "Affronter le yokozuna en tournoi officiel, c'est un rêve !". Rêve que pour l'instant Takayasu est le seul rikishi né pendant l'ère Heisei, Asahishô est né en 1989 première année de cette ère, a pu concrétiser.
Il lui aura donc fallu deux tournois après son transfert, et cinq au total en division jûryô, pour être promu en division makuuchi : "Une fois devenu sekitori, je n'avais pas envie de redescendre. Après le transfert, j'en suis venu à combattre avec un nouvel état d'esprit.". En division jûryô, il a aussi commencé à enflammer le public avec son généreux lancer de sel : "Je vais continuer en division makuuchi. Je suis petit (1,74m) alors je dois faire des choses qui marquent les esprits.".
Son maître, Tomozuna oyakata, voit l'avenir de façon plutôt optimiste : "S'il arrive à surmonter le premier tiers du tournoi, je me dis qu'il pourrait atteindre les dix victoires même en makuuchi.".
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Myôgiryû, sekiwake est |
Aoiyama, deuxième san'yaku bulgare |