Mamie, maman, Shô et Tamanoi oyakata |
Au collège, l'adolescent faisait partie du club d'art et n'a pratiqué aucun sport jusqu'à son entrée au lycée. A l'époque il pesait 140 kg. Un professeur, M. WATANABE, qui connaissait son goût pour les arts martiaux, lui a proposé de rejoindre le club de lutte du lycée. Son physique et un don naturel aidant, il s'est rapidement illustré. En février 2009, il a été demi-finaliste aux championnats de lutte du Tôhoku dans la catégorie des 120 kg. En juillet 2009, passant par le site web de la heya, il a envoyé un message décrivant son intérêt pour le sumô à la Tamanoi. Tamanoi oyakata s'est rapidement rendu sur place et, constatant le talent et les capacités du jeune homme, l'a invité à venir s'entraîner à la heya. Pendant les vacances d'été, ÔSHIMA Shô a participé au camp d'entraînement de Sôma. Pendant les vacances d'hiver, il a pris part aux entraînements à la heya et ainsi approfondi sa connaissance du sport national. Il pratique déjà certains exercices d'entraînement de sumô et travaille sa force physique.
Tamanoi oyakata : "Il a des jambes épaisses, des fesses larges, et un corps souple qui sont très bien pour le sumô. Il y a peu de rikishi japonais qui viennent de la lutte mais je souhaite qu'il se fixe l'objectif de devenir sekitori."
ÔSHIMA Shô : "Avec mon expérience de la lutte, j'espère devenir sekitori très vite."
M. Watanabe : "Il a commencé le sport au lycée, alors il doit encore se développer, même sur le plan psychologique."
Le jeune homme est issu d'une famille de fans de sumô :
Yoriko, sa mère : "Entre son professeur et son oyakata, il a eu beaucoup de chance. J'aimerais qu'il devienne un rikishi du genre de son oyakata."
Tsuyako, sa grand-mère : "Il va sûrement vivre aussi des choses difficiles. J'espère qu'il les surmontera."
Fukushima minpô