jeudi 11 février 2010

Haru basho 2010 : shindeshi à la Tamanoi - ÔSHIMA Shô

Mamie, maman, Shô et Tamanoi oyakata
Le 27 janvier, Tamanoi oyakata (ancien ôzeki Tochiazuma) s'est rendu au lycée Tajima de Minamiaizu préfecture de Fukushima (福島県南会津町) afin d'officialiser l'intégration de sa nouvelle recrue ÔSHIMA Shô (大島 翔,18 ans, 1,73m/127kg), qui passera le shindeshi kensa de mars et débutera dans la foulée.
Au collège, l'adolescent faisait partie du club d'art et n'a pratiqué aucun sport jusqu'à son entrée au lycée. A l'époque il pesait 140 kg. Un professeur, M. WATANABE, qui connaissait son goût pour les arts martiaux, lui a proposé de rejoindre le club de lutte du lycée. Son physique et un don naturel aidant, il s'est rapidement illustré. En février 2009, il a été demi-finaliste aux championnats de lutte du Tôhoku dans la catégorie des 120 kg. En juillet 2009, passant par le site web de la heya, il a envoyé un message décrivant son intérêt pour le sumô à la Tamanoi. Tamanoi oyakata s'est rapidement rendu sur place et, constatant le talent et les capacités du jeune homme, l'a invité à venir s'entraîner à la heya. Pendant les vacances d'été, ÔSHIMA Shô a participé au camp d'entraînement de Sôma. Pendant les vacances d'hiver, il a pris part aux entraînements à la heya et ainsi approfondi sa connaissance du sport national. Il pratique déjà certains exercices d'entraînement de sumô et travaille sa force physique.
Tamanoi oyakata : "Il a des jambes épaisses, des fesses larges, et un corps souple qui sont très bien pour le sumô. Il y a peu de rikishi japonais qui viennent de la lutte mais je souhaite qu'il se fixe l'objectif de devenir sekitori."
ÔSHIMA Shô : "Avec mon expérience de la lutte, j'espère devenir sekitori très vite."
M. Watanabe : "Il a commencé le sport au lycée, alors il doit encore se développer, même sur le plan psychologique."
Le jeune homme est issu d'une famille de fans de sumô :
Yoriko, sa mère : "Entre son professeur et son oyakata, il a eu beaucoup de chance. J'aimerais qu'il devienne un rikishi du genre de son oyakata."
Tsuyako, sa grand-mère : "Il va sûrement vivre aussi des choses difficiles. J'espère qu'il les surmontera."

Fukushima minpô