De source liée de la NSK, on a appris mardi 25 que deux oyakata étaient impliqués dans la cession de places à des membres de la pègre japonaise lors du Nagoya basho 2009. Leur identité n'a pas été dévoilée immédiatement mais il s'agit finalement de Kise oyakata (40 ans, Kise, ancien maegashira Higonoumi, à droite sur la photo), et Kiyomigata oyakata (64 ans, Mihogaseki, ancien maegashira Dairyûgawa, à gauche sur la photo). Les deux oyakata ont été entendus cet après-midi par les riji, qui ont ensuite pris des sanctions. Kise oyakata a été rétrogradés de deux rangs et les rikishi de sa heya ont été placés sous le contrôle direct de la Dewanoumi ichimon, à laquelle les heya Kise et Mihogaseki sont affiliées. Kiyomigata oyakata a lui reçu un avertissement.
La rétrogradation est la sanction la plus forte après le licenciement. Takasago oyakata en a fait les frais en début d'année dans l'affaire qui a conduit Asashôryû à la démission.
D'après les autorités de la préfecture d'Aichi, une cinquantaine de membres affiliés à la branche de Nagoya de l'organisation criminelle Yamaguchi ont assisté à tour de rôle au Nagoya basho. Ils disposaient de places autour du dohyô (維持員席, ijiinseki, en violet sur le plan), places réservées aux membres bienfaiteurs de la NSK, particuliers ou organisations, et que celle-ci leur cède à titre gratuit pour une période de six ans. Toujours d'après la police, la situation privilégiée de ces places permettait aux membres du gang d'être vus à la télévision par leurs collègues emprisonnés et d'ainsi leur apporté du soutien.
Ces places leur auraient été fournies par les deux oyakata, qui ont démenti. Kise oyakata a plaidé responsable mais pas coupable : "Un autre oyakata m'a demandé des places il y a quatre ou cinq. Je les ai obtenues d'une de mes relations. J'ai simplement fait office d'intermédiaire. Je n'ai pas manipulé de tickets récemment mais je me sens quand même responsable.".
En août dernier, la préfecture de police de Tôkyô avait demandé à la NSK d'interdire l'accès du Ryôgoku Kokugikan au membres d'organisations criminelles. Néanmoins, cinq chefs de gang avaient été vus lors de l'Aki basho suivant. Il est également attesté qu'un des chefs du gang Sumiyoshi a assisté au neuvième jour du Hatsu basho 2010, toujours grâce à une de ces places réservées. La police se renseigne afin de savoir comment cela a été rendu possible.
Journée chargée pour les riji qui ont également entendu l'ôzeki Kotomitsuki ainsi que le tokoyama (coiffeur) et un rikishi de division makushita de l'Onomatsu beya dans le cadre de l'affaire des paris illégaux. Kotomitsuki, qui a par ailleurs été entendu par la police il y a quelques jours, a été convoqué dans l'urgence et s'est expliqué pendant une dizaine de minutes. "Kotomitsuki a nié tous les faits. En tant que représentants de la NSK, nous ne pouvons que le croire." a déclaré Michinoku oyakata.
L'arbre Asashôryû abattu, la vue sur la forêt est plus dégagée...
Source : Mainichi
La rétrogradation est la sanction la plus forte après le licenciement. Takasago oyakata en a fait les frais en début d'année dans l'affaire qui a conduit Asashôryû à la démission.
D'après les autorités de la préfecture d'Aichi, une cinquantaine de membres affiliés à la branche de Nagoya de l'organisation criminelle Yamaguchi ont assisté à tour de rôle au Nagoya basho. Ils disposaient de places autour du dohyô (維持員席, ijiinseki, en violet sur le plan), places réservées aux membres bienfaiteurs de la NSK, particuliers ou organisations, et que celle-ci leur cède à titre gratuit pour une période de six ans. Toujours d'après la police, la situation privilégiée de ces places permettait aux membres du gang d'être vus à la télévision par leurs collègues emprisonnés et d'ainsi leur apporté du soutien.
Ces places leur auraient été fournies par les deux oyakata, qui ont démenti. Kise oyakata a plaidé responsable mais pas coupable : "Un autre oyakata m'a demandé des places il y a quatre ou cinq. Je les ai obtenues d'une de mes relations. J'ai simplement fait office d'intermédiaire. Je n'ai pas manipulé de tickets récemment mais je me sens quand même responsable.".
En août dernier, la préfecture de police de Tôkyô avait demandé à la NSK d'interdire l'accès du Ryôgoku Kokugikan au membres d'organisations criminelles. Néanmoins, cinq chefs de gang avaient été vus lors de l'Aki basho suivant. Il est également attesté qu'un des chefs du gang Sumiyoshi a assisté au neuvième jour du Hatsu basho 2010, toujours grâce à une de ces places réservées. La police se renseigne afin de savoir comment cela a été rendu possible.
Journée chargée pour les riji qui ont également entendu l'ôzeki Kotomitsuki ainsi que le tokoyama (coiffeur) et un rikishi de division makushita de l'Onomatsu beya dans le cadre de l'affaire des paris illégaux. Kotomitsuki, qui a par ailleurs été entendu par la police il y a quelques jours, a été convoqué dans l'urgence et s'est expliqué pendant une dizaine de minutes. "Kotomitsuki a nié tous les faits. En tant que représentants de la NSK, nous ne pouvons que le croire." a déclaré Michinoku oyakata.
L'arbre Asashôryû abattu, la vue sur la forêt est plus dégagée...
Source : Mainichi