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Les rijichô |
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Sadogatake |
Matsugane oyakata est rétrogradé de deux rangs et passe de iin (委員) à hiradoshiyori (平年寄, oyakata sans fonction effective au sein de la NSK). On lui reproche ses liens avec le crime organisé (forces antisociales pour reprendre les termes japonais) au moins par la location à Ôsaka de locaux d'hébergement pour sa heya pendant le Haru basho appartenant à des gens liés au crime organisé.
La même sanction est appliquée à Sadogatake oyakata, considéré responsable des fautes de son ancien rikishi Kotomitsuki.
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Matsugane, Matsutani (en violet), Wakarikidô |
Furuichi, rikishi de sandanme, et Tokoike, tokoyama (coiffeur), de l’Ônomatsu beya reçoivent le même châtiment que Kotomitsuki, à savoir le licenciement (kaiko/解雇). Intermédiaires entre les parieurs et les organisateurs de paris, ils sont parmi les plus fortement impliqués. Le frère aîné de Furuichi, lui- même ancien rikishi, a été arrêté dans le cadre de l’enquête menée sur le chantage exercé sur Kotomitsuki.
Quant à Sanoyama oyakata, ancien ôzeki Chiyotaikai, sa mise en cause par un hebdomadaire n'a pas été jugée assez fondée. Il est donc blanchi.
Hanaregoma rijichô a déclaré que dans l’immédiat on pouvait considérer l’affaire comme close. Dans l’ensemble, les sanctionnés déclarent accepter leur sort comme une conséquence naturelle de leurs actes et comptent bien faire de leur mieux pour se réformer.
Mainichi