Makuuchi :
S'il n'est plus question pour Hakuhô de la possibilité de battre le record légendaire de Futabayama, un sixième yûshô consécutif le mettrait à égalité avec Taihô, juste derrière Asashôryû.
Chez les ôzeki, Kaiô, pourtant diagnostiqué en agonie chronique depuis longtemps, a terminé le Kyûshû basho à 12-3 et prend la tête du quatuor. Bien aidé par le piètre 8-7 de Kotoôshû et l'abandon sur blessures de Harumafuji. L'ôzeki mongol est donc kadoban pour la première fois depuis sa promotion.
Pas de nouveau san'yaku mais des mouvements internes : Tochiôzan et Kakuryû (7-8 tous les deux à Fukuoka) cèdent leur place à Kisenosato et Kotoshôgiku. Ils limitent la chute et sont komusubi à la place d'Aran et Tochinoshin. Kisenosato a lui obtenu une score de 10-5 en novembre, a interrompu la route triomphale de Hakuhô et pourrait donc être promu ôzeki en mai s'il... Un remake de l'histoire de Tochiôzan il y a deux mois pour les Japonais en quête de héros national.
Côté promotion, pas de nouveaux venus non plus mais trois come-back. Toyohibiki et Wakakôyû se sortent enfin de l'ornière des paris illégaux et du kinshin. Toyozakura fait son retour après un tournoi en jûryô. A 36 ans et 9 mois, il est le huitième plus âgé depuis le début de l'ère Shôwa à revenir en division makuuchi. C'est son dixième retour, qui le place en quatrième position.
En obtenant 14 victoires au Kyûshû basho, Toyonoshima est devenu le onzième à atteindre un tel score en tant que maegashira. C'était aussi la première fois pour lui dans cette position. Il remonte de manière conséquente et est en tête des maegashira.
Jûryô :
Selon le principe des vases communicant, trois rikishi redescendent en division jûryô : Kasugaô, Bushûyama et Hokutôriki (kyûjô au Kyûshû basho).
A l'inverse, deux nouveaux promus, Nionoumi et Fujiazuma (ici) et deux retours, Kiyoseumi et Yoshiazuma. Kiyoseumi tourne lui aussi la page du kinshin.
A Kyûshû, les fortunes ont été diverses pour les « premiers sekitori de l'ère Heisei ». Takayasu s'est très bien comporté, finissant à 11-4 et participant au kettei-sen pour le yûshô dès son premier tournoi chez les sekitori. Il est donc E-J3 et promotionnable en division makuuchi en cas de bon tournoi. Autres promotionnables à noter, Kaisei le Brésilien et Tochinowaka, d'origine coréenne, et qui n'en est qu'à son troisième tournoi en division jûryô. Sakaizawa pourrait lui faire enfin son retour chez les meilleurs.
Les choses ont été plus difficiles pour l'autre pionnier de l'ère Heisei Masunoyama, makekoshi à 6-9. Il occupe la dernière position de ce banzuke jûryô et doit obtenir le kachikoshi pour ne pas retourner chez les non salariès. Juste devant lui, Tsurugidake, un autre promu de novembre, lui aussi makekoshi à Kyûshû et dans l'obligation d'obtenir un score positif en janvier. Ces deux-là peuvent se dire qu'ils l'ont échappé belle, notamment grâce à quelques belles gamelles en division jûryô et aux nombreux makekoshi du haut du banzuke makushita.
Makushita :
Tosanoumi a annoncé son intai, attendue, le 15 décembre mais figure dans le banzuke, faute de temps pour le modifier, en tête de la division makushita. Il fait partie des quatre rétrogradés avec Tamaasuka, Jûmonji et Ryûhô.
Kasuganishiki, ancien kinshin, reste sur la pente descendante. Futen'ô, qui malgré son passé en division makuuchi et alors qu'on avait évoqué son intai, s'est accroché en division makushita et reprend des couleurs. Il lui reste néanmoins une longue route à parcourir pour retrouver une place parmi les privilégiés.
Myôgiryû, vainqueur de la division en novembre, continue sa remontée mais est encore un peu bas pour un retour en jûryô en mars.
L'arrivée en division makushita a fait mal à certaines recrues de l'année, jusque-là brillantes. Ryûônami et Saishin, vainqueurs au Natsu basho, ont essuyé leur premier makekoshi et redescendent en division sandanme. Chiyozakura, vainqueur au Nagoya basho et à l'Aki basho, a connu la même mésaventure mais son classement lui permet de rester en makushita. Sasakiyama, vainqueur au Haru basho mais plus en demi-teinte depuis, est le seul à avoir obtenu le kachikoshi et continue sa progression.
S'il n'est plus question pour Hakuhô de la possibilité de battre le record légendaire de Futabayama, un sixième yûshô consécutif le mettrait à égalité avec Taihô, juste derrière Asashôryû.
Chez les ôzeki, Kaiô, pourtant diagnostiqué en agonie chronique depuis longtemps, a terminé le Kyûshû basho à 12-3 et prend la tête du quatuor. Bien aidé par le piètre 8-7 de Kotoôshû et l'abandon sur blessures de Harumafuji. L'ôzeki mongol est donc kadoban pour la première fois depuis sa promotion.
Pas de nouveau san'yaku mais des mouvements internes : Tochiôzan et Kakuryû (7-8 tous les deux à Fukuoka) cèdent leur place à Kisenosato et Kotoshôgiku. Ils limitent la chute et sont komusubi à la place d'Aran et Tochinoshin. Kisenosato a lui obtenu une score de 10-5 en novembre, a interrompu la route triomphale de Hakuhô et pourrait donc être promu ôzeki en mai s'il... Un remake de l'histoire de Tochiôzan il y a deux mois pour les Japonais en quête de héros national.
Côté promotion, pas de nouveaux venus non plus mais trois come-back. Toyohibiki et Wakakôyû se sortent enfin de l'ornière des paris illégaux et du kinshin. Toyozakura fait son retour après un tournoi en jûryô. A 36 ans et 9 mois, il est le huitième plus âgé depuis le début de l'ère Shôwa à revenir en division makuuchi. C'est son dixième retour, qui le place en quatrième position.
En obtenant 14 victoires au Kyûshû basho, Toyonoshima est devenu le onzième à atteindre un tel score en tant que maegashira. C'était aussi la première fois pour lui dans cette position. Il remonte de manière conséquente et est en tête des maegashira.
Jûryô :
Selon le principe des vases communicant, trois rikishi redescendent en division jûryô : Kasugaô, Bushûyama et Hokutôriki (kyûjô au Kyûshû basho).
A l'inverse, deux nouveaux promus, Nionoumi et Fujiazuma (ici) et deux retours, Kiyoseumi et Yoshiazuma. Kiyoseumi tourne lui aussi la page du kinshin.
A Kyûshû, les fortunes ont été diverses pour les « premiers sekitori de l'ère Heisei ». Takayasu s'est très bien comporté, finissant à 11-4 et participant au kettei-sen pour le yûshô dès son premier tournoi chez les sekitori. Il est donc E-J3 et promotionnable en division makuuchi en cas de bon tournoi. Autres promotionnables à noter, Kaisei le Brésilien et Tochinowaka, d'origine coréenne, et qui n'en est qu'à son troisième tournoi en division jûryô. Sakaizawa pourrait lui faire enfin son retour chez les meilleurs.
Les choses ont été plus difficiles pour l'autre pionnier de l'ère Heisei Masunoyama, makekoshi à 6-9. Il occupe la dernière position de ce banzuke jûryô et doit obtenir le kachikoshi pour ne pas retourner chez les non salariès. Juste devant lui, Tsurugidake, un autre promu de novembre, lui aussi makekoshi à Kyûshû et dans l'obligation d'obtenir un score positif en janvier. Ces deux-là peuvent se dire qu'ils l'ont échappé belle, notamment grâce à quelques belles gamelles en division jûryô et aux nombreux makekoshi du haut du banzuke makushita.
Makushita :
Tosanoumi a annoncé son intai, attendue, le 15 décembre mais figure dans le banzuke, faute de temps pour le modifier, en tête de la division makushita. Il fait partie des quatre rétrogradés avec Tamaasuka, Jûmonji et Ryûhô.
Kasuganishiki, ancien kinshin, reste sur la pente descendante. Futen'ô, qui malgré son passé en division makuuchi et alors qu'on avait évoqué son intai, s'est accroché en division makushita et reprend des couleurs. Il lui reste néanmoins une longue route à parcourir pour retrouver une place parmi les privilégiés.
Myôgiryû, vainqueur de la division en novembre, continue sa remontée mais est encore un peu bas pour un retour en jûryô en mars.
L'arrivée en division makushita a fait mal à certaines recrues de l'année, jusque-là brillantes. Ryûônami et Saishin, vainqueurs au Natsu basho, ont essuyé leur premier makekoshi et redescendent en division sandanme. Chiyozakura, vainqueur au Nagoya basho et à l'Aki basho, a connu la même mésaventure mais son classement lui permet de rester en makushita. Sasakiyama, vainqueur au Haru basho mais plus en demi-teinte depuis, est le seul à avoir obtenu le kachikoshi et continue sa progression.