Le 16 juin, M. ASHIDATE Satoshi (de dos), chargé de la jeunesse et des sports au Monbushô, a reçu pour la troisième journée consécutive une délégation de la NSK. Michinoku et Hakkaku oyakata se sont présentés devant lui afin de rendre compte des dernières évolutions de l'affaire des paris. Ils ont fait état de l'avertissement sévère adressé aux coupables à l'issue de la réunion des riji du 15. Ils ont également confirmé l'implication d'oyakata et de sekitori. Au nom du ministère, dont la patience semble épuisée, M. ASHIDATE a demandé la création d'un comité d'enquête : "Nous souhaitons qu'un organe d'enquête composé d'experts externes soit constitué. Ceci doit être fait sans délai.".
La NSK a déjà mené son enquête et a transmis ses résultats à la police, à laquelle elle s'en remet depuis, attendant ses conclusions pour prendre de plus amples sanctions. Le ministère est en désaccord avec cette attitude.
Concernant le Nagoya basho, la NSK préconise la participation de l'ensemble des rikishi mis en cause, à l'exception de l'ôzeki Kotomitsuki, que son oyakata a exclu de lui-même. M. ASHIDATE a de nouveau marqué son désaccord : "Sans Kotomitsuki, cela fait 64 personnes qui participeront au tournoi et on pourra se demander si le vainqueur ou les récipiendaires des prix ne sont pas impliqués dans les paris. Ce n'est pas envisageable.". "Les noms de ceux qui font l'objet de l'enquête doivent être rendus publics. Comme les fautes sont de gravité variée, cela ne concerne pas tous les noms." a-t-il réclamé, en plus de la constitution du comité d'enquête et d'une révision des sanctions déjà prises. A Michinoku oyakata, qui a répondu que c'était actuellemnt impossible, il a rétorqué : "Avec de telles méthodes, on ne peut obtenir la compréhension de l'opinion publique.".
Quant à la possibilté d'annulation du Nagoya basho, M. ASHIDATE a été sans concession : "Si la NSK ne se décide pas à rendre publics les noms, une telle extrémité pourrait être envisagée.". Le dernier tournoi a avoir été annulé est le Natsu basho de 1946, en raison du retard pris dans la réfection des locaux.
La NSK a déjà mené son enquête et a transmis ses résultats à la police, à laquelle elle s'en remet depuis, attendant ses conclusions pour prendre de plus amples sanctions. Le ministère est en désaccord avec cette attitude.
Concernant le Nagoya basho, la NSK préconise la participation de l'ensemble des rikishi mis en cause, à l'exception de l'ôzeki Kotomitsuki, que son oyakata a exclu de lui-même. M. ASHIDATE a de nouveau marqué son désaccord : "Sans Kotomitsuki, cela fait 64 personnes qui participeront au tournoi et on pourra se demander si le vainqueur ou les récipiendaires des prix ne sont pas impliqués dans les paris. Ce n'est pas envisageable.". "Les noms de ceux qui font l'objet de l'enquête doivent être rendus publics. Comme les fautes sont de gravité variée, cela ne concerne pas tous les noms." a-t-il réclamé, en plus de la constitution du comité d'enquête et d'une révision des sanctions déjà prises. A Michinoku oyakata, qui a répondu que c'était actuellemnt impossible, il a rétorqué : "Avec de telles méthodes, on ne peut obtenir la compréhension de l'opinion publique.".
Quant à la possibilté d'annulation du Nagoya basho, M. ASHIDATE a été sans concession : "Si la NSK ne se décide pas à rendre publics les noms, une telle extrémité pourrait être envisagée.". Le dernier tournoi a avoir été annulé est le Natsu basho de 1946, en raison du retard pris dans la réfection des locaux.
Source : Sponichi