Takayasu et Masunoyama ont plus à partager qu’une année de naissance et une promotion simultanée en division jûryô (ici). L’un et l’autre ont un père japonais et une mère philippine. Et tous deux sont très proches de leur famille.
Masunoyama a vécu aux Philippines d’avril 2005 à mai 2006, dans une extrême pauvreté. De retour au Japon avec sa mère, Maria-Cristina (49 ans), il est entré à la Chiganoura beya. Après chaque tournoi, il envoyait 30.000 ¥ (environ 270€) à sa grand-mère maternelle. "Ma grand-mère n’est pas en bonne santé, je vais pouvoir envoyer davantage d’argent maintenant." se réjouit-il après sa promotion. Son frère cadet, Chiharu, 18 ans et trop petit pour devenir rikishi, est le tokoyama Tokosen/床千 de la Chiganoura beya. Il a débuté au Haru basho 2009.
La mère de Takayasu, Pipilita (49 ans) est également Philippine. Il y a quatre ans, son père, Eiji (60 ans), a souffert d’un cancer d’un rein dont il a dû subir l’ablation. Il a également dû renoncer à son travail. Takayasu a toujours pu compter sur le soutien de ses parents qui l’ont aidé à s’habituer à la vie de rikishi. Pour lui aussi, la promotion en division salariée est la possibilité de leur témoigner sa gratitude et de leur offrir une vie plus confortable.
Chiharu/Tokosen, Tomoharu/Masunoyama et maman/Maria-Cristina |
Maman/Pipilita, Akira/Takayasu et papa/Eiji |
La mère de Takayasu, Pipilita (49 ans) est également Philippine. Il y a quatre ans, son père, Eiji (60 ans), a souffert d’un cancer d’un rein dont il a dû subir l’ablation. Il a également dû renoncer à son travail. Takayasu a toujours pu compter sur le soutien de ses parents qui l’ont aidé à s’habituer à la vie de rikishi. Pour lui aussi, la promotion en division salariée est la possibilité de leur témoigner sa gratitude et de leur offrir une vie plus confortable.
Sanspo, Hochi, DailySports
Au début des années 80, le nombre de femmes originaires d'Asie de sud-est venues travailler au Japon s'est soudainement accru avant de diminuer au début de l'ère Heisei (1989-).