En ce 13 octobre, Hakuhô a eu comme partenaire IRIE Masato/入江正登, en quatrième année à l'université Kyûshû Jôhô (九州情報大) et membre de son club de sumô. Qu’un rikishi dans sa position se prête à ce genre d’exercice face à un amateur est extrêmement rare. En digne chef de file de la heya, qui n’a accueilli que deux jeunes garçons en trois ans, le yokozuna a par ailleurs joué les recruteurs : "Il y a de bonnes choses chez lui, s’il devient professionnel, ce sera bien de pouvoir les améliorer. S’il va dans une autre heya, nous serons rivaux. Je me dresserai sur son chemin et ce sera dur pour lui. J’aimerais qu’il fasse carrière dans la même heya.".
IRIE Masato s’est en effet déjà rendu à la Tamanoi beya et ira prochainement à la Tatsunami beya. Par ailleurs, il est encore indécis entre une carrière dans le sumô professionnel et une carrière plus traditionnelle. "Il pourra utiliser ce qu’il aura fait par conviction et de tout son cœur pendant trois ou quatre ans dans sa prochaine vie, dans son prochain travail. Si j’étais lui je le ferais. Il y a aussi des choses à étudier dans le sumô." a insisté le yokozuna.
Avec 1,78 m et 180 kg, IRIE Masato a un physique solide et pratique le sumô de poussée. L'an dernier, il a remporté les championnats universitaires du Japon méridional (第69回西日本選抜学生相撲大会) en avril et il a été finaliste aux championnats nationaux universitaires de Kochi (第58回全国大学選抜相撲高知大会) en novembre. "Cet entraînement est un honneur pour moi. Il a un physique complètement différent. J’ai eu l’impression de me heurter à un mur. J'étais impressionné." a-t-il délaré. Pendant le Kyûshû basho, la Miyagino beya prend ses quartiers près de la Kyûshû Jôhô et il se réjouit de pouvoir renouveler l’expérience. Car, malgré son indécision, il ajoute : "J’ai fait du sumô jusqu’à l’université alors je pense à ce que ça pourrait donner dans le sumô professionnel.".
IRIE Masato s’est en effet déjà rendu à la Tamanoi beya et ira prochainement à la Tatsunami beya. Par ailleurs, il est encore indécis entre une carrière dans le sumô professionnel et une carrière plus traditionnelle. "Il pourra utiliser ce qu’il aura fait par conviction et de tout son cœur pendant trois ou quatre ans dans sa prochaine vie, dans son prochain travail. Si j’étais lui je le ferais. Il y a aussi des choses à étudier dans le sumô." a insisté le yokozuna.
Novembre 2009 : finaliste (gauche) |
Mainichi, Chunichi