On trouve parfois parmi les shindeshi des recrues improbables dont on pressent qu'elles ne seront probablement que des visages fugitifs ou bien des ombres persistantes des divisions non salariées. TSUCHIDA Motoharu/土田元晴, à la trajectoire et au physique décalés et qui a passé le shindeshi kensa hier, sera-t-il un de ces rikishi ?
Incapable de s'adapter à la vie scolaire, le jeune homme de 22 ans a abandonné le lycée en première année et a depuis vécu de petits boulots tels que livreur de journaux puis, pendant quatre ans, a été homme de chambre à l'hôtel Hilton qui se trouve près de la gare d'Ôsaka : "J'aime passer l'aspirateur, faire le ménage." Sa spécialité est de faire les lits :"Je le fais soigneusement, sans soulever de poussière. Je travaillais de 10h du matin à 7h du soir et en une journée je faisais vingt à trente chambres.". L'été de l'an dernier, il a décidé de rejoindre une heya et ses recherches sur internet l'ont conduit à la Minezaki-beya, où il a commencé à vivre en septembre 2010 : "Je veux m'endurcir mentalement. Je veux savoir jusqu'où je suis capable d'aller."
En attendant de faire ses preuves sur le dohyô, TSUCHIDA Tomoharu a su se rendre utile à la heya grâce à ses talents de fée du logis : "Je n'aime pas voir de saletés traîner par terre, ...". Mais, il ne compte pas en rester là : "Je veux entrer en division makuuchi d'ici trois ans.". Sur le plan sportif, il a pratiqué le kendô au collège et le golf au lycée, mais n'a aucune expérience du sumô. Et avec 76 kg pour 1,88 m, il lui faudra avant tout se forger un physique à la hauteur de ses ambitions.
Incapable de s'adapter à la vie scolaire, le jeune homme de 22 ans a abandonné le lycée en première année et a depuis vécu de petits boulots tels que livreur de journaux puis, pendant quatre ans, a été homme de chambre à l'hôtel Hilton qui se trouve près de la gare d'Ôsaka : "J'aime passer l'aspirateur, faire le ménage." Sa spécialité est de faire les lits :"Je le fais soigneusement, sans soulever de poussière. Je travaillais de 10h du matin à 7h du soir et en une journée je faisais vingt à trente chambres.". L'été de l'an dernier, il a décidé de rejoindre une heya et ses recherches sur internet l'ont conduit à la Minezaki-beya, où il a commencé à vivre en septembre 2010 : "Je veux m'endurcir mentalement. Je veux savoir jusqu'où je suis capable d'aller."
En attendant de faire ses preuves sur le dohyô, TSUCHIDA Tomoharu a su se rendre utile à la heya grâce à ses talents de fée du logis : "Je n'aime pas voir de saletés traîner par terre, ...". Mais, il ne compte pas en rester là : "Je veux entrer en division makuuchi d'ici trois ans.". Sur le plan sportif, il a pratiqué le kendô au collège et le golf au lycée, mais n'a aucune expérience du sumô. Et avec 76 kg pour 1,88 m, il lui faudra avant tout se forger un physique à la hauteur de ses ambitions.
Chunichi, DailySports