La division jûryô a été le théatre d'un évènement rarissime. Kitaharima (北磻磨, E-J8) était opposé à Asahishô (旭日松, O-J4). Le combat s'engage et se termine à l'avantage de ce dernier. Pendant ce temps, Kagamiyama oyakata (鏡山審判部長, ancien sekiwake Tagaryû/多賀竜), chef des juges, levait la main pour signifier l'arrêt du combat, les deux hommes n'ayant pas les deux mains posées au sol au moment du tachi-ai. Ce geste a échappé au gyôji qui a donc dans un premier temps validé la victoire d'Asahishô, avant que les juges ne l'annulent et fassent livrer un nouveau combat. Hélas pour lui, cette fois Asahishô a perdu et en conçoit une certaine amertume : "Ca m'a coupé les jambes, j'aurais préféré que le combat soit arrêté plus tôt.". Dans les vestiaires, il a été consolé avec philosophie par Kyokutenhô, son confrère de la Tomozuna-beya, : "C'est la vie !". Kitaharima profite lui de sa chance avec un peu de gêne : "J'ai eu de la chance." et KIMURA Kenjirô/木村 堅治郎, le gyôji distrait, assume son erreur : "J'ai jeté le trouble sur ce combat, je suis le seul fautif.".
Toujours en division jûryô et toujours concernant un rikishi de la Tomozuna-beya, Kyokushûhô (旭秀鵬, O-J1) s'est blessé en roulant en bas du dohyô à l'issue de son combat perdu face à Kotoyûki (琴勇輝, O-J7). Il s'est fait soigné à l'infirmerie de gymnase préfectoral d'Aichi qui accueille ce tournoi. La possibilité d'une luxation n'est pas exclue.
En division makushita, Yamaguchi (山口, E-Ms5), le nouveau petit prodige de la Miyagino-beya recruté par le yokozuna lui-même, a obtenu le kachikoshi sans avoir concédé une seule défaite et fait ainsi un pas vers la division jûryô. Il a vaincu son aîné de la Nichidai/日大 Satoyama (里山, O-Ms2). Le jeune homme, entré dans le banzuke en mars dernier au rang de makusita 15 tsukedashi, compte continuer sur sa lancée : "Je pratique mon sumô, c'est bien. Mon objectif dans ce tournoi n'est pas le kachikoshi, la partie se joue à partir de maintenant.".
Tamaasuka (玉飛鳥, E-M10), originaire de l'arrondissement d'Atsuta à Nagoya/名古屋市熱田区, a enfin obtenu sa première victoire devant son public et empoché la prime de victoire de son sponsor :"J'y suis allé franchement, sans gamberger.". Après le combat, il a également révélé son mariage avec Natsuki/夏来, originaire comme lui de Nagoya, contracté en octobre 2008 et la naissance en décembre 2010 de son premier enfant, un fils prénommé Kôtarô/幸太郎. Il a d'ailleurs remercié son épouse qui l'a encouragé par mail la nuit dernière : "Elle m'a écrit que je pouvais gagner, qu'elle croyait en moi. Je la remercie, elle m'a toujours soutenu.".
Pris en morozashi par Shôhôzan/松鳳山 qu'il affrontait pour la première fois, l'ôzeki Harumafuji/日馬富士 a su rétablir la situation et s'est finalement lui qui, les deux mains sur le mawashi de son adversaire, l'a emporté : "Je suis resté très calme. J'avais envie de l'affronter alors j'étais survolté.". Il reste invaincu aux côté du yokozuna, de l'ôzeki Baruto et de l'outsider Daidô et forcément on pense à son yûshô de l'an dernier mais lui ne s'emballe pas : "Il me reste les combats contre le haut du banzuke. Les choses sérieuses commencent.".
Alors qu'il se bat aussi contre des douleurs persistantes au poignet droit et à la cheville gauche, il trouve de la force dans son engagement dans le volontariat : "En tant que sportif, à travers mes efforts, je peux apporter de l'espoir et du courage à d'autres.". D'autant plus sensible à la peine des autres depuis la mort de son père dans un accident de voiture en 2006, il s'est associé depuis 2008 aux activités de l'organisation japonaise "Heart saving project/ハートセービングプロジェクト" qui aide les enfants mongols malade du coeur. Il visite régulièrement des hôpitaux, il prévoit d'ailleurs d'en visiter dans la préfecture de Tochigi/栃木 fin septembre après l'Aki basho, et a participé au don d'ambulance et de camion de pompier à la Mongolie.
Depuis peu, il s'intéresse aussi à la diffusion de la culture et publiera en septembre une traduction de l'ouvrage "Grandeur et décadence de l'empire mongol/モンゴル帝国の興亡" du professeur OKADA Hidehiro/岡田 英弘, professeur émérite à l'université des langues étrangères de Tôkyô/東京外国語大学. "On peut apprendre beaucoup de l'histoire. Si possible, j'aimerais qu'un livre par an soit publié." explique l'ôzeki qui fera partie du comité éditorial et financera la production de quelques milliers d'exemplaires.
Toujours en division jûryô et toujours concernant un rikishi de la Tomozuna-beya, Kyokushûhô (旭秀鵬, O-J1) s'est blessé en roulant en bas du dohyô à l'issue de son combat perdu face à Kotoyûki (琴勇輝, O-J7). Il s'est fait soigné à l'infirmerie de gymnase préfectoral d'Aichi qui accueille ce tournoi. La possibilité d'une luxation n'est pas exclue.
En division makushita, Yamaguchi (山口, E-Ms5), le nouveau petit prodige de la Miyagino-beya recruté par le yokozuna lui-même, a obtenu le kachikoshi sans avoir concédé une seule défaite et fait ainsi un pas vers la division jûryô. Il a vaincu son aîné de la Nichidai/日大 Satoyama (里山, O-Ms2). Le jeune homme, entré dans le banzuke en mars dernier au rang de makusita 15 tsukedashi, compte continuer sur sa lancée : "Je pratique mon sumô, c'est bien. Mon objectif dans ce tournoi n'est pas le kachikoshi, la partie se joue à partir de maintenant.".
Tamaasuka (玉飛鳥, E-M10), originaire de l'arrondissement d'Atsuta à Nagoya/名古屋市熱田区, a enfin obtenu sa première victoire devant son public et empoché la prime de victoire de son sponsor :"J'y suis allé franchement, sans gamberger.". Après le combat, il a également révélé son mariage avec Natsuki/夏来, originaire comme lui de Nagoya, contracté en octobre 2008 et la naissance en décembre 2010 de son premier enfant, un fils prénommé Kôtarô/幸太郎. Il a d'ailleurs remercié son épouse qui l'a encouragé par mail la nuit dernière : "Elle m'a écrit que je pouvais gagner, qu'elle croyait en moi. Je la remercie, elle m'a toujours soutenu.".
Harumafuji-Shôhôzan |
Alors qu'il se bat aussi contre des douleurs persistantes au poignet droit et à la cheville gauche, il trouve de la force dans son engagement dans le volontariat : "En tant que sportif, à travers mes efforts, je peux apporter de l'espoir et du courage à d'autres.". D'autant plus sensible à la peine des autres depuis la mort de son père dans un accident de voiture en 2006, il s'est associé depuis 2008 aux activités de l'organisation japonaise "Heart saving project/ハートセービングプロジェクト" qui aide les enfants mongols malade du coeur. Il visite régulièrement des hôpitaux, il prévoit d'ailleurs d'en visiter dans la préfecture de Tochigi/栃木 fin septembre après l'Aki basho, et a participé au don d'ambulance et de camion de pompier à la Mongolie.
Depuis peu, il s'intéresse aussi à la diffusion de la culture et publiera en septembre une traduction de l'ouvrage "Grandeur et décadence de l'empire mongol/モンゴル帝国の興亡" du professeur OKADA Hidehiro/岡田 英弘, professeur émérite à l'université des langues étrangères de Tôkyô/東京外国語大学. "On peut apprendre beaucoup de l'histoire. Si possible, j'aimerais qu'un livre par an soit publié." explique l'ôzeki qui fera partie du comité éditorial et financera la production de quelques milliers d'exemplaires.