Comme prévu par le programme, le comité d'organisation du banzuke du Natsu basho se réunira demain. Les riji se réuniront aussi et la promotion de Baruto au rang d'ôzeki sera entérinée. Un messager de la NSK ira alors faire l'annonce officielle à Baruto lors de la cérémonie de transmission (dentatsushiki). L'heureux promu prononcera quelques mots. C'est Onoe oyakata, qui a lui-même pris conseil auprès d'aînés, qui a écrit le discours. "J'imaginais qu'il y aurait des mots très compliqués mais il est très facile à comprendre. Très puissant, très bien." a commenté le rikishi d'origine estonienne lors de la conférence de presse que lui et son maître ont donnée ce jour (photo de gauche). Onoe oyakata, qui a pris soin d'annoter le texte afin que Baruto puisse lire tous les kanji (caractères chinois), a confirmé : "Nous n'utiliserons pas de yojijukugo. Seulement des mots simples, que Baruto lui-même comprend.". On peut rappeler qu'apprendre la langue japonaise est une des épreuves, et non la moindre, qui attend tout rikishi étranger. "Je serai sûrement nerveux, alors je vais m'apppliquer pour ne pas me tromper. J'ai confiance en moi." a conclu Baruto.
Apparemment, la cérémonie sortira de l'ordinaire. Tout d'abord, et contrairement à l'habitude lorsqu'elle a lieu après un tournoi en province, elle ne se tiendra pas dans les locaux où la heya est hébergée, pour des raisons de taille notamment. Elle se déroulera dans la résidence privée d'un supporter. Les préparatifs sont en cours dans la salle de cérémonie : "Beaucoup de gens nous ont apporté leur collaboration." a remercié Onoe oyakata.
D'autre part, après l'annonce, le nouvel ôzeki pose traditionnellement pour les photographes soulevant fièrement une dorade, offerte par les supporters. Et bien, on n'est jamais si bien servi que par soi-même, quitte à un peu modifier la tradition. En effet, ce matin, Baruto, son épouse et son oyakata ont participé à une partie de pêche pour une télévision locale. Baruto était ravi (photo de droite) : "C'est un beau résultat, il doit y en avoir 6 (dorades).". "Nous allons les exposer avec la dorade offerte par les supporters. Ca nous portera bonheur." a renchéri Onoe oyakata.
L'Estonien Baruto est le second Européen, après le Bulgare Kotoôshû, à devenir ôzeki. Il est le huitième étranger. Ses prédécesseurs sont hawaïens (Konishiki, Akebono, Musashimaru), mongols (Asashôryû, Hakuhô, Harumafuji) et donc bulgare (Kotoôshû).
Yojijukugo : proverbe, maxime, formé de quatre caractères chinois.
Les kanji, caractère chinois, ne sont pas des caractères phonétiques. Pour savoir comment les prononcer, il faut l'apprendre par coeur et ce pour plusieurs milliers de caractères. De même pour savoir comment écrire un mot. On peut donc savoir parler le japonais sans savoir l'écrire. C'est le cas de certains rikishi étrangers, surtout quand il s'agit de mots qu'ils n'utilisent pas dans leur quotidien.
Sources : Mainichi, Sanspo
Apparemment, la cérémonie sortira de l'ordinaire. Tout d'abord, et contrairement à l'habitude lorsqu'elle a lieu après un tournoi en province, elle ne se tiendra pas dans les locaux où la heya est hébergée, pour des raisons de taille notamment. Elle se déroulera dans la résidence privée d'un supporter. Les préparatifs sont en cours dans la salle de cérémonie : "Beaucoup de gens nous ont apporté leur collaboration." a remercié Onoe oyakata.
D'autre part, après l'annonce, le nouvel ôzeki pose traditionnellement pour les photographes soulevant fièrement une dorade, offerte par les supporters. Et bien, on n'est jamais si bien servi que par soi-même, quitte à un peu modifier la tradition. En effet, ce matin, Baruto, son épouse et son oyakata ont participé à une partie de pêche pour une télévision locale. Baruto était ravi (photo de droite) : "C'est un beau résultat, il doit y en avoir 6 (dorades).". "Nous allons les exposer avec la dorade offerte par les supporters. Ca nous portera bonheur." a renchéri Onoe oyakata.
L'Estonien Baruto est le second Européen, après le Bulgare Kotoôshû, à devenir ôzeki. Il est le huitième étranger. Ses prédécesseurs sont hawaïens (Konishiki, Akebono, Musashimaru), mongols (Asashôryû, Hakuhô, Harumafuji) et donc bulgare (Kotoôshû).
Yojijukugo : proverbe, maxime, formé de quatre caractères chinois.
Les kanji, caractère chinois, ne sont pas des caractères phonétiques. Pour savoir comment les prononcer, il faut l'apprendre par coeur et ce pour plusieurs milliers de caractères. De même pour savoir comment écrire un mot. On peut donc savoir parler le japonais sans savoir l'écrire. C'est le cas de certains rikishi étrangers, surtout quand il s'agit de mots qu'ils n'utilisent pas dans leur quotidien.
Sources : Mainichi, Sanspo