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| Kokonoe oyakata, inoubliable Chiyonofuji |

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| Hakuhô, face à la réalité |
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| Hanamichi pour les rikishi arrivant à Rikuzentakata, Hakuhô, Kaiô et Harumafuji en tête |
Rikuzentakata et Ôfunato sont de ces villes martyres en partie détruites par le tsunami. Une réalité qui a fortement impressionné le yokozuna Hakuhô qui, à Rikuzentakata, a fait son dohyô-iri avec les décombres sous les yeux, face à la côte dévastée : "On reste sans voix devant ce paysage. On ne doit jamais l'oublier. J'avais uniquement vu des images mais quand on y est, qu'on le voit en vrai, on ressent des choses très fortes, des sentiments nouveaux. Le plus dur c'est pour ceux qui restent et nous devons aller de l'avant pour eux. C'est une état d'esprit complexe mais j'aimerais faire revenir ne serait-ce qu'un peu de joie sur les visages. Je serais content de pouvoir redonner un peu d'espoir pour l'avenir.".L'école primaire Takata où s'est déroulé le dohyô-iri du yokozuna à Rikuzentakata est surélevée mais sa cour a été touchée par le tsunami et l'eau est montée jusqu'au bâtiment de l'école.
Rikuzentakata est la ville dont la famille d'Owada, tsukebito de Hakuhô, est originaire. Il a perdu sa grand-mère et un cousin le 11 mars (ici). Le 24 mai, après le tournoi d'évaluation de mai qu'il a terminé à 6-1, il s'est rendu sur la tombe de sa grand-mère pour lui annoncer ce bon résultat. Devant l'état des lieux et les nombreux proches venus le voir, il s'est motivé : "Je suis né à Saitama mais Rikuzentakata est ma deuxième ville. Les gens d'ici m'encouragent et je dois continuer à faire de mon mieux.". Le yokozuna lui-même reconnaît que quelque chose a changé chez son collègue : "Depuis qu'il est venu à Rikuzentakata, son regard a changé. C'est le regard de quelqu'un qui a envie de se battre et de gagner.".
Sanspo, Nikkan, Sankei, Hochi



