Myôgiryû (妙義龍, 25 ans, Sakaigawa, E-M1) a débuté en mai 2009 au rang de makushita 15 tsukedashi. Il a terminé ses quatre premiers tournois à 5-2 et a été promu en division jûryô pour le Hatsu basho 2010. Mais voilà, au deuxième jour du tournoi, il s'est blessé face à Gagamaru (ici) et n'a retrouvé les dohyô qu'en septembre à l'Aki basho 2010. Il est redescendu en division sandanme et termine jun'yûshô à 7-0. Il remporte le Haru basho en division makushita pour réintégrer finalement la division jûryô au Nagoya basho 2011. Il remporte le tournoi, puis le suivant et est promu en division makuuchi pour le Kyûshû basho 2011. Débuts réussis puisqu'il termine à 10-5. Il enchaîne avec un 9-6 et le prix de la technique au Hatsu basho 2012.
Conséquence des vicissitudes de son début de carrière et des scandales, dans deux jours, Myôgiryû foulera le dohyô d'Ôsaka pour la première fois, au bout de presque trois ans. Juste après sa blessure, au lieu d'accompagner ses camarades à Ôsaka, il s'astreignait à la rééducation à son lycée, le prestigieux Saitama Sakae/埼玉栄 et, l'an dernier, le tournoi a été suspendu. Il savoure la joie de pouvoir enfin faire ce qui paraissait au départ tout naturel : "C'est aussi la première fois que je m'entraîne dans les locaux de la heya ici. Je suis à fond dans mon sumô et les gens d'ici m'encouragent. J'y mets toute mon énergie.". Joie d'autant plus intense qu'il est classé en tête des maegashira, juste derrière les rangs san'yaku qu'un bon tournoi mettrait à sa portée. Un rang auquel on affronte les ôzeki et le yokozuna.
Aujourd"hui, pendant l'entraînement, il n'a pas combattu contre ses collègues sekitori. Une vieille douleur au genou droit de l'époque de l'université Nittai a ressurgi. Point d'inquiétude néanmoins selon Sakaigawa oyakata : "Il est fatigué et nous ne voulons pas prendre de risques. Les entraînements ont été concluants.". "Je suis très excité. Je vais faire comme d'habitude, pratiquer mon sumô de poussée pour pouvoir prendre l'initiative." confirme Myôgiryû.
Conséquence des vicissitudes de son début de carrière et des scandales, dans deux jours, Myôgiryû foulera le dohyô d'Ôsaka pour la première fois, au bout de presque trois ans. Juste après sa blessure, au lieu d'accompagner ses camarades à Ôsaka, il s'astreignait à la rééducation à son lycée, le prestigieux Saitama Sakae/埼玉栄 et, l'an dernier, le tournoi a été suspendu. Il savoure la joie de pouvoir enfin faire ce qui paraissait au départ tout naturel : "C'est aussi la première fois que je m'entraîne dans les locaux de la heya ici. Je suis à fond dans mon sumô et les gens d'ici m'encouragent. J'y mets toute mon énergie.". Joie d'autant plus intense qu'il est classé en tête des maegashira, juste derrière les rangs san'yaku qu'un bon tournoi mettrait à sa portée. Un rang auquel on affronte les ôzeki et le yokozuna.
Aujourd"hui, pendant l'entraînement, il n'a pas combattu contre ses collègues sekitori. Une vieille douleur au genou droit de l'époque de l'université Nittai a ressurgi. Point d'inquiétude néanmoins selon Sakaigawa oyakata : "Il est fatigué et nous ne voulons pas prendre de risques. Les entraînements ont été concluants.". "Je suis très excité. Je vais faire comme d'habitude, pratiquer mon sumô de poussée pour pouvoir prendre l'initiative." confirme Myôgiryû.