vendredi 9 mars 2012

Tochinowaka, le rendez-vous manqué

Il y a un an, le Haru basho aurait pu devenir un souvenir très particulier pour Tochinowaka (栃乃若, 23 ans, Sakaigawa, O-M1). Originaire de laréfecture de Hyôgo, voisine de la préfecture d'Ôsaka, il aurait pu faire ses débuts en division makuuchi à domicile. Mais, l'affaire du yaochô, venue après d'autres, a conduit à l'annulation du tournoi.Faute de tournoi, il a eu davantage de temps pour s'entraîner, faire de la musculation, accumuler de la puissance. En un an, il est passé de O-M11 à O-M1, avec juste deux petits accrocs à 7-8 qui l'ont à peine ralenti. Il a ainsi pu revenir comme il l'avait promis à ses supporters : "Quand je reviendrai, j'aurais monter dans le banzuke.". Mais il sait aussi qu'après l'annulation de l'an dernier, les attentes ont augmenté : "Je suis content mais je sais que je vais devoir être à la hauteur.".
Après l'arrivée à Ôsaka, il s'est entraîné avec la Sakaigawa-beya et ses cinq sekitori, aujourd'hui, il a affronté à 16 reprises ses collègues Tochiôzan (栃煌山, 25 ans, Kasugano, O-K1) et Aoiyama (碧山, 25 ans, Bulgarie, Kasugano, O-M10). Il a fait ce qu'il fallait en ce qui concerne les entraînements. Kasugano oyakata (春日野親方, ancien sekiwake Tochinowaka/栃乃和歌) place d'ailleurs lui aussi des espoirs dans le tournoi de son élève qui de sa place dans le banzuke a une vue directe sur les rangs san'yaku : "Il est naturellement puissant. Après, il y a une question d'expérience mais il sait être audacieux alors ça devrait aller.". Et en effet, le jeune homme de 23 ans semble confiant : "Moralement, je me sens bien. Si j'arrive à pratiquer un sumô offensif, les résultats suivront.".