Ne pouvant retenir ses larmes, l'ancien ôezki Kotoôshû, fraichement naturalisé japonais, a répondu aux questions des journalistes après l'annonce peu surprenante de son intai.
- Comment vous sentez-vous alors que votre carrière se termine ?
Kotoôshû : J'ai du mal à y croire et en même temps je me sens soulagé. J'ai été blessé plusieurs fois mais comme mais pendant 12 ans j'ai fait de mon mieux alors je n'ai pas de regret.
- Quelles sont les raisons de cette intai ?
Kotoôshû : Je n'arrivais plus à pratiquer mon sumô. J'ai atteint mes limites psychologiques et physiques.
- Votre dernier combat aura été celui contre Hakuhô, le dixième jour.
Kotoôshû : J'ai eu de la chance de pouvoir combattre contre lui. J'ai compris de moi-même que la fin était venue.
- Le combat qui vous laisse le plus grand souvenir ?
Kotoôshû : Mon premier combat en maezumô. Je me disais que je voulais devenir plus fort grâce aux entraînements et monter au plus vite dans le banzuke.
- En 2008, vous avez remporté le Natsu basho.
Kotoôshû : La coupe était lourde.