Au printemps prochain, Naranbata GANKHYAG va intégrer l'université Kyûshû Jôhô et son club de sumô. Ce fait mérite d'être souligné car le jeune Mongol de 25 ans a été en activité dans l'ôzumô (sumô professionnel) de janvier 2004 à mars 2007. Il portait le shikona de Maenoyû/前乃雄 et appartenait à la Takadagawa beya. Il est exceptionnel qu'un ancien rikishi d'ôzumô rejoigne ainsi le sumô amateur et universitaire. "Après mon départ des dohyô, j'ai vraiment regretté de ne plus pratiquer le sumô. Je veux chasser ce regret." a-t-il déclaré.
Né à Ulan Baatar, Naranbata est venu étudier au lycée Meitoku Gijiku (situé à Kochi, sur l'ïle de Shikoku et grand pourvoyeur de sportifs de haut niveau. Le yokozuna Asashôryû en est issu). Aux championnats lycéens de 2003, il a obtenu le titre par équipe et été demi-finaliste en individuel. En janvier 2004, il a fait ses débuts sous les couleurs de la Takadagawa beya et, en mai 2005, il a atteint son rang maximal (makushita 25 ouest). Grand gabarit (1,86m/120kg), il pratiquait un sumô de poussée. Son dos a commencé à lui poser des problèmes et il a finalement officiellement quitté les dohyô en mars 2007. Il est alors retourné en Mongolie.
Malgré tout, son amour du sumô n'avait pas disparu : "En voyant l'ascencion rapide de mon cadet (d'un an) Hakuhô que je connaissais déjà en Mongolie, et tant d'autres lutteurs mongols en activité, j'éprouvais à la fois de la joie et de la peine. Je me disais que ce serait bien de pouvoir refaire du sumô et j'ai préservé mon poids.". L'état de son dos s'étant amélioré après des traitements thermaux dans son pays, il a participé aux Championnats du monde de sumô de 2008 et décroché le titre en toutes catégories.
Recommandé pour une bourse d'étude à l'université Kyûshû Jôhô, il a été accepté cet été et fera sa rentrée universitaire en avril prochain. Une recrue de choix pour MURATA Yôsuke, le manager de l'équipe de sumô de l'université : "Ca doit être le premier cas de lutteur étranger venant de l'ôzumô qui revient en amateur. Il va accroître notre force de combat.".
Le club de sumô de l'université Kyûshû Jôhô est le seul club de sumô universitaire de l'île. Il a été fondé en 2003 et a remporté en 2008 le titre aux Championnats universitaires du Japon occidental. Trois Mongols en font partie, prêts à accueillir leur compatriote, qui est bien décidé à profiter pleinement de sa seconde vie japonaise : "La première chose que je vais faire au Japon c'est manger du riz au nattô. Je veux aussi profiter de la possibilité d'étudier tant que je suis jeune, alors je vais m'appliquer. La dernière fois, je suis rentré en Mongolie avec un sentiment d'amertume. Je veux faire en sorte de rentrer avec le sourire la prochaine fois.".
Malgré tout, son amour du sumô n'avait pas disparu : "En voyant l'ascencion rapide de mon cadet (d'un an) Hakuhô que je connaissais déjà en Mongolie, et tant d'autres lutteurs mongols en activité, j'éprouvais à la fois de la joie et de la peine. Je me disais que ce serait bien de pouvoir refaire du sumô et j'ai préservé mon poids.". L'état de son dos s'étant amélioré après des traitements thermaux dans son pays, il a participé aux Championnats du monde de sumô de 2008 et décroché le titre en toutes catégories.
Recommandé pour une bourse d'étude à l'université Kyûshû Jôhô, il a été accepté cet été et fera sa rentrée universitaire en avril prochain. Une recrue de choix pour MURATA Yôsuke, le manager de l'équipe de sumô de l'université : "Ca doit être le premier cas de lutteur étranger venant de l'ôzumô qui revient en amateur. Il va accroître notre force de combat.".
Le club de sumô de l'université Kyûshû Jôhô est le seul club de sumô universitaire de l'île. Il a été fondé en 2003 et a remporté en 2008 le titre aux Championnats universitaires du Japon occidental. Trois Mongols en font partie, prêts à accueillir leur compatriote, qui est bien décidé à profiter pleinement de sa seconde vie japonaise : "La première chose que je vais faire au Japon c'est manger du riz au nattô. Je veux aussi profiter de la possibilité d'étudier tant que je suis jeune, alors je vais m'appliquer. La dernière fois, je suis rentré en Mongolie avec un sentiment d'amertume. Je veux faire en sorte de rentrer avec le sourire la prochaine fois.".
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