Avant la publication du banzuke du Haru basho, la NSK a communiqué les noms des rikishi de makushita promus en jûryô.
Pour trois d'entre eux, Masuraumi, Sadanofuji et Daidô, c'est une première. Pour l'autre, Tokushinhô, c'est un retour. Au passage, deux des nouveaux venus changent de shikona. Ils combattaient jusqu'ici sous leur nom civil.
Comme le veut la coutume, les heureux promus ont tenu une conférence de presse, chacun dans sa heya et accompagné de son maître.
Sadanofuji : Je ne réalise pas encore. Je réaliserai probablement quand je mettrai le mawashi blanc des sekitori pour l'entraînement. Je veux pratiquer le genre de sumô d'Iwakiyama.
Sakaigawa oyakata, ancien komusubi Ryôgoku : (Deux des caractères du shikona de son élève Sadanofuji -佐田の富士- viennent du shikona de son maître, l'ancien yokozuna Sadanoyama -佐田の山. Les trois hommes sont originaires de la préfecture de Nagasaki.) Il est le premier sekitori à qui j'ai transmis ces deux caractères. Et à cause de ces caractères, c'est un shikona qui veut dire beaucoup pour les gens de la région de Nagasaki. J'exprime ainsi ma reconnaissance envers mon maître. Il y a beaucoup de rikishi étrangers actuellement. J'espère qu'il saura leur faire face avec détermination.
A l'Onomatsubeya, on a fêté deux promotions (photo : les promus et leur maître présentent leur nouveau shikona). Cela s'est produit pour la dernière fois au Hatsu basho 2008 à la Kasuganobeya, lors des promotions conjointes de Tochinoshin et Kimurayama.
Avec ses 1,73m, Masuraumi (ex-Kurosawa à droite) est un petit gabarit. Après Toyonoshima et Sagatsukasa, c'est en fait le troisième rikishi à devenir sekitori après avoir passé le deuxième shindeshi kensa (1,67m/67kg). Avant son entrée à l'Onomatsubeya il n'avait aucune expérience du sumô : "J'étais petit alors je m'inquiétais.". Mais au collège il faisait partie du club d'athlétisme et son maître reconnait qu'il était tonique. Tous les deux ont su utiliser cette tonicité pour développer un sumô de poussée. Aujourd'hui, Masuraumi ambitionne "un sumô rapide comme celui de Yoshikaze".
Daidô (ex-Nakanishi à gauche) a atteint son rang maximal d'alors au Haru basho 2009, où il était classé O-Ms5. Mais une fracture du menton survenue juste avant le tournoi l'avait obligé à déclarer forfait et fait rater l'occasion d'une promotion en jûryô. Mais il ne s'est pas découragé : "Mon maître me disait 'Tu as les capacités.' alors j'ai combattu avec confiance. Mon point de repère c'est Takanohana oyakata.". Son nouveau shikona, c'est le nom de son collège à Tôkyô : "C'est dans mon collège qu'est né mon sumô. ".
Pour trois d'entre eux, Masuraumi, Sadanofuji et Daidô, c'est une première. Pour l'autre, Tokushinhô, c'est un retour. Au passage, deux des nouveaux venus changent de shikona. Ils combattaient jusqu'ici sous leur nom civil.
Shikona | Heya | Nom | Né le | Taille/Poids | Débuts | Hatsu 10 | ||
Masuraumi | 益荒海 | Onomatsu | KUROSAWA Kôta | 15/10/1988 | 1,73/138 | 03/2004 | O-Ms2 | 4-3 |
Sadanofuji | 佐田の富士 | Sakaigawa | YAMAMOTO Akihiro | 25/12/1984 | 1,89/167 | 01/2003 | E-Ms3 | 6-1 |
Daidô | 大道 | Onomatsu | NAKANISHI Kenji | 21/08/1982 | 1,88/162 | 03/2005 | O-Ms3 | 4-3 |
Tokushinhô | 徳真鵬 | Kise | SHIRATSUKA Motohisa | 13/05/1984 | 1,92/207 | 03/2007 | E-Ms1 | 5-2 |
Comme le veut la coutume, les heureux promus ont tenu une conférence de presse, chacun dans sa heya et accompagné de son maître.
Sadanofuji : Je ne réalise pas encore. Je réaliserai probablement quand je mettrai le mawashi blanc des sekitori pour l'entraînement. Je veux pratiquer le genre de sumô d'Iwakiyama.
Sakaigawa oyakata, ancien komusubi Ryôgoku : (Deux des caractères du shikona de son élève Sadanofuji -佐田の富士- viennent du shikona de son maître, l'ancien yokozuna Sadanoyama -佐田の山. Les trois hommes sont originaires de la préfecture de Nagasaki.) Il est le premier sekitori à qui j'ai transmis ces deux caractères. Et à cause de ces caractères, c'est un shikona qui veut dire beaucoup pour les gens de la région de Nagasaki. J'exprime ainsi ma reconnaissance envers mon maître. Il y a beaucoup de rikishi étrangers actuellement. J'espère qu'il saura leur faire face avec détermination.
A l'Onomatsubeya, on a fêté deux promotions (photo : les promus et leur maître présentent leur nouveau shikona). Cela s'est produit pour la dernière fois au Hatsu basho 2008 à la Kasuganobeya, lors des promotions conjointes de Tochinoshin et Kimurayama.
Avec ses 1,73m, Masuraumi (ex-Kurosawa à droite) est un petit gabarit. Après Toyonoshima et Sagatsukasa, c'est en fait le troisième rikishi à devenir sekitori après avoir passé le deuxième shindeshi kensa (1,67m/67kg). Avant son entrée à l'Onomatsubeya il n'avait aucune expérience du sumô : "J'étais petit alors je m'inquiétais.". Mais au collège il faisait partie du club d'athlétisme et son maître reconnait qu'il était tonique. Tous les deux ont su utiliser cette tonicité pour développer un sumô de poussée. Aujourd'hui, Masuraumi ambitionne "un sumô rapide comme celui de Yoshikaze".
Daidô (ex-Nakanishi à gauche) a atteint son rang maximal d'alors au Haru basho 2009, où il était classé O-Ms5. Mais une fracture du menton survenue juste avant le tournoi l'avait obligé à déclarer forfait et fait rater l'occasion d'une promotion en jûryô. Mais il ne s'est pas découragé : "Mon maître me disait 'Tu as les capacités.' alors j'ai combattu avec confiance. Mon point de repère c'est Takanohana oyakata.". Son nouveau shikona, c'est le nom de son collège à Tôkyô : "C'est dans mon collège qu'est né mon sumô. ".