GOTÔ Satoru, qui fut le 28ème tategyôji KIMURA Shônosuke, âgé de 81 ans, est mort le 1er avril à son domicile de Chiba, près de Tôkyô. La cause et l'heure exactes de sa mort ne sont pas connues. Le service funéraire aura lieu à 11h30 le 6 avril et sera conduit par son fils aîné Kiyotaka.
GOTÔ Satoru est né le 15 décembre 1928 à Tsuruoka dans le préfecture de Yamagata. Dès son enfance il est passionné par le sumô mais sa petite taille l'a dirigé vers le rôle de gyôji. C'est son professeur à l'école primaire qui, en écrivant une lettre au 20ème KIMURA Shônosuke, lui a permis d'entrer dans le monde du sumô. Il a débuté au Natsu basho 1938 à l'âge de neuf ans, alors que le yokozuna Futabayama était en train d'établir sa série de 69 victoires, et acquis alors une certaine popularité sous le surnom de "mamegyôji" (mini gyôji). Il était attaché à la Dewanoumibeya. Il est entré en jûryô au Haru basho 1954 puis en makuuchi au Kyûshû basho 1961. Au Natsu basho 1984, il est devenu le tategyôji SHIKIMORI Inosuke (deuxième dans le hiérarchie des gyôji). Au Hatsu basho 1991, il a pris la tête de la hiérarchie en devenant le 28ème tategyôji KIMURA Shônosuke. Atteint par la limite d'âge, il s'est retiré après le Kyûshû basho 1993.
GOTÔ Satoru, qui mesurait 1,55m, a marqué les mémoires pour la beauté de sa gestuelle sur le dohyô et sa profonde connaissance du sumô. Il était proche d'Akebono, le seul rikishi à être devenu yokozuna pendant la période où il était lui-même tategyôji KIMURA Shônosuke et le premier étranger à avoir acccédé à ce rang, qui le considérait comme un de ses mentors. Il lui avait appris beaucoup sur la culture japonaise, l'âme japonaise, l'histoire du sumô, l'aidant à tenir son rang.
Il était aussi très actif en dehors du dohyô. Très doué pour les sumôji (style calligraphique utilisé pour l'écriture du banzuke), il participait aussi à la planification des jungyô, la comptabilité, avait le respect des oyakata et était impliqué dans la formation des générations futures. Il a également supervisé la production des vidéos de la NSK sur l'étiquette à respecter par les rikishi et les gyôji. D'avril 1991 à avril 1999, il a également tenu une rubrique mensuelle dans le Mainichi, "Gunbai no me" (l'oeil du gunbai), où il n'hésitait pas à l'occasion à porter un regard sévère sur le sumô.
[photo de gauche : avril 1992, il officie lors de la danpatsushiki du yokozuna Chiyonofuji ; photo de droite : dernier jour du Kyûshû basho 1993 : son dernier arbitrage, le combat subsidiaire entre Akebono et Musashimaru]
Source : Kyodo, Mainichi
GOTÔ Satoru est né le 15 décembre 1928 à Tsuruoka dans le préfecture de Yamagata. Dès son enfance il est passionné par le sumô mais sa petite taille l'a dirigé vers le rôle de gyôji. C'est son professeur à l'école primaire qui, en écrivant une lettre au 20ème KIMURA Shônosuke, lui a permis d'entrer dans le monde du sumô. Il a débuté au Natsu basho 1938 à l'âge de neuf ans, alors que le yokozuna Futabayama était en train d'établir sa série de 69 victoires, et acquis alors une certaine popularité sous le surnom de "mamegyôji" (mini gyôji). Il était attaché à la Dewanoumibeya. Il est entré en jûryô au Haru basho 1954 puis en makuuchi au Kyûshû basho 1961. Au Natsu basho 1984, il est devenu le tategyôji SHIKIMORI Inosuke (deuxième dans le hiérarchie des gyôji). Au Hatsu basho 1991, il a pris la tête de la hiérarchie en devenant le 28ème tategyôji KIMURA Shônosuke. Atteint par la limite d'âge, il s'est retiré après le Kyûshû basho 1993.
GOTÔ Satoru, qui mesurait 1,55m, a marqué les mémoires pour la beauté de sa gestuelle sur le dohyô et sa profonde connaissance du sumô. Il était proche d'Akebono, le seul rikishi à être devenu yokozuna pendant la période où il était lui-même tategyôji KIMURA Shônosuke et le premier étranger à avoir acccédé à ce rang, qui le considérait comme un de ses mentors. Il lui avait appris beaucoup sur la culture japonaise, l'âme japonaise, l'histoire du sumô, l'aidant à tenir son rang.
Il était aussi très actif en dehors du dohyô. Très doué pour les sumôji (style calligraphique utilisé pour l'écriture du banzuke), il participait aussi à la planification des jungyô, la comptabilité, avait le respect des oyakata et était impliqué dans la formation des générations futures. Il a également supervisé la production des vidéos de la NSK sur l'étiquette à respecter par les rikishi et les gyôji. D'avril 1991 à avril 1999, il a également tenu une rubrique mensuelle dans le Mainichi, "Gunbai no me" (l'oeil du gunbai), où il n'hésitait pas à l'occasion à porter un regard sévère sur le sumô.
[photo de gauche : avril 1992, il officie lors de la danpatsushiki du yokozuna Chiyonofuji ; photo de droite : dernier jour du Kyûshû basho 1993 : son dernier arbitrage, le combat subsidiaire entre Akebono et Musashimaru]
Source : Kyodo, Mainichi