samedi 3 juillet 2010

Paris illégaux : grandeur et décadence

Le yushôgaku d'Ôtake oyakata a été retiré du gymnase de son école primaire à Kôbe. Depuis le début de l'affaire, il avait été recouvert.
Ce portrait célébrait la victoire de celui qui était encore Takatôriki au Haru basho 2000 et avait été offert par l'association des supporters de l'oyakata en 2005.
D'après M. KITAGAWA Mitsuyuki, responsable de l'association des supporters d'Ôsaka, il ne s'agit pas d'une disgrâce totale : "Nous ne voulons pas que son succès soit effacé de cette façon. Nous espérons que d'autres en feront la demande. Pour l'instant c'est moi qui vais m'en occuper.".

Il ne s'agit que d'une conséquence parmi d'autres pour Ôtake oyakata. Le 30 juin, on a en effet appris qu'il allait divorcer de son épouse Mieko, la troisième fille de l'ancien yokozuna Taihô, avec laquelle il avait convolé en octobre 1993 quand il était encore en activité et dont il a eu quatre fils. Il avait été adopté par Taihô et avait repris la heya de son beau-père après son intai mais aujourd'hui il est considéré comme ayant "souillé la réputation du Taihô dôjô" et se voit imposer le divorce. Un divorce qui, en plus de l'exclusion à venir, signe la mise à l'écart totale du monde du sumô.
[photo : avant la disgrâce, Ôtake oyakata et son beau-père lors de la célébration du soixante-dixième anniversaire de celui-ci en mai dernier]

Sanspo, Mainichi