La tournée de soutien s'est terminée aujourd'hui par deux étapes dont la dernière dans la préfecture de Fukushima, à Shinchi. Le succès ne s'est pas démenti puisque 2000 personnes ont fait le déplacement à l'hôtel de ville.
SATOH Harumitsu et son épouse Rie, 25 et 30 ans, sont ravis que Baruto ait pris dans ses bras leur première fille, Fûka, née il y a sept mois : "Elle grandira en bonne santé.". Leur maison de Minamisôma/南相馬市 est en zone sinistrée et ils vivent désormais chez les parents du jeune homme. La maison de Mme TERASHIMA Atsuko, 67 ans, a été emportée par le tsunami et elle vit dans un refuge de la ville. Pour la première fois depuis trois mois, elle a revu son ancienne voisine Mme HAMANO Toyose, 68 ans. Ensemble, elles ont joué les chasseuses d'autographes et ont notamment obtenu celui de Kokonoe oyakata : "Il y a longtemps qu'on n'avait pas autant ri !".
La NSK avait prévu de distribuer 8000 repas pendant cette période de cinq jours, mais elle en a finalement distribué environ 13.000. Plus de 10.000 personnes sont venues à la rencontre des rikishi.
« Personne n'a ménagé ses efforts, en particulier le yokozuna Hakuhô qui a fait deux dohyô-iri par jour, pour le plus grand plaisir de tous. Dans la mesure où nous ne pouvions pas faire une tournée traditionnelle, j'espère que nous laisserons de bons souvenirs aux gens en étant venus à leur rencontre et en ayant servi notre chanko. » a résumé Shiranui oyakata, responsable suppléant des jungyô. Kokonoe oyakata, responsable adjoint des jungyô, pense déjà à l'avenir : « Je veux qu'une vraie tournée se tienne dans ces régions sinistrées. ».
« Je n'avais que mon dohyô-iri à offrir mais si j'ai pu transmettre quelque chose alors notre venue a été utile. [...] Je me suis appliqué jusqu'à la fin et ça m'a rendu plus fort. Avoir rencontré tous ces gens m'incite à donner moi aussi le meilleur de moi-même. […] J'ai la sensation que le lien entre le sumô et le Japon a été renoué. Je suis le 69ème yokozuna. 69 est un nombre qui ne s'écroule pas même si on le renverse. Alors que le 69ème yokozuna soit là dans ce genre de moments est peut-être le signe que le Japon ne s'écroule pas non plus. » ajoute le yokozuna Hakuhô, qui plaisante aussi à propos des séances d'autographe : « Je ne suis pas fatigué. Au contraire, ça a dû faire travailler certains petits muscles. ». Au Nagoya basho, le yokozuna tentera d'obtenir son huitième yûshô consécutif. « Je veux continuer à apporter mon soutien quand je serai rentré à Tôkyô. » et il pense à faire don de ses kenshô de Nagoya.
M. ITOH Yasushi/伊藤 康志 est le maire d'Ôsaki dans la préfecture de Miyagi (宮城県大崎市) qui abrite les onsen de Naruko/鳴子温泉 et il a lui aussi envie d'associer Hakuhô à la région : « J'aimerais qu'il accepte de devenir ambassadeur touristique d'Ôsaki. ». Il a déjà fait une demande officielle pour que le yokozuna viennent en visite de soutien les 17 et 18 juin. Hakuhô est déjà ambassadeur touristique de la préfecture de Tokushima, de Kirishima dans la préfecture de Kagoshima (鹿児島県霧島市) et de Takakawa dans la préfecture de Hokkaidô (北海道滝川市). M. ITOH a des arguments : « Le yokozuna n'a pas seulement un physique avantageux, il est devenu ce qu'il est en se consacrant sans relâche aux entraînements. C'est un destin qui fait rêver les enfants. », et surtout : « La préfecture de Miyagi compte un arrondissement qui s'appelle Miyagino/宮城野区, comme la heya du yokozuna. ».
SATOH Harumitsu et son épouse Rie, 25 et 30 ans, sont ravis que Baruto ait pris dans ses bras leur première fille, Fûka, née il y a sept mois : "Elle grandira en bonne santé.". Leur maison de Minamisôma/南相馬市 est en zone sinistrée et ils vivent désormais chez les parents du jeune homme. La maison de Mme TERASHIMA Atsuko, 67 ans, a été emportée par le tsunami et elle vit dans un refuge de la ville. Pour la première fois depuis trois mois, elle a revu son ancienne voisine Mme HAMANO Toyose, 68 ans. Ensemble, elles ont joué les chasseuses d'autographes et ont notamment obtenu celui de Kokonoe oyakata : "Il y a longtemps qu'on n'avait pas autant ri !".
La NSK avait prévu de distribuer 8000 repas pendant cette période de cinq jours, mais elle en a finalement distribué environ 13.000. Plus de 10.000 personnes sont venues à la rencontre des rikishi.
« Personne n'a ménagé ses efforts, en particulier le yokozuna Hakuhô qui a fait deux dohyô-iri par jour, pour le plus grand plaisir de tous. Dans la mesure où nous ne pouvions pas faire une tournée traditionnelle, j'espère que nous laisserons de bons souvenirs aux gens en étant venus à leur rencontre et en ayant servi notre chanko. » a résumé Shiranui oyakata, responsable suppléant des jungyô. Kokonoe oyakata, responsable adjoint des jungyô, pense déjà à l'avenir : « Je veux qu'une vraie tournée se tienne dans ces régions sinistrées. ».
Dohyô-iri à Yamamoto (tachimochi Tochiôzan) |
puis à Shinchi |
M. ITOH Yasushi/伊藤 康志 est le maire d'Ôsaki dans la préfecture de Miyagi (宮城県大崎市) qui abrite les onsen de Naruko/鳴子温泉 et il a lui aussi envie d'associer Hakuhô à la région : « J'aimerais qu'il accepte de devenir ambassadeur touristique d'Ôsaki. ». Il a déjà fait une demande officielle pour que le yokozuna viennent en visite de soutien les 17 et 18 juin. Hakuhô est déjà ambassadeur touristique de la préfecture de Tokushima, de Kirishima dans la préfecture de Kagoshima (鹿児島県霧島市) et de Takakawa dans la préfecture de Hokkaidô (北海道滝川市). M. ITOH a des arguments : « Le yokozuna n'a pas seulement un physique avantageux, il est devenu ce qu'il est en se consacrant sans relâche aux entraînements. C'est un destin qui fait rêver les enfants. », et surtout : « La préfecture de Miyagi compte un arrondissement qui s'appelle Miyagino/宮城野区, comme la heya du yokozuna. ».
Nikkan, Asahi, Hochi, DailySports