Yoshikaze : un homme heureux |
Conséquence de son brillant Aki basho (11-4, deux yokozuna, deux ôzeki et deux prix), Yoshikaze/嘉風 est classé komusubi et revient donc parmi les san’yaku après huit tournois où, s’il a connu des fortunes diverses en terme de résultat, il a obtenu quatre kinboshi, un jun’yûshô et trois prix. Et c’est avec appétit qu’il attend le prochain tournoi : "Je suis pressé qu’il commence. Je veux retrouver l’excitation de l’Aki basho. Je me sens comme un enfant dans la voiture qui le conduit à un parc d’attraction. Ça sera forcément bien.".
Il y a deux ans, Yoshikaze a commencé la musculation, adopté une nouvelle literie et, malgré quelques couacs, a vu ses résultats s’améliorer : "Pendant le jungyô, je n’ai pas pu utiliser mon matelas et j’ai eu mal au dos. Mais ce matin, ça va.". Il a également changé sa façon de penser : "Je suis passé de ‘je veux gagner’ à ‘j’ai de la chance de pouvoir faire du sumô’.". Il semblerait aussi qu’avoir vu Myôgiryû et Shôhôzan, issus comme lui du sumô universitaire mais plus jeunes, rejoindre les san’yaku l’ait motivé.
A 33 ans et avec bientôt 12 ans de carrière, il ne se voit pas comme un vétéran : "Je suis plus fort que dans la vingtaine.". Pour le Kyûshû basho, son objectif est un nombre d’au moins dix victoires pour le quatrième tournoi consécutif. "Ça ferait 33 victoires en trois tournois. Être candidat au rang d’ôzeki à 33 ans, ce serait formidable…" se laisse-t-il aller à rêver tout haut. D’autant qu’à Fukuoka, cet originaire de la préfecture d’Ôita est quasiment à domicile : "C’est la première fois que je viens ici en étant classé parmi les meilleurs. Je suis content.".
Il y a deux ans, Yoshikaze a commencé la musculation, adopté une nouvelle literie et, malgré quelques couacs, a vu ses résultats s’améliorer : "Pendant le jungyô, je n’ai pas pu utiliser mon matelas et j’ai eu mal au dos. Mais ce matin, ça va.". Il a également changé sa façon de penser : "Je suis passé de ‘je veux gagner’ à ‘j’ai de la chance de pouvoir faire du sumô’.". Il semblerait aussi qu’avoir vu Myôgiryû et Shôhôzan, issus comme lui du sumô universitaire mais plus jeunes, rejoindre les san’yaku l’ait motivé.
A 33 ans et avec bientôt 12 ans de carrière, il ne se voit pas comme un vétéran : "Je suis plus fort que dans la vingtaine.". Pour le Kyûshû basho, son objectif est un nombre d’au moins dix victoires pour le quatrième tournoi consécutif. "Ça ferait 33 victoires en trois tournois. Être candidat au rang d’ôzeki à 33 ans, ce serait formidable…" se laisse-t-il aller à rêver tout haut. D’autant qu’à Fukuoka, cet originaire de la préfecture d’Ôita est quasiment à domicile : "C’est la première fois que je viens ici en étant classé parmi les meilleurs. Je suis content.".