Sans surprise, Hakkaku oyakata (八角親方, 61e yokozuna Hokutôumi/北勝海, 52 ans) a été élu 13e rijichô. Il assurera la présidence de la NSK, qu’il avait prise déjà en charge à titre temporaire depuis la mort le 20 novembre de Kitanoumi oyakata le précédent rijichô, jusqu’à la fin du Haru basho 2016, terme prévu du mandat de Kitanoumi rijichô.
Q : Quel est votre état d’esprit à votre prise de fonction ?
Hakkaku rijichô/八角理事長 : Je ressens particulièrement le poids des responsabilités. Je pourrai difficilement administrer seul la NSK. J’espère que l’ensemble des riji, à commencer par le directeur exécutif Oguruma oyakata, les rikishi et toute la communauté du sumô agiront de concert et joindront leurs effort aux miens.
Q : La priorité de Kitanoumi rijichô était la qualité du sumô.
Hakkaku rijichô : C’est la chose essentielle et nous devons transmettre aux générations futures sa pensée. Quel que soit le nombre de spectateurs qui se déplacent, si on ne montre pas du bon sumô, le sumô n’y gagne rien. Nous devons penser à créer un environnement favorable aux rikishi afin qu’ils puissent montrer le meilleur d’eux-mêmes. Le sumô fait partie de notre culture traditionnelle et nous devons le faire aimer au plus grand nombre.
Q : Dans le cadre d'un environnement favorable aux rikishi, le restauration du système de kôshô/公傷 ?
Hakkaku rijichô : Non, nous n'y pensons pas. Ce serait bien de créer quelque chose comme un centre de rééducation au sein du Kokugikan, un établissement où soigner les sportifs. Mais à court terme ce sera difficile. L'idée est là mais, pour l'instant, il n'y a rien de concret.
Q : Qu’avez-vous appris de Kitanoumi rijichô ?
Hakkaku rijichô : Croire en les rikishi. Le sumô n’existe que grâce à eux. L’épouse de Kitanoumi rijichô m’a rapporté qu'avant de mourir il lui a dit que tout allait bien si on tenait bon sans s'éloigner de sa route. Je considère ces mots comme son testament et vais les graver dans mon esprit : je vais tenir bon sans m'éloigner de ma route.
Q : Il y a dix ans qu’un rikishi japonais n’a pas remporté de yûshô. Qu’est-ce qui pourrait mettre fin à cette situation ?
Hakkaku rijichô : Etranger ou japonais, à partir du moment où vous intégrez la NSK, vous êtes un rikishi. Ce que j’attends des rikishi japonais c’est qu’ils travaillent dur et développent leurs spécificités.
* 公傷制度/kôshô seido : système, en vigueur de 1972 à 2003, qui permettait en cas de blessure en tournoi de neutraliser le classement du blessé si celui-ci devait déclarer forfait pour le tournoi suivant.
Hakkaku rijichô devant la presse. A gauche, Oguruma oyakata qui reprend les anciennes fonctions du nouveau rijichô. |
Q : Quel est votre état d’esprit à votre prise de fonction ?
Hakkaku rijichô/八角理事長 : Je ressens particulièrement le poids des responsabilités. Je pourrai difficilement administrer seul la NSK. J’espère que l’ensemble des riji, à commencer par le directeur exécutif Oguruma oyakata, les rikishi et toute la communauté du sumô agiront de concert et joindront leurs effort aux miens.
Q : La priorité de Kitanoumi rijichô était la qualité du sumô.
Hakkaku rijichô : C’est la chose essentielle et nous devons transmettre aux générations futures sa pensée. Quel que soit le nombre de spectateurs qui se déplacent, si on ne montre pas du bon sumô, le sumô n’y gagne rien. Nous devons penser à créer un environnement favorable aux rikishi afin qu’ils puissent montrer le meilleur d’eux-mêmes. Le sumô fait partie de notre culture traditionnelle et nous devons le faire aimer au plus grand nombre.
Q : Dans le cadre d'un environnement favorable aux rikishi, le restauration du système de kôshô/公傷 ?
Hakkaku rijichô : Non, nous n'y pensons pas. Ce serait bien de créer quelque chose comme un centre de rééducation au sein du Kokugikan, un établissement où soigner les sportifs. Mais à court terme ce sera difficile. L'idée est là mais, pour l'instant, il n'y a rien de concret.
Q : Qu’avez-vous appris de Kitanoumi rijichô ?
Hakkaku rijichô : Croire en les rikishi. Le sumô n’existe que grâce à eux. L’épouse de Kitanoumi rijichô m’a rapporté qu'avant de mourir il lui a dit que tout allait bien si on tenait bon sans s'éloigner de sa route. Je considère ces mots comme son testament et vais les graver dans mon esprit : je vais tenir bon sans m'éloigner de ma route.
Q : Il y a dix ans qu’un rikishi japonais n’a pas remporté de yûshô. Qu’est-ce qui pourrait mettre fin à cette situation ?
Hakkaku rijichô : Etranger ou japonais, à partir du moment où vous intégrez la NSK, vous êtes un rikishi. Ce que j’attends des rikishi japonais c’est qu’ils travaillent dur et développent leurs spécificités.
* 公傷制度/kôshô seido : système, en vigueur de 1972 à 2003, qui permettait en cas de blessure en tournoi de neutraliser le classement du blessé si celui-ci devait déclarer forfait pour le tournoi suivant.