Sept rikishi de division makushita rejoignent la division jûryô. Sans préjuger de la suite, ce nombre pourrait compenser la rétrogradation en makushita des rikishi sanctionnés (Daidô, Kiyoseumi, Chiyohakuhô, Kasuganishiki) et des rikishi rétrogradés en raison de leurs mauvais résultats (Masuraumi 3-12 et Kanbayashi 5-10). Rien n'est certain concernant la septième place à libérer. Tomozuna oyakata a réitéré la volonté de la NSK de respecter le nombre fixé de 70 sekitori (42+28).
D'après la NSK, la plus massive promotion en jûryô a eu lieu au Natsu basho 1947. Depuis l'instauration du système à six tournois en 1958, le record revient au Hatsu basho 2004 avec huit promus. Cet Aki basho se place en deuxième position à égalité avec le Natsu basho 2000.
Quatre sur les sept sont des nouveaux promus (en gras), les trois autres sont des revenants.
D'après la NSK, la plus massive promotion en jûryô a eu lieu au Natsu basho 1947. Depuis l'instauration du système à six tournois en 1958, le record revient au Hatsu basho 2004 avec huit promus. Cet Aki basho se place en deuxième position à égalité avec le Natsu basho 2000.
Quatre sur les sept sont des nouveaux promus (en gras), les trois autres sont des revenants.
Aki basho 2010 : promotions makushita vers jûryô | |||||||
Shikona | Heya | Nom | Né le | Débuts | Rang 07/10 | Score 07/10 | |
Sadanofuji | 佐田の富士 | Sakaigawa | YAMAMOTO Akihiro | 25/12/1984 | 01/2003 | E-Ms1 | 4-3 |
Nakanokuni | 仲の国 | Minato | RU Chao | 17/09/1983 | 07/2002 | O-Ms2 | 4-3 |
Shironoryû | 城ノ龍 | Sakaigawa | KOBAYASHI Kôsei* | 07/09/1983 | 01/2003 | E-Ms4 | 5-2 |
Tochinowaka | 栃乃若 | Kasugano | RI Dae-Won | 06/04/1988 | 01/2007 | O-Ms4 | 4-3 |
Takarafuji | 宝富士 | Isegahama | SUGIYAMA Daisuke | 18/02/1987 | 01/2009 | O-Ms5 | 5-2 |
Ryûhô | 琉鵬 | Michinoku | URASAKI Keisuke | 18/06/1977 | 03/1993 | O-Ms11 | 6-1 |
Jûmonji | 十文字 | Michinoku | JÛMONJI Tomokazu | 09/06/1976 | 11/1992 | E-Ms12 | 7-0 |
Parmi les rikishi de retour dans la division, on trouve deux vétérans et anciens maegashira venus de la Michinokubeya et des profondeurs du classement : Jûmonji, vainqueur du tournoi à 7-0, et Ryûhô auteur d'un beau 6-1. Le troisième revenant est Sadanofuji, promu pour la première fois au Haru basho 2010 (ici).
La surprise de ce banzuke jûryô est donc la promotion de Ryûhô (33 ans, Michinoku), qui certes peut se prévaloir d'un score de 6-1 mais était classé O-Ms11, profondeur de laquelle on émerge rarement. On pouvait s'attendre à voir Yoshiazuma (O-Ms6, Tamanoi) ou Fukao (O-Ms7, Kitanoumi) qui ont obtenu le kachikoshi à 4-3. Mis à part ceux qui ont remporté un zenshô yûshô, c'est la première fois depuis le Nagoya basho 1960, où le système des 7 combats a été instauré pour les makushita et moins, qu'un rikishi classé aussi bas est promu.
Ryûhô, tourmenté par des problèmes de genou, a quitté les sekitori à l'Aki basho 2007. Et il ne se trompe pas sur sa bonne fortune : "Monter en étant Ms11 et avec un 6-1, c'est impossible. C'est un miracle. C'est la première fois qu'une telle chance m'arrive. Je suis plutôt du genre qui voit ça arriver aux autres.". Et Michinoku oyakata de se réjouir aussi : "Je crois qu'on a de la chance.".
Nakanokuni (26 ans, Minato) est chinois, originaire de Pékin. Il est venu au Japon avec une bourse linguistique. Un de ses professeurs connaissait l'ancien Minato oyakata et, compte tenu de son physique (19 ans/1,84m/140kg à ses débuts), lui a conseillé d'entrer dans le sumô professionnel. Nakanokuni, qui n'avait aucune expérience du sport national japonais, a donc fait ses débuts à l'Aki basho 2002. Deux ans après il a atteint la division makushita puis les choses se sont compliquées, voyant même Sôkokurai, promus jûryô en janvier 2010, son compatriote d'un an son cadet et compagnon d'entraînement, le dépasser. Il ne boude donc pas son plaisir : "Je suis vraiment très heureux. Ces huit années ont été longues. Dernièrement, j'ai enfin pris confiance en moi. Le dernier jour du tournoi, avec 3-3, j'étais nerveux mais heureusement j'ai gagné. Je veux devenir plus fort en jûryô. Je veux pratiquer un sumô comme celui de l'ancien ôzeki Chiyotaikai. Je vais me consacrer aux entraînements et livrer chaque combat avec sérieux.". Il n'a pas vu ses parents depuis le kôen en Chine de 2004 et il va enfin pouvoir les faire venir au Japon.
Hier, le transfert de nom et de heya s'est fait entre l'ancien et le tout nouveau Minato oyakata (ici). L'ancien, devenu Tatsutagawa oyakata, restera néanmoins à la heya jusqu'à la limite d'âge, dans un peu plus de deux ans et Nakanokuni pense aussi à lui : "Je suis content d'avoir pu obtenir ma promotion avant qu'il n'atteigne la limite d'âge.".
Quant au nouveau maître de la heya, il était aux côtés de son nouveau sekitori pour la conférence de presse (photo) : "Je veux le guider pour qu'il devienne strict envers lui-même à l'entraînement et dans sa vie privée, qu'il ne cause d'embarras à personne. Je souhaite qu'il serve de moteur à la heya.".
Il n'aura fallu que 10 tournois, maezumô inclus, à Takarafuji (23 ans, Isegahama) pour rejoindre les sekitori : "Je pensais que ça me prendrait deux ans alors je ne réalise pas encore. Mais je suis très content.". Entre temps, il a remporté un zenshô yûshô en division sandanme au Nagoya basho de l'an dernier. A l'époque il déclarait : "Je veux être sekitori dans un an." et il a tenu parole.
"Il est grand et puissant. Je veux qu'il vise le plus haut. Je veux qu'il soit le reflet de son nom et qu'il devienne le trésor (宝, takara) de la NSK." a déclaré son maître, Isegahama oyakata (ancien yokozuna Asahifuji), originaire du même endroit de la préfecture d'Aomori et de la même université Kindai, et devenu lui-même jûryô en sept tournois. Il y a plusieurs années que la heya n'a pas eu de promotion en jûryô et on attend visiblement beaucoup du jeune homme. Lui reste prudent : "Je veux d'abord obtenir le kachikoshi en utilisant mon sumô.".
La Sakaigawabeya est encore à Fusô, près de Nagoya, et c'est là que s'est tenue la conférence de presse pour la promotion de Shironoryû (26 ans). Shironoryû est de ceux qui ont avoué avoir participé aux paris mais qui ont été absouts par la NSK et autorisés à participer au Nagoya basho. Ironie amère pour certains, les sanctions infligées aux autres rikishi coupables ont peut-être favorisé la promotion de Shironoryû. Parmi ces punis, ses confrères de la Sakaigawa Gôeidô et Toyohibiki. Son maître à lui-même été placé sous kinshin. Et puis le 13ème jour du Nagoya basho, on a appris que Sakaigawa oyakata avait acheté un terrain à une société en relation avec le crime organisé. Alors la conférence de presse a commencé par des excuses publiques : "Logiquement, nous devrions nous réjouir. Mais nous sommes dans un état d'esprit très partagé." a déclaré Sakaigawa oyakata avant de s'incliner profondément avec son élève. "Je réfléchis toujours à ce que j'ai fait." a confirmé le rikishi. Il a continué "Je suis venu au Japon pour améliorer la vie de ma famille en Mongolie..." avant de fondre en larmes.
Shironoryû est d'origine mongole et s'appelle ERDENSOGT Odgerel. Il a été naturalisé japonais en novembre 2009 (ici) et a pris comme nom japonais KOBAYASHI Kôsei (小林 光星, Kobayashi est le nom de famille de son maître). Il est arrivé au Japon il y a 10 ans et est entré au lycée Tottori Jôhoku (鳥取城北高等学校), qu'a aussi fréquenté l'ôzeki Kotomitsuki. Il a débuté au Hatsu basho 2003 et a eu des problèmes au genou gauche. En mai de l'an dernier, il a abandonné le Natsu basho pour se faire opérer d'un décolement de la rétine de l'oeil gauche : "J'ai pensé tout arrêter mais mon maître et l'okamisan m'ont toujours traité comme leur propre enfant.". Et puis il a obtenu la nationalité japonaise, espérée depuis longtemps. "J'ai pu arriver jusque-là grâce à de nombreuses personnes." a-t-il continué à s'excuser, au cours d'une conférence de presse empreinte de tristesse et de regret où à aucun moment il n'a montré de joie.
Tochinowaka (22 ans, Kasugano) était lui tout sourire : "Quand mon oyakata me l'a appris, je suis devenu tout blanc. Je voulais progresser rapidement alors je suis content que ça se soit décidé après ce tournoi.". Kasugano oyakata était placé sous kinshin en raison de l'implication de certains de ses rikishi : "Je suis vraiment déçu de ne pas avoir été là pour le voir. Mais c'est formidable qu'il ait obtenu ce résultat.".
Le plus jeune des promus a été yokozuna lycéen et son entrée en sumô au Hatsu basho 2007, largement commentée, avait fait naître beaucoup d'espoirs. Doté d'un physique avantageux (1,93m/165kg à 18 ans), il a atteint la division makushita en moins d'un an mais depuis deux ans et demi il y stagne. En même temps que lui ont débuté Aran, Kiyoseumi, Yamamotoyama, et lui rongeait son frein. "Je pensais qu'il progresserait plus vite, mais il est du genre qui pense d'abord à ce qui risque d'arriver s'il perd." confirme Kasugano oyakata.
Au Kyûshû basho 2009, il change de shikona. Tochinowaka est japonais d'origine coréenne et son nom est RI Dae-Won. A ses débuts il prend comme shikona son nom de famille : Ri. Un shikona qui fait le cauchemar des yobidashi qui ont bien du mal à déclamer cette unique syllabe. Fin 2009, il adopte donc un nouveau shikona qui se prononce comme celui de son maître (Tochinowaka/栃乃和歌) mais s'écrit différemment : Tochinowaka/栃乃若. "J'ai pensé que je me battrais pour ne pas couvrir de honte ce shikona-là.". Pour son maître, c'est aussi l'occasion de redynamiser son élève à la nature réservée : "Je veux que quelque chose change. Je veux que tu allumes la flamme qui est en toi.".
Aujourd'hui, comme pour les autres, l'impression de recevoir un coup de pouce du destin est bien présente. "Etre promu en étant classé O-Ms4 avec 4-3, ça ressemble à un cadeau. J'aimerais qu'il fasse briller encore plus son nom." l'exhorte Kasuganao oyakata. Et le jeune homme d'exprimer sa volonté de répondre à ses attentes : "Je veux pratiquer un sumô qui va franchement vers l'avant comme celui de Tochiôzan.".
La surprise de ce banzuke jûryô est donc la promotion de Ryûhô (33 ans, Michinoku), qui certes peut se prévaloir d'un score de 6-1 mais était classé O-Ms11, profondeur de laquelle on émerge rarement. On pouvait s'attendre à voir Yoshiazuma (O-Ms6, Tamanoi) ou Fukao (O-Ms7, Kitanoumi) qui ont obtenu le kachikoshi à 4-3. Mis à part ceux qui ont remporté un zenshô yûshô, c'est la première fois depuis le Nagoya basho 1960, où le système des 7 combats a été instauré pour les makushita et moins, qu'un rikishi classé aussi bas est promu.
Ryûhô, tourmenté par des problèmes de genou, a quitté les sekitori à l'Aki basho 2007. Et il ne se trompe pas sur sa bonne fortune : "Monter en étant Ms11 et avec un 6-1, c'est impossible. C'est un miracle. C'est la première fois qu'une telle chance m'arrive. Je suis plutôt du genre qui voit ça arriver aux autres.". Et Michinoku oyakata de se réjouir aussi : "Je crois qu'on a de la chance.".
Nakanokuni (26 ans, Minato) est chinois, originaire de Pékin. Il est venu au Japon avec une bourse linguistique. Un de ses professeurs connaissait l'ancien Minato oyakata et, compte tenu de son physique (19 ans/1,84m/140kg à ses débuts), lui a conseillé d'entrer dans le sumô professionnel. Nakanokuni, qui n'avait aucune expérience du sport national japonais, a donc fait ses débuts à l'Aki basho 2002. Deux ans après il a atteint la division makushita puis les choses se sont compliquées, voyant même Sôkokurai, promus jûryô en janvier 2010, son compatriote d'un an son cadet et compagnon d'entraînement, le dépasser. Il ne boude donc pas son plaisir : "Je suis vraiment très heureux. Ces huit années ont été longues. Dernièrement, j'ai enfin pris confiance en moi. Le dernier jour du tournoi, avec 3-3, j'étais nerveux mais heureusement j'ai gagné. Je veux devenir plus fort en jûryô. Je veux pratiquer un sumô comme celui de l'ancien ôzeki Chiyotaikai. Je vais me consacrer aux entraînements et livrer chaque combat avec sérieux.". Il n'a pas vu ses parents depuis le kôen en Chine de 2004 et il va enfin pouvoir les faire venir au Japon.
Hier, le transfert de nom et de heya s'est fait entre l'ancien et le tout nouveau Minato oyakata (ici). L'ancien, devenu Tatsutagawa oyakata, restera néanmoins à la heya jusqu'à la limite d'âge, dans un peu plus de deux ans et Nakanokuni pense aussi à lui : "Je suis content d'avoir pu obtenir ma promotion avant qu'il n'atteigne la limite d'âge.".
Quant au nouveau maître de la heya, il était aux côtés de son nouveau sekitori pour la conférence de presse (photo) : "Je veux le guider pour qu'il devienne strict envers lui-même à l'entraînement et dans sa vie privée, qu'il ne cause d'embarras à personne. Je souhaite qu'il serve de moteur à la heya.".
Il n'aura fallu que 10 tournois, maezumô inclus, à Takarafuji (23 ans, Isegahama) pour rejoindre les sekitori : "Je pensais que ça me prendrait deux ans alors je ne réalise pas encore. Mais je suis très content.". Entre temps, il a remporté un zenshô yûshô en division sandanme au Nagoya basho de l'an dernier. A l'époque il déclarait : "Je veux être sekitori dans un an." et il a tenu parole.
"Il est grand et puissant. Je veux qu'il vise le plus haut. Je veux qu'il soit le reflet de son nom et qu'il devienne le trésor (宝, takara) de la NSK." a déclaré son maître, Isegahama oyakata (ancien yokozuna Asahifuji), originaire du même endroit de la préfecture d'Aomori et de la même université Kindai, et devenu lui-même jûryô en sept tournois. Il y a plusieurs années que la heya n'a pas eu de promotion en jûryô et on attend visiblement beaucoup du jeune homme. Lui reste prudent : "Je veux d'abord obtenir le kachikoshi en utilisant mon sumô.".
La Sakaigawabeya est encore à Fusô, près de Nagoya, et c'est là que s'est tenue la conférence de presse pour la promotion de Shironoryû (26 ans). Shironoryû est de ceux qui ont avoué avoir participé aux paris mais qui ont été absouts par la NSK et autorisés à participer au Nagoya basho. Ironie amère pour certains, les sanctions infligées aux autres rikishi coupables ont peut-être favorisé la promotion de Shironoryû. Parmi ces punis, ses confrères de la Sakaigawa Gôeidô et Toyohibiki. Son maître à lui-même été placé sous kinshin. Et puis le 13ème jour du Nagoya basho, on a appris que Sakaigawa oyakata avait acheté un terrain à une société en relation avec le crime organisé. Alors la conférence de presse a commencé par des excuses publiques : "Logiquement, nous devrions nous réjouir. Mais nous sommes dans un état d'esprit très partagé." a déclaré Sakaigawa oyakata avant de s'incliner profondément avec son élève. "Je réfléchis toujours à ce que j'ai fait." a confirmé le rikishi. Il a continué "Je suis venu au Japon pour améliorer la vie de ma famille en Mongolie..." avant de fondre en larmes.
Shironoryû est d'origine mongole et s'appelle ERDENSOGT Odgerel. Il a été naturalisé japonais en novembre 2009 (ici) et a pris comme nom japonais KOBAYASHI Kôsei (小林 光星, Kobayashi est le nom de famille de son maître). Il est arrivé au Japon il y a 10 ans et est entré au lycée Tottori Jôhoku (鳥取城北高等学校), qu'a aussi fréquenté l'ôzeki Kotomitsuki. Il a débuté au Hatsu basho 2003 et a eu des problèmes au genou gauche. En mai de l'an dernier, il a abandonné le Natsu basho pour se faire opérer d'un décolement de la rétine de l'oeil gauche : "J'ai pensé tout arrêter mais mon maître et l'okamisan m'ont toujours traité comme leur propre enfant.". Et puis il a obtenu la nationalité japonaise, espérée depuis longtemps. "J'ai pu arriver jusque-là grâce à de nombreuses personnes." a-t-il continué à s'excuser, au cours d'une conférence de presse empreinte de tristesse et de regret où à aucun moment il n'a montré de joie.
Tochinowaka (22 ans, Kasugano) était lui tout sourire : "Quand mon oyakata me l'a appris, je suis devenu tout blanc. Je voulais progresser rapidement alors je suis content que ça se soit décidé après ce tournoi.". Kasugano oyakata était placé sous kinshin en raison de l'implication de certains de ses rikishi : "Je suis vraiment déçu de ne pas avoir été là pour le voir. Mais c'est formidable qu'il ait obtenu ce résultat.".
Le plus jeune des promus a été yokozuna lycéen et son entrée en sumô au Hatsu basho 2007, largement commentée, avait fait naître beaucoup d'espoirs. Doté d'un physique avantageux (1,93m/165kg à 18 ans), il a atteint la division makushita en moins d'un an mais depuis deux ans et demi il y stagne. En même temps que lui ont débuté Aran, Kiyoseumi, Yamamotoyama, et lui rongeait son frein. "Je pensais qu'il progresserait plus vite, mais il est du genre qui pense d'abord à ce qui risque d'arriver s'il perd." confirme Kasugano oyakata.
Au Kyûshû basho 2009, il change de shikona. Tochinowaka est japonais d'origine coréenne et son nom est RI Dae-Won. A ses débuts il prend comme shikona son nom de famille : Ri. Un shikona qui fait le cauchemar des yobidashi qui ont bien du mal à déclamer cette unique syllabe. Fin 2009, il adopte donc un nouveau shikona qui se prononce comme celui de son maître (Tochinowaka/栃乃和歌) mais s'écrit différemment : Tochinowaka/栃乃若. "J'ai pensé que je me battrais pour ne pas couvrir de honte ce shikona-là.". Pour son maître, c'est aussi l'occasion de redynamiser son élève à la nature réservée : "Je veux que quelque chose change. Je veux que tu allumes la flamme qui est en toi.".
Aujourd'hui, comme pour les autres, l'impression de recevoir un coup de pouce du destin est bien présente. "Etre promu en étant classé O-Ms4 avec 4-3, ça ressemble à un cadeau. J'aimerais qu'il fasse briller encore plus son nom." l'exhorte Kasuganao oyakata. Et le jeune homme d'exprimer sa volonté de répondre à ses attentes : "Je veux pratiquer un sumô qui va franchement vers l'avant comme celui de Tochiôzan.".
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