Parmi les rikishi qui ont fait leur maezumô au Hatsu basho et seront classés pour la première fois dans le banzuke du Haru basho 2010 (ici), KOIKE Tomoya (Koshinonami, Tatsunamibeya) et YAMAMOTO Hiroyoshi (Ôyamamoto, Kokonoebeya).
KOIKE Tomoya (小池 友弥) vient de Joetsu dans la préfecture de Niigata (新潟県上越市). Il sort du lycée agricole Takada au club de sumô duquel il appartenait. Il a commencé le sumô alors qu'il était en quatrième année d'école primaire, lors du Kakizaki kokugikai. Il se met alors à regarder les tournois à la télévision et à collectionner les objets relatifs au sumô. Au collège, il continue, tout en intégrant le club de judo. Au lycée, il sera selectionné pour les Kokutai mais restera sur le banc des remplaçants et échappent donc aux recruteurs. Jusqu'en mai dernier où il participe au Kanazawa taikai (où un autre nouveau classé, SAISHIN Daimei, prendra la troisième place) y remporte quelques combats et est remarqué par le recruteur de la Tatsunamibeya qui l'encourage à rejoindre la heya. Pendant l'été, KOIKE Tomoya s'y rend et participe aux entraînements mais hésite encore, jusqu'à l'automne. M. UMEGAWA, du club de sumô du lycée Takada, dit de lui : "Il a un caractère que tout le monde apprécie et il sait s'accrocher si on l'encourage.".
Son shikona, Koshinonami (越ノ浪), c'est M. YAMADA, responsable du Kakizaki kokugikai, qui l'a choisi. Koshi (越) représente à la fois la préfecture de Niigata, dont l'ancien nom est Echigo (越後), et Joetsu (上越). Nami (浪, la vague) représente la mer du Japon, dont Joetsu est toute proche, et la Tatsunamibeya (立浪). "Ca sonne bien, ça me plaît." approuve le jeune homme.
Koshinonami donc, sera à Ôsaka avec sa heya. En tant que petit nouveau et sans grade, il est de corvée de cuisine et assiste ses aînés en plus des entraînements : "Je suis allé à la heya l'été dernier et en début d'année. Tout le monde était amical et l'ambiance était bonne. Je vais d'abord m'habituer à la vie quotidienne et puis monter progressivement, division par division.".
En se dirigeant vers le sumô professionnel, YAMAMOTO Hiroyoshi (山本 大義) prend un sacré virage. En effet, jusqu'à maintenant, il était un talentueux joueur de baseball lycéen, très bon lanceur. Originaire de Gobô, préfecture de Wakayama (和歌山県御坊市), il a fait un peu de sumô en première année d'école primaire mais depuis la troisième année, il se consacre à la petite balle blanche. C'est au printemps dernier que le sumô a croisé à nouveau sa route. Blessé à l'épaule, il s'est fait examiner par un entraîneur physique qui s'occupe de la Kokonoebeya lors des ses déplacements à Ôsaka. Impressionné par le physique et le caractère du jeune homme, il lui a proposé de venir voir un entraînement de sumô à l'occasion. Pas spécialement intéressé par le sport national, YAMAMOTO Hiroyoshi est quand même allé se rendre compte et : "Ca avait l'air intéressant. C'était quelque chose que moi aussi je pouvais faire.". Pendant le repas, Kokonoe oyakata lui-même lui a fait une proposition directe : "Pourquoi tu n'abandonnerais pas le lycée pour venir ici ?" Ce à quoi le lycéen a répondu : "Je viendrai après mon diplôme.". En été il s'est fait opéré de l'épaule et a commencé un entraînement spécifique. Il a intégré la heya dès décembre. A 18 ans et après une telle décision, YAMAMOTO Hiroyoshi fait montre d'un solide caractère : "Le baseball et la vie d'internat m'ont forgé le physique et le mental. Je suis aussi habitué aux relations hiérarchiques. Entrer dans une heya ne m'inquiète pas.". Son modèle est l'ancien ôzeki Chiyotaikai, de la même heya : "Je vais me donner à fond pour devenir rapidement makuuchi. Mon rêve c'est de devenir yokozuna.".
Ôyamamoto (大山本) , puisque c'est son shikona, est le troisième rikishi en activité originaire de la ville de Gobô : il rejoint Kimurayama (27 ans, jûryô, Kasugano) et Tochinoshima (22 ans, sandanme, Kasugano).
En mawashi noir, à l'entraînement dans son lycée. |
Son shikona, Koshinonami (越ノ浪), c'est M. YAMADA, responsable du Kakizaki kokugikai, qui l'a choisi. Koshi (越) représente à la fois la préfecture de Niigata, dont l'ancien nom est Echigo (越後), et Joetsu (上越). Nami (浪, la vague) représente la mer du Japon, dont Joetsu est toute proche, et la Tatsunamibeya (立浪). "Ca sonne bien, ça me plaît." approuve le jeune homme.
Koshinonami donc, sera à Ôsaka avec sa heya. En tant que petit nouveau et sans grade, il est de corvée de cuisine et assiste ses aînés en plus des entraînements : "Je suis allé à la heya l'été dernier et en début d'année. Tout le monde était amical et l'ambiance était bonne. Je vais d'abord m'habituer à la vie quotidienne et puis monter progressivement, division par division.".
En se dirigeant vers le sumô professionnel, YAMAMOTO Hiroyoshi (山本 大義) prend un sacré virage. En effet, jusqu'à maintenant, il était un talentueux joueur de baseball lycéen, très bon lanceur. Originaire de Gobô, préfecture de Wakayama (和歌山県御坊市), il a fait un peu de sumô en première année d'école primaire mais depuis la troisième année, il se consacre à la petite balle blanche. C'est au printemps dernier que le sumô a croisé à nouveau sa route. Blessé à l'épaule, il s'est fait examiner par un entraîneur physique qui s'occupe de la Kokonoebeya lors des ses déplacements à Ôsaka. Impressionné par le physique et le caractère du jeune homme, il lui a proposé de venir voir un entraînement de sumô à l'occasion. Pas spécialement intéressé par le sport national, YAMAMOTO Hiroyoshi est quand même allé se rendre compte et : "Ca avait l'air intéressant. C'était quelque chose que moi aussi je pouvais faire.". Pendant le repas, Kokonoe oyakata lui-même lui a fait une proposition directe : "Pourquoi tu n'abandonnerais pas le lycée pour venir ici ?" Ce à quoi le lycéen a répondu : "Je viendrai après mon diplôme.". En été il s'est fait opéré de l'épaule et a commencé un entraînement spécifique. Il a intégré la heya dès décembre. A 18 ans et après une telle décision, YAMAMOTO Hiroyoshi fait montre d'un solide caractère : "Le baseball et la vie d'internat m'ont forgé le physique et le mental. Je suis aussi habitué aux relations hiérarchiques. Entrer dans une heya ne m'inquiète pas.". Son modèle est l'ancien ôzeki Chiyotaikai, de la même heya : "Je vais me donner à fond pour devenir rapidement makuuchi. Mon rêve c'est de devenir yokozuna.".
Ôyamamoto (大山本) , puisque c'est son shikona, est le troisième rikishi en activité originaire de la ville de Gobô : il rejoint Kimurayama (27 ans, jûryô, Kasugano) et Tochinoshima (22 ans, sandanme, Kasugano).