lundi 28 juin 2010

Paris illégaux : du côté des heya

Le lendemain de l'annonce des recommandations du comité spécial, la vie continue diversement dans les heya dont les maîtres sont sanctionnés.
A la Sakaigawa beya, le maître et également deux rikishi de division makuuchi, Toyohibiki et Gôeidô, sont sanctionnés : "Il n'y a pas eu d'entraînement comme d'habitude aujourd'hui. On ne nous dit rien et nous ne savons rien.". A Fusô, les rikishi ont fait un peu de ménage.
A l'Ôtake beya, le sort de l'oyakata ne fait plus de doutes. Mais dans les locaux préfabriqués d'Aisai, les rikishi se sont entraînés (droite). "Nous ne savons rien."
Kise oyakata, qui a déjà perdu sa heya, est à nouveau sur la sellette. A la Kitanoumi beya, où tout le monde a été intégré, et qui passe le temps du tournoi à Nagoya même, on a vu des rikishi sortir à bicyclette, mais personne n'a rien dit.
La Sadogatake beya (gauche) non plus n'a pas vu d'entraînement aujourd'hui.
Au gymnase préfectural, où les préparatifs continuent, une femme de 34 ans venue y faire du badminton exprime son sentiment de regret : "Ca n'a lieu qu'une fois par an alors les gens sont impatients. Mais sans les plus haut gradés, ça n'est pas pareil.".

Sponichi