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KIM Song-Taek et le coiffeur,
le vrai |
La première danpatsushiki d'un sanctionné du yaochô organisée au Ryôgoku Kokugikan a eu lieu aujourd'hui.
C'est le rikishi d'origine coréenne
Kasugaô (春日王, KIM Seong-Teak/金成沢/김성택, 33 ans, Kasugayama) qui a ouvert le bal. Les danpatsushiki qui ont eu lieu jusqu'à présent se sont déroulées dans les heya ou à l'hôtel.
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et en costume de ville. |
Pour ses adieux, le premier sekitori officiellement coréen a reçu environ 260 personnes dont le yokozuna et tous les ôzeki. "
Ma vie de rikishi a commencé sur un dohyô et elle finit sur un dohyô. C'est génial." a-t-il déclaré, très ému. Émotion qui a viré aux larmes pour les deux, quand sa mère a donné son coup de ciseaux en bas du dohyô. "
Ca a été dur mais je me souviendrai de tous ceux qui se sont occupé de moi." a-t-il commenté sa carrière. Quant à la fin malheureuse de son parcours, il n'en conçoit apparemment pas trop de regrets : "
Je suis heureux d'avoir été rikishi. J'ai pu aider ma famille. Je n'en veux pas du tout à la NSK. J'espère rendre au sumô ce qu'il m'a donné.". Il n'a pas encore pris de décision ferme pour la suite de sa vie, "
Je vais un peu me reposer.", mais a rejeté l'éventualité d'une reconversion dans le catch. Il a par contre émis le souhait de rester au Japon et de servir d'intermédiaire-recruteur entre le sumô et la Corée : "
Je veux continuer à travailler dans le milieu du sumô.".
Kasugayama oyakata, son maître, tenait à ce que les choses se passent ainsi : "
Je voulais lui offrir une fin convenable. J'ai tout de suite demandé à la NSK et j'ai pu réserver la salle. J'espère qu'il va aller de l'avant en mettant à profit ce qu'il a appris dans le sumô.".
Nikkan, Sanspo, Jijicom