Aki basho 2012 : promotion makushita vers jûryô (25/07/2012) | ||||||||
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Shikona | Heya | Nom | Âge | De | Débuts | Nagoya 2012 | ||
Kotoyutaka | 琴禮 | Sadogatake | SHIIBA Naoki | 31 | Fukuoka | 03/1997 | E-Ms1 | 5-2 |
Keitenkai | 慶天海 | Onomatsu | KEI Kôsei | 22 | Kagoshima | 01/2008 | O-Ms1 | 5-2 |
Tanzô | 丹蔵 | Onomatsu | TERASHITA Takahiro | 28 | Ishikawa | 03/2007 | E-Ms2 | 5-2 |
Satoyama | 里山 | Onoe | SATOYAMA Kôsaku | 31 | Kagoshima | 03/2004 | O-Ms2 | 4-3 |
Arawashi | 荒鷲 | Minezaki | ERHEBAYAR Dolgun | 25 | Mongolie | 11/2002 | E-Ms4 | 4-3 |
Daikihô | 大喜鵬 | Miyagino | YAMAGUCHI Masahiro | 23 | Tôkyô | 03/2012 | E-Ms5 | 7-0 |
La grande joie de Daikihô/Yamaguchi |
... avec son maître Miyagino oyakata. |
Hakuhô, actuellement en Mongolie, a envoyé un message à son disciple : "Je veux qu'il franchisse la division jûryô en deux tournois, comme moi. J'espère qu'il pourra rapidement m'assister comme tachimochi et tsuyuharai pour mes dohyô-iri.". Daikihô, qui n'a pas encore assez de cheveux pour un mage mais qui portait un des kimono du yokozuna, entend bien satisfaire ses attentes : "Je vais tout faire pour y arriver. Je dois être plus strict envers moi-même, m'améliorer et j'y suis résolu. Je dois être plus puissant dans mon sumô offensif. Je suis aussi très heureux de pouvoir porter pour la première fois une telle tenue.". "Il a un caractère gai et sociable, qui convient pour un sumôtori. Son sumô de tirage a pratiquement disparu et il est passé à un sumô offensif. Avec davantage d'entraînements avec le yokozuna il deviendra fort." a confirmé Miyagino oyakata.
Daikihô devrait recevoir son keshômawashi de son ancien lycée.
Tanzô/Terashita et Keitenkai/Kei, avec leur maître Onomatsu oyakata |
Tanzô, 28 ans, est issu de l'université Tôyô/東洋大 et, avec 32 tournois, sa promotion est la cinquième plus lente parmi les rikishi universitaires. Il a notamment dû surmonter de gros problèmes au genou droit avant d'enfin l'obtenir : "Si ça a pris du temps, c'est que j'ai été trop faible. Je peux remercier un tant soit peu tous ceux qui m'ont soutenu.". Jusqu'à son grand-père maintenant décédé, sa famille était dans la pêche et il tient son nouveau shikona de la raison sociale de l'entreprise familiale : "Je rêve de pouvoir prendre ce shikona depuis que je suis devenu professionnel. Je le gardais pour ma promotion en division jûryô. Quand j'ai été gravement blessé, mon maître m'a dit que je devrais peut-être l'utiliser, mais je voulais le garder pour une occasion positive. Dans ma ville, c'est un nom connu et on nous appelle comme ça. Je veux aussi faire plaisir à ma famille en prenant ce shikona et faire en sorte de ne pas faire honte à la mémoire de mon grand-père. J'espère en faire un grand nom tôt ou tard. Je ne suis pas très technique alors je veux accroître ma puissance offensive. Je veux devenir un rikishi capable de battre le yokozuna.". Actuellement, parmi les rikisihi en activité, Kozakura (小桜, Tatsunami, O-Jk4) a pour shikona le nom du restaurant de ramen familial, mais la NSK confirme que cela reste un mode de choix très rare.
Keitenkai vient lui du lycée Saitama Sakae et a hâte d'affronter ses aînés Gôeido et Myôgiryû : "La division jûryô n'est qu'une étape. Maintenant, mon objectif c'est d'atteindre la division makuuchi.". Petit gabarit (1,76m/120kg), il a su améliorer la rapidité de ses attaques en regardant les combats de son maître, l'ancien sekiwake Masurao/益荒雄 : "Je veux pratiquer un sumô tout en mouvement. J'aimerais aussi grossir de 10 kg.". Maître qui vante les mérites de son élève : "C'est le plus travailleur de la heya. J'aurais été vraiment embêté qu'il ne monte pas.".
Son shikona, que son entraîneur du lycée lui a laissé avant de mourir, aussi a une histoire : "Je voulais ajouter l'image du ciel (天/ten) et de la mer (海/kai) d'Amami (奄美, sa région d'origine) à mon nom de famille (慶/kei).". Il prévoit également de porter un mawashi d'un bleu lumineux.