Tokitenkû et Hakuhô, entre Mongols |
Sa première intention était d'aller à la Kasugano beya. Une fois arrivé devant la heya, on lui a dit qu'Asashôryû l'avait devancé. Préférant éviter la confrontation entre yokozuna, Hakuhô a pris le chemin de la Tokitsukaze beya. Quand on lui a demandé s'il allait affronter Asashôryû lors du keiko sôken (entraînement collectif et public, devant certains membres de la NSK) de demain, il a esquivé.
Hier, Hakuhô n'avait pas paru très enthousiasmé à l'idée de faire des degeiko : "Des degeiko ? Oui, j'y réfléchis...". Son maître Kumagatani oyakata avait confirmé : "Pour le moment, aucun degeiko n'est prévu.".
Les degeiko sont importants dans la mesure où ils permettent de se confronter aux autres rikishi des meilleures divisions. Dans sa heya, Hakuhô est le seul rikishi de divisions salariées (makuuchi, jûryô). A la Tokitsukaze beya, il a pu rencontrer quatre rikishi de makuuchi. Par ailleurs, les rikishi d'une même heya ne s'affrontent pas en tournoi officiel, sauf en cas de combat décisif. Un degeiko est donc auusi l'occasion de se frotter aux rikishi qu'on risque de combattre effectivement en tournoi.
Sanspo