lundi 1 février 2010

Asashôryû, suite

Que s'est-il réellement passé dans la vie d'Asahôryû ce samedi 16 janvier  vers 4h du matin? Lui-même ne semble pas s'en souvenir. Quoi qu'il en soit, hier, le yokozuna a informé la police qu'il était arrivé à un arrangement avec sa victime, qui aurait donc définitivement renoncé à porter plainte. Voilà une épine en moins dans le pied d'Asashôryû.
Pour sa part, la NSK a formé un comité d'enquête, dirigé par le riji Tomozuna oyakata et constitué par ailleurs du riji extérieur MURAYAMA Hiroyoshi et de Tamanoi oyakata. Tomozuna oyakata a déclaré qu'ils entendraient peut-être les deux parties. M. Murayama a lui précisé qu'ils souhaitaient rendre leur rapport d'ici la prochaine réunion des riji le 4, mais que cela demanderait peut-être plus de temps.
De son côté, Takasago oyakata, le maître d'Asashôryû, a remis les documents attestant de l'accord passé avec la victime à Tomozuna oyakata après la réunion de ce jour. Le riji a conseillé à l'oyakata de ne pas trop se mouiller dans les affaires de son yokozuna. YOSHINO Jun, ancien préfet de police de Tôkyô et membre extérieur de la NSK, a mis en garde : "Il est question de la dignité liée au titre de yokozuna. Qu'il y ait un accord avec la victime ou pas ne changera probablement rien à la sanction. Les critères de la police et ceux de la NSK sont différents. Des avis très sévères sont en train d'émerger.". La NSK a quand même les coudées un peu plus franches avec que sans.
Bref, comme on pouvait s'y attendre, la vérité sur cette affaire est bel et bien ailleurs et seules les décisions de la NSK seront tangibles.