Michinoku oyakata a annoncé que la parution du banzuke du Nagoya basho, initialement prévue le lundi 28 juin, a été reportée sine die (gauche). D'après la NSK, c'est une première depuis l'après-guerre. Maître Mochozuki a déclaré qu'il ne fallait pas voir dans ce report un lien avec la décision de tenir ou non le Nagoya basho.
Le 28 auront lieu d'autres réjouissances. Le 25 juin, le comité spécial a annoncé pour ce jour-là une réunion extraordinaire des riji et des hyôgiin. Ceux-ci prendront connaissance des propositions faites par le comité concernant la tenue du Nagoya basho et l'exclusion de rikishi pour ce même basho. Maître Mochizuki a déclaré que les riji pourraient également décider le même jour des sanctions infligées aux personnes mises en cause. La réunion du 4 juillet, où il a été prévu que la décision concernant la tenue du tournoi serait prise, est maintenue. Les auditions terminées, le comité spécial se réunira lui le 27 afin de préparer ses conclusions.
M. ITOH Shigeru, du comité spécial, a été sans ambiguïté ("Il est le premier dans la liste de ceux à virer.") et il est désormais acquis que la carrière de l'ôzeki Kotomitsuki est terminée. La sanction sera probablement connue dès le 28. La question est maintenant de savoir si cette sanction sera le licenciement (kaiko, 解雇) ou l'exclusion (jomei, 除名), avec les conséquences financières induites. Par ailleurs, Sanoyama oyakata (ancien ôzeki Chiyotaikai, non impliqué à ce jour), mis au courant par Kotomitsuki du chantage à la fin de l'an dernier et alors en activité, aurait mis en garde ce dernier et lui aurait conseillé de payer.
Le nombre de personnes impliquées dans les paris illégaux sur le baseball a également été revu à la hausse et est passé à 36.
[Photos de droite : 25 juin, Hakkaku oyakata montre le formulaire d'aveu de la NSK; à la Musashigawa beya, on embarque aussi les bagages de Miyabiyama et Kakizoe]
L'exclusion (jomei, 除名) est la plus lourde des sanctions dont dispose la NSK. A la différence des cinq autres niveaux de sanction (rétrogradation, licenciement, suspension, ...), elle doit être approuvée lors d'une assemblée des oyakata et des gyôji aux 3/4 des membres présents. L'exclusion est accompagnée de la suppression des indemnités de départ (taishokukin, 退職金).
Depuis l'instauration du nouveau système, cette sanction n'a jamais été infligée. D'après le service des relations publiques de la NSK, elle a été prise à l'égard du sekiwake Koyanagi, du maegashira Takasago et de quelques autres au Fuyu basho de novembre 1873, dans les premières années de l'ère Meiji. Sur le banzuke, les noms des sanctionnés avaient été noircis à l'encre de Chine.
FURUICHI Mitsutomo (ancien Wakaryûsei, à gauche), enfin nommé explicitement par la presse, soupçonné de chantage sur Kotomitsuki et contre qui un mandat d'arrêt a été lancé mardi 22, a été arrêté le jeudi 24 (à droite). Après son intai en 1997, Furuichi a notamment géré une maison close dans la région de Kyûshû, intégrant le crime organisé.
La Hakkaku beya, dont des rikishi sont impliqués, a vu son camp d'entraînement d'août annulé par la municipalité d'Ohtawara, préfecture de Tochigi, où il avait lieu depuis 2005.
Nishikido oyakata s'est lui vu privé de la conférence qu'il devait tenir devant 257 écoliers le 25 juin.
Le club de supporters de Kochi, sa région natale, de Toyonoshima (27 ans, E-M1, Tokitsukaze) a décidé de suspendre ses activités. Il ne s'agit pas d'une dissolution et la reprise sera conditionnée notamment par la capacité de Toyonoshima à se remettre en question et à se réformer.
Le 28 auront lieu d'autres réjouissances. Le 25 juin, le comité spécial a annoncé pour ce jour-là une réunion extraordinaire des riji et des hyôgiin. Ceux-ci prendront connaissance des propositions faites par le comité concernant la tenue du Nagoya basho et l'exclusion de rikishi pour ce même basho. Maître Mochizuki a déclaré que les riji pourraient également décider le même jour des sanctions infligées aux personnes mises en cause. La réunion du 4 juillet, où il a été prévu que la décision concernant la tenue du tournoi serait prise, est maintenue. Les auditions terminées, le comité spécial se réunira lui le 27 afin de préparer ses conclusions.
M. ITOH Shigeru, du comité spécial, a été sans ambiguïté ("Il est le premier dans la liste de ceux à virer.") et il est désormais acquis que la carrière de l'ôzeki Kotomitsuki est terminée. La sanction sera probablement connue dès le 28. La question est maintenant de savoir si cette sanction sera le licenciement (kaiko, 解雇) ou l'exclusion (jomei, 除名), avec les conséquences financières induites. Par ailleurs, Sanoyama oyakata (ancien ôzeki Chiyotaikai, non impliqué à ce jour), mis au courant par Kotomitsuki du chantage à la fin de l'an dernier et alors en activité, aurait mis en garde ce dernier et lui aurait conseillé de payer.
Le nombre de personnes impliquées dans les paris illégaux sur le baseball a également été revu à la hausse et est passé à 36.
[Photos de droite : 25 juin, Hakkaku oyakata montre le formulaire d'aveu de la NSK; à la Musashigawa beya, on embarque aussi les bagages de Miyabiyama et Kakizoe]
L'exclusion (jomei, 除名) est la plus lourde des sanctions dont dispose la NSK. A la différence des cinq autres niveaux de sanction (rétrogradation, licenciement, suspension, ...), elle doit être approuvée lors d'une assemblée des oyakata et des gyôji aux 3/4 des membres présents. L'exclusion est accompagnée de la suppression des indemnités de départ (taishokukin, 退職金).
Depuis l'instauration du nouveau système, cette sanction n'a jamais été infligée. D'après le service des relations publiques de la NSK, elle a été prise à l'égard du sekiwake Koyanagi, du maegashira Takasago et de quelques autres au Fuyu basho de novembre 1873, dans les premières années de l'ère Meiji. Sur le banzuke, les noms des sanctionnés avaient été noircis à l'encre de Chine.
FURUICHI Mitsutomo (ancien Wakaryûsei, à gauche), enfin nommé explicitement par la presse, soupçonné de chantage sur Kotomitsuki et contre qui un mandat d'arrêt a été lancé mardi 22, a été arrêté le jeudi 24 (à droite). Après son intai en 1997, Furuichi a notamment géré une maison close dans la région de Kyûshû, intégrant le crime organisé.
La Hakkaku beya, dont des rikishi sont impliqués, a vu son camp d'entraînement d'août annulé par la municipalité d'Ohtawara, préfecture de Tochigi, où il avait lieu depuis 2005.
Nishikido oyakata s'est lui vu privé de la conférence qu'il devait tenir devant 257 écoliers le 25 juin.
Le club de supporters de Kochi, sa région natale, de Toyonoshima (27 ans, E-M1, Tokitsukaze) a décidé de suspendre ses activités. Il ne s'agit pas d'une dissolution et la reprise sera conditionnée notamment par la capacité de Toyonoshima à se remettre en question et à se réformer.
Sources : Sanspo, Mainichi, Asahi, Hochi, Nikkan