Nishonseki oyakata, Hanaregoma rijichô, Takanohana oyakata |
Sur les 25 sanctionnés dans l'affaire du yaochô, 17 étaient des sekitori (10 de division jûryô et 7 de makuuchi). Il aurait donc fallu 17 promotions pour ramener le nombre de sekitori au quota réglementaire de 70 (42 makuuchi et 28 jûryô). « On ne peut pas promouvoir 17 personnes en une fois. Ce serait déraisonnable. » a expliqué Takanohana oyakata (riji et chef des juges), qui a également précisé à propos de la possibilité de promouvoir des rikishi makekoshi : « La norme c'est le kachikoshi mais on peut envisager une promotion en cas de makekoshi. ». Parmi les hyôgiin, certains sont sceptiques : « Ce serait bizarre de devenir jûryô avec un makekoshi. ». Mais parmi les cadres de la NSK, on rejoint Takanohana oyakata : « Pour pallier l'espace laissé vacant par les intai, les limites entre les divisions makuuchi, jûryô et makushita sont retracées. Des rikishi du haut de la makushita pourront être promus même après un makekoshi. ».
Le Nagoya basho ne comptera donc que 66 sekitori (40 de makuuchi et 26 de juryô). Le retour à la normale se fera à l'Aki basho en septembre.
Ces 13 promotions prennent la tête pour la période de l'après-guerre devant les 12 promotions du Natsu basho 1947 (se déroulant à l'époque en juin).
Le seul cas de progression dans le banzuke remonte au Hatsu basho 2004, quand le nombre réglementaire de sekitori avait été augmenté de 2 rikishi dans chaque division. Après un makekoshi à 7-8, Bushuyama était passé de O-J12 à O-J11. Il n'y a par contre pas de précédent de promotion inter-divisionnelle.
C'est la première fois depuis l'Aki basho 1987 (Shôwa 62/昭和62) que le nombre réglementaire de rikishi ne sera pas respecté en division makuuchi (37 sur 38) et la première fois depuis le Hatsu basho 1980 (Shôwa 55 /昭和55) en division jûryô (25 sur 26).
Par ailleurs, sur la recommandation du comité de réforme du sumô (ôsumô shinsei iinkai/大相撲新生委員会), les riji ont également décidé que les rikishi de jûryô, leurs tsukebito et les tokoyama n'auront pas le droit d'avoir leur téléphone portable dans les vestiaires. La réinstauration du système du kôshô* (kôshô seido/公傷制度 ) est elle toujours à l'examen. Enfin, la mise en vente des billets pour le Nagoya basho a été reportée.
Asahi, Sanspo, Sponichi
*Kôshô/公傷 : possibilité pour un rikishi blessé en tournoi d'être absent du tournoi suivant sans être rétrogradé.