- 9-1 : Hakuhô (E-Y), Asashôryû (O-Y)
- 8-2 : Baruto (E-S), Aminishiki (E-M6), Hakuba (O-M14)
- 7-3 : Kotoôshû (E-O1), Harumafuji (O-O1), Wakanosato (O-M7), Aran (O-M10), Tosayutaka (O-M12), Kitataiki (E-M15), Toyohibiki (O-M16)
A priori, la journée s'annonçait plutôt tranquille pour les san'yaku. Seul le combat entre les ôzeki Kaiô et Harumafuji pouvait susciter quelques incertitudes. Mais, comme l'a dit Kotoôshû il y a quelques jours : "Chaque jour l'adversaire est différent, et c'est ça l'important.". Et quelle journée finalement !
○ Toyonoshima (oshidashi) ● Baruto : C'est le plus petit de la division qui a fait gronder le premier coup de tonnerre : Toyonoshima (1,70/150), pas vraiment à son avantage avec un 3-6, a sorti l'Estonien Baruto (1,98/188) qui était le dernier à faire jeu égal avec les yokozuna. Dès le tachiai, Toyonoshima, profitant de sa taille, a enserré Baruto au niveau des aisselles, mettant quasiment hors de portée son mawashi. Il a soulevé les 188 kg de l'Estonien et a commencé à les porter hors du dohyô. Arrivé sur la tawara, Baruto s'est décalé mais pas assez pour échapper à son sort. Toyonoshima, resté au contact par le flanc droit, a poussé son adversaire et fini de le déséquilibrer. La mine déconfite de Baruto exprimait très bien ce que tout le monde a compris à ce moment-là : les chances de yûshô, et de promotion au rang d'ôzeki, de l'Estomien venaient d'être bien entamées. Quant à Toyonoshima, il signe une fort belle victoire, sur la forme et sur le fond. Mais, avec 6 défaites, il reste en danger de make-koshi.
○ Yoshikaze (oshidashi) ● Kotoôshû : Encore sous le coup de l'émotion, les spectateurs ne s'attendaient pas à ce que leur réservait le combat suivant. Yoshikaze (1,77/142), à 4-5, n'avait pas vraiment brillé lui non plus depuis le début du tournoi. Et affronté l'ôzeki Bulgare (2,03/155), à qui il rend 26 cm, n'était pas forcément une bonne chose. Pourtant, lui ausi a enflammé le Kokugikan, crânement, sans s'embarrasser de préliminaires. Avançant sans marquer de temps d'arrêt, il a noyé Kotoôshû sous les tsuppari et l'a poussé en ligne droite hors du dohyô.
Deux combats qui prouvent que quand ils savent manier les centres de gravité, le leur ou celui de leur adversaire, les petits s'en sortent très bien.
○ Kaiô (hikiotoshi) ● Harumafuji : C'était déjà beaucoup pour une seule journée. Et l'ôzeki Harumafuji, qui s'est présenté sur le dohyô tout de suite après en compagnie de Kaiô, devait se dire qu'il y avait une chance à saisir. Il est d'ailleurs bien parti, faisant reculer Kaiô jusqu'au bord du dohyô. Mais le vétéran s'est alors décalé et ça lui a mieux réussi qu'à Baruto. Bien qu'à nouveau obligé de reculer et à nouveau au bord du dohyô, c'est finalement lui qui en tirant le Mongol l'a étalé à ses pieds. Harumafuji peut se mordre les doigts. Et Kaiô se dire que le kachi-koshi est à portée.
Avec 3 défaites, et à 2 points derrière les yokozuna, les ôzeki Kotoôshû et Harumafuji ont probablement dit adieu au yûshô. Baruto, pour sa part, rencontre Asashôryû demain et, hormis déroute des yokozuna, c'est sa derniere chance de rester en course.
A 8-2, aux côtés de Baruto, on trouve aussi Hakuba et Aminishiki, les kachi-koshi de la journée. A priori, aucun des deux n'est candidat au yûshô, mais leur performance reste à signaler. Pour Hakuba, plutôt habitué de la division jûryô, il s'agit de son premier kachi-koshi en division makuuchi. Aminishiki, à 32 ans et après deux tournois négatifs, peut aussi se réjouir de sa journée.
Après 5 victoires consécutives, Kisenosato écope de sa cinquième défaite. Le nombre de victoires à deux chiffres est encore possible, mais la flamboyance des premiers jours ressemble de plus en plus à un pétard mouillé. Encore une fois...
Jûryô :
Tawara : Limite du dohyô, constituée de bottes de paille de riz alignées en forme de cercle. En partie encastrée dans le dohyô, elle dépasse et forme un butoir que certains savent utiliser avantageusement.
○ Toyonoshima (oshidashi) ● Baruto : C'est le plus petit de la division qui a fait gronder le premier coup de tonnerre : Toyonoshima (1,70/150), pas vraiment à son avantage avec un 3-6, a sorti l'Estonien Baruto (1,98/188) qui était le dernier à faire jeu égal avec les yokozuna. Dès le tachiai, Toyonoshima, profitant de sa taille, a enserré Baruto au niveau des aisselles, mettant quasiment hors de portée son mawashi. Il a soulevé les 188 kg de l'Estonien et a commencé à les porter hors du dohyô. Arrivé sur la tawara, Baruto s'est décalé mais pas assez pour échapper à son sort. Toyonoshima, resté au contact par le flanc droit, a poussé son adversaire et fini de le déséquilibrer. La mine déconfite de Baruto exprimait très bien ce que tout le monde a compris à ce moment-là : les chances de yûshô, et de promotion au rang d'ôzeki, de l'Estomien venaient d'être bien entamées. Quant à Toyonoshima, il signe une fort belle victoire, sur la forme et sur le fond. Mais, avec 6 défaites, il reste en danger de make-koshi.
○ Yoshikaze (oshidashi) ● Kotoôshû : Encore sous le coup de l'émotion, les spectateurs ne s'attendaient pas à ce que leur réservait le combat suivant. Yoshikaze (1,77/142), à 4-5, n'avait pas vraiment brillé lui non plus depuis le début du tournoi. Et affronté l'ôzeki Bulgare (2,03/155), à qui il rend 26 cm, n'était pas forcément une bonne chose. Pourtant, lui ausi a enflammé le Kokugikan, crânement, sans s'embarrasser de préliminaires. Avançant sans marquer de temps d'arrêt, il a noyé Kotoôshû sous les tsuppari et l'a poussé en ligne droite hors du dohyô.
Deux combats qui prouvent que quand ils savent manier les centres de gravité, le leur ou celui de leur adversaire, les petits s'en sortent très bien.
○ Kaiô (hikiotoshi) ● Harumafuji : C'était déjà beaucoup pour une seule journée. Et l'ôzeki Harumafuji, qui s'est présenté sur le dohyô tout de suite après en compagnie de Kaiô, devait se dire qu'il y avait une chance à saisir. Il est d'ailleurs bien parti, faisant reculer Kaiô jusqu'au bord du dohyô. Mais le vétéran s'est alors décalé et ça lui a mieux réussi qu'à Baruto. Bien qu'à nouveau obligé de reculer et à nouveau au bord du dohyô, c'est finalement lui qui en tirant le Mongol l'a étalé à ses pieds. Harumafuji peut se mordre les doigts. Et Kaiô se dire que le kachi-koshi est à portée.
Avec 3 défaites, et à 2 points derrière les yokozuna, les ôzeki Kotoôshû et Harumafuji ont probablement dit adieu au yûshô. Baruto, pour sa part, rencontre Asashôryû demain et, hormis déroute des yokozuna, c'est sa derniere chance de rester en course.
A 8-2, aux côtés de Baruto, on trouve aussi Hakuba et Aminishiki, les kachi-koshi de la journée. A priori, aucun des deux n'est candidat au yûshô, mais leur performance reste à signaler. Pour Hakuba, plutôt habitué de la division jûryô, il s'agit de son premier kachi-koshi en division makuuchi. Aminishiki, à 32 ans et après deux tournois négatifs, peut aussi se réjouir de sa journée.
Après 5 victoires consécutives, Kisenosato écope de sa cinquième défaite. Le nombre de victoires à deux chiffres est encore possible, mais la flamboyance des premiers jours ressemble de plus en plus à un pétard mouillé. Encore une fois...
- 2-8 : Tochinoshin (O-M1), Hokutôriki (E-M3), Tochinonada (O-M15)
- 1-9 : Bushûyama (E-M6), Kôryû (E-M16)
Jûryô :
- 8-2 : Gagamaru (E-J13)
- 7-3 : Tokusegawa (E-J1), Okinoumi (E-J2), Masatsukasa (O-J6), Kyokunankai (E-J12), Sakaizawa (O-J12), Sôkokurai (O-J13)
- 3-7 : Kotokasuga (O-J2), Wakatenrô (O-J5), Kirinowaka (O-J8), Shirononami (E-J9), Hoshikaze (E-J11)
- 2-8 : Futen'ô (E-J3)
Tawara : Limite du dohyô, constituée de bottes de paille de riz alignées en forme de cercle. En partie encastrée dans le dohyô, elle dépasse et forme un butoir que certains savent utiliser avantageusement.