○ Toyonoshima [4-6] : (Huitième rencontre entre les deux hommes et Toyonoshima, 1m70, bat avec la manière Baruto, 1m98.) Je suis le premier surpris ! Je me sentais bien. J'ai bien fait de partir à l'attaque.
● Baruto [8-2] : (Aujourd'hui, il a perdu le yûshô et probablement la promotion au rang d'ôzeki.) Ca fait très mal. (Le gabarit de Toyonoshima pose parfois des problèmes, on le sait.) C'est très différent d'un combat contre un grand, c'est sûr. Je me suis raidi. (Son prochain adversaire est Asashôryû.) Je vais y aller dans le même état d'esprit que contre Kotoôshû.
Musashigawa oyakata : Peut-être a-t-il trop pensé qu'il n'avait pas le droit de perdre.
○ Yoshikaze [5-5] : (L'autre petit, 1m77, qui a battu un grand, Kotoôshû, 2m03.) Pour le première fois du tournoi j'ai pu pratiquer mon sumô. Je n'ai pas hésité. Quand j'ai attaqué, j'ai entendu les acclamations exploser et ça m'a encouragé. J'ai fait attention à éviter le corps à corps.
○ Hakuba [8-2] : (Deuxième tournoi en makuuchi et premier kachi-koshi) Il n'y a rien eu de spécial [au moment où il a gagné]. C'était comme d'habitude. J'en suis là parce que j'ai combattu tous les jours sans penser à la difficulté.
○ Takamisakari [6-4] : (Apparemment chanceux de voir le pied de son adversaire sortir tout seul, mais, acculé au bord du dohyô, il a su placer une contrattaque et conclure sur un katasukashi.) Quand j'ai vu le gunbai [le désigner comme vainqueur], je n'y croyais pas trop. C'est une drôle de façon de gagner mais puisque j'ai gagné, c'est bien.
○ Wakanosato [7-3] : (Sa splendide projection a enflammé le public.) C'est incroyable, parce que je n'ai plus la puisssance de ma jeunesse. Pour gagner, tout est bon.
○ Hakuhô [9-1] : (Il a sorti sans problème Kotoshôgiku.) Plutôt que de m'exposer en corps à corps [cas de figure où Kotoshôgiku est particulièrement dangereux], j'ai suivi le cours du combat. Ca s'est terminé comme ça parce que mon tachiai était bon.
● Kotoshôgiku [4-6] : (Vaincu impuissant face à Hakuhô) J'étais en retard au tachiai. Si mon impact n'est pas puissant, je n'arrive pas à faire du sumô.
● Tochinonada [2-8] : (De retour en makuuchi, il est aussitôt make-koshi et va être rétrogradé.) Il reste 5 jours. Dans la mesure du possible, je veux pratiquer un sumô qui me permette de rester au contact.
○ Aminishiki [8-2] : (Après deux make-koshi, il renoue avec le succès. Il affrontait pour le première fois le Russe Aran et a su le tenir à distance.) Je pensais seulement à aller tout droit à l'impact en position basse. (Son dernier kachi-koshi aussi précoce remonte au Nagoya basho de juillet 2009. Il plaisante. ) Je peux me reposer dès demain. (Et le dernier tiers du tournoi ? ) Je ne vais pas me préoccuper de mes adversaires, je vais juste penser à ce que j'ai à faire.
○ Kaiô [6-4] : (Il s'est bien joué de Harumafuji, qui a fini à terre à ses pieds, lui-même ne s'en sortant qu'avec acrobatie sur la tawara.) D'habitude, je perds dans ces cas-là. C'est que mon corps bouge encore un peu si ça a tourné comme ça. (Il a quand même eu très chaud.) Je pensais avoir perdu.
● Harumafuji [7-3] : (Sûrement plein de regret d'avoir perdu de cette façon et d'avoir loupé l'occasion de distancer Kotoôshû et de rester au contact avec les yokozuna.) Quoi ? Une défaite est une défaite !
○ Asashôryû [9-1] : (Impressionné par la persévérance de Kaiô) Il a été formidable. Il a bien résisté [au moment où il a été acculé au bord du dohyô]. J'avais envie d'applaudir du bas du dohyô [les rikishi viennent s"assoir autour du dohyô quelques combats avant le leur]. Ca m'a donné du courage.
○ Iwakiyama [6-4] : (Tochinonada lui a mené la vie dure.) En face, il y avait une sacrée énergie. Mais comme j'avais saisi son mawashi de ma main gauche (uwate), j'étais calme. Heureusement j'ai résisté à sa projection (dashinage). (5ème victoire d'affilée et 6ème au total) Je ne sais pas ce qui s'est passé. Rien n'est vraiment différent d'avant cette série de victoires. (Il a promis de retourner au pays après le tournoi de mai. D'ici-là, il ne veut pas retomber en jûryô.) Avant tout, je veux gagner combat après combat pour assurer ma place en makuuchi.
TSUSHIMA Toshiyuki, le père d'Iwakiyama : (Depuis le 7ème jour, il était présent pour encourager son fils. Il est reparti après l'avoir vu gagner le 8ème jour, jour de son 62ème anniverssaire. Il est rentré dans sa ville de Hirosaki, anciennement Iwaki.) A l'époque d'Iwaki, la ville était célèbre pour la rapidité du déblaiement de la neige [L'endroit est situé dans la préfecture d'Aomori, tout au nord de Honshû. Le Japon fait face à des chutes de neige importantes.].Mais depuis qu'on a été rattaché à Hirosaki il y a 4 ans, ils ont dû remettre le déblaiement à plus tard parce que les chasse-neiges ont du mal à venir.
● Baruto [8-2] : (Aujourd'hui, il a perdu le yûshô et probablement la promotion au rang d'ôzeki.) Ca fait très mal. (Le gabarit de Toyonoshima pose parfois des problèmes, on le sait.) C'est très différent d'un combat contre un grand, c'est sûr. Je me suis raidi. (Son prochain adversaire est Asashôryû.) Je vais y aller dans le même état d'esprit que contre Kotoôshû.
Musashigawa oyakata : Peut-être a-t-il trop pensé qu'il n'avait pas le droit de perdre.
○ Yoshikaze [5-5] : (L'autre petit, 1m77, qui a battu un grand, Kotoôshû, 2m03.) Pour le première fois du tournoi j'ai pu pratiquer mon sumô. Je n'ai pas hésité. Quand j'ai attaqué, j'ai entendu les acclamations exploser et ça m'a encouragé. J'ai fait attention à éviter le corps à corps.
○ Hakuba [8-2] : (Deuxième tournoi en makuuchi et premier kachi-koshi) Il n'y a rien eu de spécial [au moment où il a gagné]. C'était comme d'habitude. J'en suis là parce que j'ai combattu tous les jours sans penser à la difficulté.
○ Takamisakari [6-4] : (Apparemment chanceux de voir le pied de son adversaire sortir tout seul, mais, acculé au bord du dohyô, il a su placer une contrattaque et conclure sur un katasukashi.) Quand j'ai vu le gunbai [le désigner comme vainqueur], je n'y croyais pas trop. C'est une drôle de façon de gagner mais puisque j'ai gagné, c'est bien.
○ Wakanosato [7-3] : (Sa splendide projection a enflammé le public.) C'est incroyable, parce que je n'ai plus la puisssance de ma jeunesse. Pour gagner, tout est bon.
○ Hakuhô [9-1] : (Il a sorti sans problème Kotoshôgiku.) Plutôt que de m'exposer en corps à corps [cas de figure où Kotoshôgiku est particulièrement dangereux], j'ai suivi le cours du combat. Ca s'est terminé comme ça parce que mon tachiai était bon.
● Kotoshôgiku [4-6] : (Vaincu impuissant face à Hakuhô) J'étais en retard au tachiai. Si mon impact n'est pas puissant, je n'arrive pas à faire du sumô.
● Tochinonada [2-8] : (De retour en makuuchi, il est aussitôt make-koshi et va être rétrogradé.) Il reste 5 jours. Dans la mesure du possible, je veux pratiquer un sumô qui me permette de rester au contact.
○ Aminishiki [8-2] : (Après deux make-koshi, il renoue avec le succès. Il affrontait pour le première fois le Russe Aran et a su le tenir à distance.) Je pensais seulement à aller tout droit à l'impact en position basse. (Son dernier kachi-koshi aussi précoce remonte au Nagoya basho de juillet 2009. Il plaisante. ) Je peux me reposer dès demain. (Et le dernier tiers du tournoi ? ) Je ne vais pas me préoccuper de mes adversaires, je vais juste penser à ce que j'ai à faire.
○ Kaiô [6-4] : (Il s'est bien joué de Harumafuji, qui a fini à terre à ses pieds, lui-même ne s'en sortant qu'avec acrobatie sur la tawara.) D'habitude, je perds dans ces cas-là. C'est que mon corps bouge encore un peu si ça a tourné comme ça. (Il a quand même eu très chaud.) Je pensais avoir perdu.
● Harumafuji [7-3] : (Sûrement plein de regret d'avoir perdu de cette façon et d'avoir loupé l'occasion de distancer Kotoôshû et de rester au contact avec les yokozuna.) Quoi ? Une défaite est une défaite !
○ Asashôryû [9-1] : (Impressionné par la persévérance de Kaiô) Il a été formidable. Il a bien résisté [au moment où il a été acculé au bord du dohyô]. J'avais envie d'applaudir du bas du dohyô [les rikishi viennent s"assoir autour du dohyô quelques combats avant le leur]. Ca m'a donné du courage.
○ Iwakiyama [6-4] : (Tochinonada lui a mené la vie dure.) En face, il y avait une sacrée énergie. Mais comme j'avais saisi son mawashi de ma main gauche (uwate), j'étais calme. Heureusement j'ai résisté à sa projection (dashinage). (5ème victoire d'affilée et 6ème au total) Je ne sais pas ce qui s'est passé. Rien n'est vraiment différent d'avant cette série de victoires. (Il a promis de retourner au pays après le tournoi de mai. D'ici-là, il ne veut pas retomber en jûryô.) Avant tout, je veux gagner combat après combat pour assurer ma place en makuuchi.
TSUSHIMA Toshiyuki, le père d'Iwakiyama : (Depuis le 7ème jour, il était présent pour encourager son fils. Il est reparti après l'avoir vu gagner le 8ème jour, jour de son 62ème anniverssaire. Il est rentré dans sa ville de Hirosaki, anciennement Iwaki.) A l'époque d'Iwaki, la ville était célèbre pour la rapidité du déblaiement de la neige [L'endroit est situé dans la préfecture d'Aomori, tout au nord de Honshû. Le Japon fait face à des chutes de neige importantes.].Mais depuis qu'on a été rattaché à Hirosaki il y a 4 ans, ils ont dû remettre le déblaiement à plus tard parce que les chasse-neiges ont du mal à venir.