vendredi 22 janvier 2010

Hatsu basho 2010 : rikishi au micro jour 13

Kaiô [7-6] : (Kaiô n'avait plus battu Hakuhô depuis 4 ans et 17 confrontations.) Je ne me souviens plus de l'avoir battu un jour alors je suis content. (Une défaite l'aurait conduit aux portes du make-koshi. Une victoire, au contraire, lui laisse deux chances d'obtenir le kachi-koshi, le septième d'affilée. Alors, cette impression de dérobade vers la droite au tachiai ? Il n'est pas très à l'aise.) Mais non, je n'ai pas combattu en pensant au jour d'après.
Hakuhô [10-3] : (Le yûshô s'éloigne encore un peu plus.) On ne peut rien dire avant le dernier jour. Je serai là jusqu"au bout.
Kumagatani oyakata, son maître : (Il souligne le changement intervenu depuis la défaite face à Harumafuji la veille.) On dirait qu'il n'arrive plus à se concentrer. Ce n'est pas digne de quelqu'un qui veut devenir dai-yokozuna.
Musashigawa oyakata : (Lui aussi perplexe sur l'issue du tournoi.) Qui aurait pu prévoir qu'il s'écroulerait comme ça !

Kitataiki [8-5] : (Premier kachi-koshi en makuuchi, il a trouvé la sortie du tunnel.) Cest le premier alors je suis vraiment content. Ca me donne confiance.

Toyonoshima [7-6] : (Parti d'une position de migi-yotsu, il a projeté Gôeidô.) C'est un miracle cette projection. Une projection à partir d'un migi-yotsu, ça ne fait pas partie de mes techniques de base.
Gôeidô [6-7] : (Victime de la projection de Toyonoshima.) De quoi ça a l'air, perdre sur ce genre de projection ! C'est trop bête.

Harumafuji [10-3] : (Il reste à 3 défaites et s'apprête à affronter Asashôryû.) Demain je vais tout donner parce que je ne veux pas me faire éliminer de la course au yûshô.

Kisenosato [8-5] : (Il renoue avec le kachi-koshiaprèsdeuxtournois négatifs) Je suis très heureux. (Après s'être retrouvé à 5-5, il a gagné 3 fois de suite.) J'ai l'impression que cette série de victoires va me donner un nombre de victoires à deux chiffres.

Baruto [10-3] : (Dominé par Aminishiki, mais les deux hommes sont tombés ensemble sans pouvoir être départagé. photo) Je pensais que j'avais perdu. Quand le gunbai m'a désigné, je me suis dit 'Tiens ! Il y a écrit danger  sur mon front ?'. (Par contre, il a été expéditif lors du torinaoshi.) Je n'ai pas faibli, c'était comme à l'entraînement. Je n'étais pas du tout nerveux.
Aminishiki [9-4] : (Finalement vaincu par Baruto après un torinaoshi.) Je n'ai pas compris pourquoi il y a eu un monoii. Il est sorti du dohyô et j'ai pensé que j'avais gagné.

Asashôryû [12-1] : (La possibilité d'un yûshô se précise.) Demain aussi, je vais rester moi-même, être calme, concentré. (Il a conclu face à Kotoôshû grâce à un kainahineri, technique inédite pour lui. Il en est à 41 techniques utilisées.) C'était du quitte ou double. Je ne le referai pas. (Un tabloïd sorti aujourd'hui révèle que pendant le tournoi, il a provoqué un esclandre alors qu'il était ivre.) C'est [l'esclandre] vraiment sans importance.
Musashigawa oyakata : (Impressionné.) Il n'a pas laissé l'ôzeki franchir ses défenses, ni prendre son mawashi. C'est fort.

Sadanoumi [7-0] : (Yûshô makushita) Dans ce tournoi, mes attaques étaient rapides, mon sumô était solide. Je ne veux pas salir le formidable shikona que m'a transmis mon père alors je veux monter en jûryô dans l'année. [Sadanoumi père a été en activité de 1972 à 1988 et a atteint le grade de komusubi.]

Kozan [7-0] : (Yûshô jonokuchi) En mai dernier je me suis blessé aux ligaments croisés du genou gauche. J'ai déclaré forfait et j'ai perdu ma place en makushita. Donc j'ai décidé d'y aller tranquillement. Je combat avec le sentiment que je recommence de zéro.