vendredi 18 juin 2010

Paris illégaux : mise à jour 18 juin

L'implication de Gôeidô avait été évoquée dès les premières heures de la journée. Dans la matinée, son collègue de la Sakaigawa Toyohibiki (25 ans, O-M8) ainsi que Tokitsukaze oyakata (36 ans, ancien makuuchi Tokitsuumi) ont également été mis en cause par une source proche de l'affaire.
Sakaigawa oyakata (à droite) s'est présenté deux fois aux journalistes. Il a présenté publiquement ses excuses et s'en remet à la NSK. De même que Tokitsukaze oyakata. Il devient inutile de les traduire car, depuis le début, les déclarations des protagonistes sont les mêmes tant pour la teneur que pour la forme,  quasiment au mot près.
Les deux heya se sont entraînées portes closes. Deux policiers ont rendu visite à la Sakaigawa beya vers 15 h. Ils sont restés une vingtaine de minutes, sans que cela soit apparemment lié à l'affaire.

A ce jour, seuls Kotomitsuki et Ôtake oyakata ont reconnu publiquement les faits. Toyonoshima, Gôeidô, Toyohibiki et Tokitsukaze oyakata n'ont ni confirmé ni infirmé.
La présence d'oyakata chargés de heya dans la liste des coupables met la NSK dans une position très délicate. En dissolvant la Kise beya pour punir Kise oyakata de ses collusions avec le crime organisé japonais, elle a placé haut la barre. Même motif, même punition serait-on enclin à attendre.

 En fin de journée, c'est le nom de Miyabiyama (32 ans, O-M1, Musashigawa, ancien ôzeki) qui s'est ajouté à la liste des rikishi parieurs. En camp d'entraînement avec sa heya à Kibichûô (吉備中央町) dans la préfecture d'Okayama, il est rentré dans la soirée à Tôkyô afin d'assister à la danpatsushiki d'un de ses aînés de club de sumô de l'université Meiji (明治大学), Tamarikidô. Il a rapidement quitté l'aéroport de Haneda sans rien dire. A Okayama, un proche de la heya a déclaré ne rien savoir sur la véracité des faits.
Miyabiyama ne serait pas impliqué dans les paris illégaux sur le baseball, mais dans des paris privés sur des parties de cartes ou de mahjong. Ceci dit, il est le deshi de Musashigawa rijichô, à la tête des riji, et cela marque un développement supplémentaire du problème de responsabilité posé par la présence d'oyakata chargés de heya parmi les coupables.

Source : Sanspo