De retour à Ulaan Baatar après quelques temps passés aux Etats-Unis et un crochet à Ôsaka, l'ancien yokozuna Asashôryû a donné une conférence de presse devant une centaine de journalistes. En voici quelques extraits rapportés par Sanspo.
Q (journaliste japonais) : C'est la première fois que vous revenez en Mongolie depuis votre intai.
Asashôryû : Puisque nous sommes en Mongolie aujourd'hui, les questions seront en mongol. Le japonais n'est pas accepté.
Q : A propos du sumô au Japon.
Asashôryû : Quand j'y pense maintenant, ce sont de bons souvenirs. Alors je ne veux pas tenir de propos déplacés. Mais on a exigé de moi beaucoup de choses qui ne me convenaient pas. Je suis un être humain, alors il y avait aussi des choses que je voulais faire à ma façon.
Q : Et envers la NSK ?
Asashôryû : J'étais un membre de la NSK, je ne suis donc pas en position de me plaindre. Les règles de l'association sont strictes et on doit les respecter. Je n'ai rien à redire à propos de la sanction et il n'y a rien eu qui puisse me déprimer. Seulement, j'ai 29 ans et je ne sais pas si j'aurais pu arriver à 32 yûshô (le record de Taihô) mais j'aurais pu arriver au moins à 30.
Q : A propos des violences ?
Asashôryû : Contrairement à ce qu'ont dit les médias, je n'ai pas cassé le nez de cet homme.
Q : Vous retrouvez aussi votre famille.
Asashôryû : J'avais vraiment très envie de voir mes enfants (qui vivent à Ulaan Baatar).
Q: Et maintenant ?
Asashôryû : Je n'ai pas très envie de voir du sumô. Je veux faire plein de choses, des sports de combat, des affaires, de la politique. J'ai la possibilité d'entrer dans un monde en dehors du sumô alors j'étudie différentes choses. Mais pour l'instant je n'ai rien de précis en tête.
La synthèse du Sponichi (sans les redites) ajoute ceci :
- Je n'ai pas de regret par rapport à mon intai.
- Il y a réellement eu des gens qui ont fait en sorte que je démissionne.
- Je suis très reconnaissant envers Takasago oyakata.
Et enfin l'Asahi :
- J'ai joué mon rôle en faisant de mon mieux pour faire résonner le nom de la Mongolie dans le monde entier. Je veux que le record de yûshô soit battu par un Mongol.
- Pour le moment je ne m'intéresse plus au sumô. Après ma danpatsushiki du 3 octobre (ici), je serai libre.
- Pour qu'ils puissent se faire de l'argent (les médias japonais) j'ai été continuellement sous pression psychologiquement.
- Je n'ai aucune expérience en dehors du sumô alors j'étudie par moi-même. Je veux me mettre au service de mon pays. Tout d'abord, je voudrais aider les enfants à réaliser leur rêve.
A signaler : L'ambassade du Japon avait invité ses ressortissants vivant dans la capitale mongole à éviter les lieux de réunion prévus pour les manifestaions du 11 mars. Ces manifestations avaient pour cible la politique actuelle du gouvernement mais l'ambassade a craint que le retour d'Asashôryû prévu pour le même jour ne fasse ressurgir le ressentiment des Mongols et que les manifestants n'associent leurs motifs de mécontentements.
[Photo du bas : Asashôryû à son arrivée à l'aéroport international d'Ulaan Baatar, imposant aussi en tenue traditionnelle mongole]
Q (journaliste japonais) : C'est la première fois que vous revenez en Mongolie depuis votre intai.
Asashôryû : Puisque nous sommes en Mongolie aujourd'hui, les questions seront en mongol. Le japonais n'est pas accepté.
Q : A propos du sumô au Japon.
Asashôryû : Quand j'y pense maintenant, ce sont de bons souvenirs. Alors je ne veux pas tenir de propos déplacés. Mais on a exigé de moi beaucoup de choses qui ne me convenaient pas. Je suis un être humain, alors il y avait aussi des choses que je voulais faire à ma façon.
Q : Et envers la NSK ?
Asashôryû : J'étais un membre de la NSK, je ne suis donc pas en position de me plaindre. Les règles de l'association sont strictes et on doit les respecter. Je n'ai rien à redire à propos de la sanction et il n'y a rien eu qui puisse me déprimer. Seulement, j'ai 29 ans et je ne sais pas si j'aurais pu arriver à 32 yûshô (le record de Taihô) mais j'aurais pu arriver au moins à 30.
Q : A propos des violences ?
Asashôryû : Contrairement à ce qu'ont dit les médias, je n'ai pas cassé le nez de cet homme.
Q : Vous retrouvez aussi votre famille.
Asashôryû : J'avais vraiment très envie de voir mes enfants (qui vivent à Ulaan Baatar).
Q: Et maintenant ?
Asashôryû : Je n'ai pas très envie de voir du sumô. Je veux faire plein de choses, des sports de combat, des affaires, de la politique. J'ai la possibilité d'entrer dans un monde en dehors du sumô alors j'étudie différentes choses. Mais pour l'instant je n'ai rien de précis en tête.
La synthèse du Sponichi (sans les redites) ajoute ceci :
- Je n'ai pas de regret par rapport à mon intai.
- Il y a réellement eu des gens qui ont fait en sorte que je démissionne.
- Je suis très reconnaissant envers Takasago oyakata.
Et enfin l'Asahi :
- J'ai joué mon rôle en faisant de mon mieux pour faire résonner le nom de la Mongolie dans le monde entier. Je veux que le record de yûshô soit battu par un Mongol.
- Pour le moment je ne m'intéresse plus au sumô. Après ma danpatsushiki du 3 octobre (ici), je serai libre.
- Pour qu'ils puissent se faire de l'argent (les médias japonais) j'ai été continuellement sous pression psychologiquement.
- Je n'ai aucune expérience en dehors du sumô alors j'étudie par moi-même. Je veux me mettre au service de mon pays. Tout d'abord, je voudrais aider les enfants à réaliser leur rêve.
A signaler : L'ambassade du Japon avait invité ses ressortissants vivant dans la capitale mongole à éviter les lieux de réunion prévus pour les manifestaions du 11 mars. Ces manifestations avaient pour cible la politique actuelle du gouvernement mais l'ambassade a craint que le retour d'Asashôryû prévu pour le même jour ne fasse ressurgir le ressentiment des Mongols et que les manifestants n'associent leurs motifs de mécontentements.
[Photo du bas : Asashôryû à son arrivée à l'aéroport international d'Ulaan Baatar, imposant aussi en tenue traditionnelle mongole]